Pas déconnant, la théorie des deux écoles. On pourrait aussi parler d'école européenne, et américaine, sachant que les deux scènes ont des élèves des deux côtés de l'Atlantique. L'européenne étant plus rugueuse que celle de l'Oncle Sam. La provenance définissant souvent aisément un jeu, un style, et par là même situant le propos musical en question. Il y a des exceptions, bien sûr, et on trouvera des groupes à influence européenne aux States, et vice versa. M'enfin, tout ces petites théories se tiennent.
Va donc pour ATTOMICA, qui, provenance oblige, adopte la côté abrasif de la majorité des groupes Sud-Américains de rigueur, influence KREATORienne, donc (ouh, là ça se complique). C'est propre aux groupes Sud-Américains, qui n'ont souvent eus le choix qu'entre la version de "Pleasure To Kill" et celle du "Seven Churches" de POSSESSED, comme alternative crédible en cette période et se rattachant souvent à ces deux illustres albums pour faire simple et court.
N'oublions pas que les imports au Brésil ou au Chili n'étaient pas monnaie courante, et il devait être bien difficile de trouver le premier FORBIDDEN en Argentine.
Bref, ATTOMICA est un digne représentant de cette scène, et merci pour cette chronique qui rend justice à ces albums underground trop souvent oubliés.