Après deux albums d'une qualité indéniable, difficile de ne pas être déçu par ce "Fireworks". L'album, loin d'être mauvais, a la malchance d'être précédé par deux perles. Les tensions apparaissent entre les deux guitaristes et Matos, qui ne sont pas d'accord dans la direction où ils souhaitent emmener le groupe, sans parler des problèmes de management qui plombent le groupe.
L'album s'ouvre sur la sympathique "Wings Of Reality", qui ne fait cependant pas le poids face à un "Carry On" ou un "Nothing To Say". La suite se révèle plus enthousiasmante avec l'excellente "Petrified Eyes" où le chant haut perché de Matos fait des ravages et les parties de guitares font mouche, et la très belle "Lisbon". Les 5 titres suivants, à défaut d'être mauvais, ne se révèlent pas particulièrement bons. L'album se termine néanmoins sur deux bonnes notes, avec la calme "Gentle Change" où les instrumentistes font preuve d'un grand talent, et la très bonne "Speed".
Petite baisse de régime pour les Brésiliens. S'ensuivra une tournée puis le départ de Matos, qui emmènera avec lui Luis Mariutti et Ricardo Confessori, laissant seuls dans le groupe les deux guitaristes. Une situation particulièrement difficile pour ces derniers, mais dont ils se sortiront de fort belle manière, comme on le verra au début des années 2000.