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Red Hot Chili Peppers
Blood Sugar Sex Magik
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le 27 Juillet 2015 par ADRI


En ce qui concerne les RED HOT CHILI PEPPERS, les deux premiers albums, c'était brouillon, "Party Plan" relevait pas mal le niveau et "Mother's Milk" enfonçait le clou malgré une production merdique. Ici, l'arrivée de Rick Rubin à la production de l'album (et qui produira aussi les suivants) marque un son propre et net, et bien sûr les musiciens sont tous excellents (même si Kiedis entre en course avec Aubert pour le titre de chanteur le plus faux de tous les temps). Tout n'est pas excellent, loin de là, il faut admettre que les titres comme "They're Red Hot", "Breaking The Girl" ou "Naked" ne sont qu'un gentil remplissage qui font pencher l'album dans le débit, et des titres bons comme "Funky Monks" ou encore "Sir Psycho Sexy" s'éternisent, et ce pour un disque déjà très long. Voire trop long, 17 titres faut arrêter... Mais le gros défaut de ce skeud, même si ce n'est pas vraiment de sa faute, est qu'il a servi d'alibi groove à toute une frange de metalleux ou de rockeurs : "T'as vu, moi aussi j'aime le Funk ! -Oui mais as-tu d'autres disques du genre ? JB ? SLY ? -Ah, heu... Non" et les RED HOT ont desservi la cause funky en proposant ce mix de Rock-Metal-Rap-Funk publicitaire contribuant à populariser la culture skate. Sauf que celui qui veut entendre du vrai Funk va voir ailleurs, du côté des METERS ou de FUNKADELIC, pareil pour le Rap à l'approche de la sortie du premier album de 2PAC, et le Metal je n'en parle même pas.

En fait, ce "Blood Sugar Sex Magik" est victime de son époque, qu'il assume cependant par tout ses pores : 74 minutes ! Des Bermudas ! Des "motherfuckers" comme s'il en pleuvait !" 1991 Quoi. On peut presque dire que l'album est aussi daté que les coupes de caniche du Glam Metal, les kilts du Rose en chef (vous avez vu à quoi il ressemble désormais ? Avec la mort de Carlos, il a du penser qu'il y avait un créneau à prendre). Et cette manie de surexploiter le format CD... Enfin, ce n'est pas le disque le plus long des RED HOT ("Stadium Arcadium" - ce ratage dure 120 minutes. Il est doublé l'enc*lé) et en relativisant, je préfère bien évidemment m'enfiler ce disque plutôt que les 2 x 1h15 des relativement catastrophiques "Use Your Illusion" sortis la même année mais cet avis n'engage que moi.

Dans la colonne positif du bilan cependant, on intègre l'enchaînement des deux premiers titres, ainsi que l'éponyme, "Suck My Kiss", "The Righteous & The Wicked", "Apache", "My Lovely Man", le titre éponyme et d'autres (quand je vous dis qu'il y a trop de titres)... Ou alors on donne dans le très bon : "Give It Away" bien sûr, mais aussi "I Could Have Lied" et "Under The Bridge" et son jeu de gratte aux variations HENDRIXiennes qui font tant son charme.

En résumé, même si cet album est un peu trop long, boursouflé, et un poil surestimé, le bilan verse bien dans le positif. Étonnamment, c'est quand les RED HOT s'éloignent de leur style de départ qu'ils deviennent les plus convaincants, et ce n'est donc pas pour rien que ce BSSM a propulsé le quatuor californien au rang de superstar. À tel point que John Frusciante, le guitariste, partira en raison de problèmes d'addiction à la came, gérant mal ce succès, et sera remplacé pour l'album suivant.

PS : Pochette infâme : concept sympa, résultat calamiteux.

le 04 Mars 2013 par ALBIRéO

Je ne noterai pas : c'est pas du Metal mais de la Fusion entre Funk, Pop, Rock et Rap ; rien de métallique, ou si peu...

Et je n'aime pas le Rap quand il est une fin en soi et, inversement, j'adore lorsqu'Anthony Kiedis chante vraiment. Donc, out les chansons rappées.

M..... , presque la moitié de l'album a disparu !! Allez : on repêche "Mellowship Slinky In B Major", condensé de cette Fusion avec en plus de l'inspiration. On jette son successeur "The Righteous & The Wicked" qui, dans le même état d'esprit, m'insupporte...

Reste une deuxième moitié chantée : de l'exceptionnel ("Under The Bridge", "Breaking The Girl") et du bien sympa ! Rien de mauvais dans cette facette de l’album car quand RHCP compose vraiment, c'est majoritairement bien trouvé.

"One Hot Minute" le prouvera avec éclat !

le 30 Novembre 2009 par MIKE CORLEONE


Allez, mea culpa ! Allergique aux RED HOT depuis mon adolescence car fan absolu de FAITH NO MORE (je sais c'est con mais c'est ça l'adolescence non ?), seul le sublime "One Hot Minute" trouvait grâce à mes yeux dû à la prestation époustouflante de Dave Navarro. Mais la bande à Kiedis a toujours selon moi représenté le côté Hollywood du rock, rébellion juste bonne à impressionner les convives des MTV Music Awards.

Pourtant, l'écoute récente de ce "Blood Sugar" a relevé quelque peu mon estime envers le combo. Les singles "Give it away", "Under the bridge" ou "Breaking the girl" sont bien entendu des classiques. Mais c'est la guitare de John Frusciante qui m'a le plus impressionné. Digne fils d'Hendrix (fils, pas successeur hein, faut pas déconner), son jeu de wah-wah vaut vraiment le détour. Mention spéciale pour le titre éponyme et "Mellowship". Sinon, un peu trop de titres funky-rock au style répétitif pour compléter l'album. Mais bon, l'esprit était là, ce qui n'est vraiment plus le cas.

PS: pire groupe vu en concert à l'occasion du festival de Werchter. Pour sauter dans les clips y'a du monde mais pour le reste...

le 05 Février 2007 par GUEHLYN


très bon album mais en-dessous de son prédécesseur à mon goût...

Le groupe pousse et nous sort des tubes, certes, et tant mieux, mais je trouve qu'il y a un peu de remplissage par moments...

Par exemple je trouve Under The Bridge sans plus perso, un peu trop pop.

le 30 Août 2005 par MARCO


Bah rien d'autre à dire si ce n'est que cet album est monumental; à mon avis LE classique de la fusion même un classique de la musique rock. Tous les titres sont excellents que ce soit les ballades (l'incontournable "Under The Bridge", "Breaking The Girl" et "I could Have Lied" où John Frusciante nous balance surement ses plus beaux soli) ou les titres plus énervés (l'hymne "Give it Away", "Suck My Kiss" ou encore "Naked In The Rain") ou les mid-tempo qui sont assez nombreux (le titre éponyme absolument jouissif ou "The Righteous & The Wicked").
Le groupe était à l'époque au sommet de son art avec un feeling et un groove omniprésent; le jeu de basse de Flea est par exemple impressionnant de finesse et de technicité.
Un très grand disque.













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