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15 commentaires notés [?]
Moonspell
Memorial
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le 24 Septembre 2006 par FRANCKISA
L'album Memorial est parfaitement bien réalisé techniquement c'est irreprochable du pur MOONSPELL, pour moi album de l'année 2006 je suis comblé. Superbe clip de Finisterra.
Bravo à MOONSPELL.
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le 27 Juin 2006 par MAX
Certes, il n'y a presque plus de chant clair, certes je n'aime pas les vocaux extrêmes, certes Finisterra est un peu bourrine.
Certes, mais Moonspell, à travers un opus théatral, puissamment rythmique, subrepticement occulte, réussit enfin à débloquer la spirale infernale dans laquelle il s'abîmait à grand coups d'albums dispensables. Alors oui, c'est moins disparate, moins innovant, moins goth rock mou, mais ça tue quand même.
Leur meilleur album depuis SIn/Pecado (qui comme chacun sait est incontournable. Bravo !
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le 09 Juin 2006 par AXEL
Pour moi ils n'ont pas joué la carte de la sûreté, bien au contraire. Ce n'est pas non plus un Irreligious2. Ce n'est pas non plus un album qu'on pourrait étiquetter de goth metal (ni du black metal à la mode!). D'ailleurs y en a qui leur reproche justement la trop souvent absence de chant gothic par rapport au passé. Cet album est unique dans leur disco, comme à chaque fois, ils n'ont jamais fait 2 fois le même album. Ils ont toujours tranché, revirvolté, et encore une nouvelle fois avec ce Memorial.
C'est du pur Moonspell et peut être plus que jamais justement.
Et à part les petites instrus qui me rappelent le style Lua D'inverno, aucune autre ne me rappele d'anciens titres (comparer Once It Was Ours à Mute, là vraiment ça me dépasse par exemple).
Pour moi ça dérange parce que ça change,voilà tout.
Quand ça avance et change on n'est pas content, quand ça recule on n'est pas content, quand ça stagne on n'est pas content.
Ici on a l'essence de Moonspell, l'âme et le coeur de Moonspell, avec une aggressivité jamais autant exprimée et mise en avant, du sang et une p.... d'ambiance comme il n'y en a jamais eu, un Moonspell encore plus théatral (superbe clip de Finisterra), des nouveautés par ci par là (comme le génial Prolifération par exemple).
Techniquement c'est irreprochable (et je souligne aussi la mise en avant des guitares et des synths), une prod énorme, un magnifique artwork, et des titres qui tuent comme Once it WasOurs (REMEMBER!), ou Upon The Blood Of Men (superbe solo! ça faisait longtemps!).
Vive Moonspell, Memorial rules!!! Moi je m'incline, et comme beaucoups d'autres fans je suis heureux d'avoir ce disque.
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le 08 Juin 2006 par ZåNN
Je partage l'avis de Mox, et ce, sur bien des aspects. Moonspell nous a pondu là un opus propre, carré et brutal, c'est indéniable. J'aurais certainement été moins sévère, quant à la note attribuée, s'il s'agissait d'un autre groupe, une autre formation. Mais les Garous Portugais nous avaient habitués jusqu'alors à de grosses prises de risque, à accoucher d'O.V.N.I. Avec Memorial, ils jouent la "sureté" et les fans de la première heure ne sont pas dupes : si l'on attendait effectivement un retour à la période Wolfheart/Irreligions, ce n'est pas avec cet album de "goth-métal" parmi tant d'autres, que nous seront comblés.
Toujours est-il que les baisses de régime touchent même les meilleurs, et je ne desespère aucunement de retrouver l'envoûtement lunaire d'antan.
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le 07 Juin 2006 par ZOMBIEMAN
Moonspell semblait, avec ses deux derniers opus, se tourner vers le « love métal » façon « the 69 eyes » et consorts… Et bien là, on sent que l’attitude est nettement plus « dark », nettement plus sèche, nettement plus… je m’excuse d’avance pour les puristes… nettement plus « black. »
L’intro est sympa, entraînante. Le titre suivant est carrément violent. Enfin, violent pour du Moonspell. Finisterra installe d’emblée une ambiance qui n’est pas des plus apaisée. « Antidote » paraîtra extrêmement calme à côté de « Mémorial », c’est clair.
Les deux premiers morceaux apparaissent comme une sorte de coupure avec les deux albums précédents.
Dès l’instrumental suivant, qui forme une sorte de mini-frontière, cela devient la fête foraine. Il y a à boire et à manger, et pour qui connaît Moonspell, pratiquement toutes les parts de la galette ont une saveur familière.
« Sons of Earth » m’a rappelé « Lua d’inverno » de « Wolfearth. »
« Blood Tells » mêle habilement « Butterfly Fx » avec « Alma Mater. »
« Upon the Blood of Men »… aurait très bien pu figurer sur« Darkness and Hope »
« At the Image of Pain » semble tout droit sorti d’un album de « The Vision Bleak »… le premier opus… Les grands esprits se rencontrent.
« Sanguine » m’a rappelé « Mephisto » de « Irreligious » avec les violons en plus, ça change tout ! J’ai même entendu quelques apaisements que n’aurait pas renié Yearning…
« Prolifération » est un instrumental symphonique. Symphonique et épique ! Du jamais vu chez Moonspell ! Très réussi, en tout cas !
« Once It Was Ours ! » possède un arrière-goût de « Mute » venant tout droit de « Sin/Pecado » - souvenez-vous, l’un des titres qui plombent le rythme de cet excellent album – en moins lourd, tout de même !
« Mare Nostrum » revient à « Sons of Earth » et donc à « Luna d’inverno » avec des variantes suffisamment marquées pour éviter la vulgaire copie.
« Luna » évoque souvent « Capricorn at her feet » du très bon « Antidote », avec les chœurs féminins en plus ! C’est important, les chœurs ! Ca donne quelque chose de plus… je ne sais pas… théâtral (j’ai lu ça dans la chronique !)
« Best Forgotten » et « Atlantic » (en bonus) sont des morceaux plus convenus, qui semblent fermer la boucle. Ultime dénouement, un morceau d’ambiance avec des ululements évoquant à la fois le hibou, le loup et la baleine. Fameux.
On ne peut pas dire que Moonspell se renouvelle. Il se contente recycler, avec un certain génie, pas mal de ses anciennes idées, auxquelles il mêle des influences plus modernes, puisées ça et là. C’est la seule note négative de cet album. C’est parfaitement bien réalisé, mais au final, peu inventif.
C’est la compil’ la plus travaillée que j’aie jamais entendu !!
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