Egalement acheté à sa sortie. En double vinyle puis K7.
Emerveillé par le packaging, le double album, Eddie et tout le tintouin, comme peut l'être un adolescent. Et toujours admiratif du produit.
Seulement, 35 ans plus tard, cela ne m'empêche heureusement pas de faire preuve d'un minimum d'objectivité.
Harris a trop longtemps prétendu que ce disque n'avait pas été retouché en studio. On sait maintenant que c'était faux et il ne s'exprime plus trop sur l'affaire, surtout depuis que Dickinson, avec qui les relations ont été toujours pour le moins contrastées, a balancé.
Dickinson, parlons-en. Sa performance est ici globalement à la ramasse. Voilà. C'est tout. On a le droit de le dire, de le penser : il rate en partie sa prestation. Après des centaines de dates dans les pattes, cela peut se comprendre, mais c'est un fait.
Après, inutile de lancer des cris d'orfraie. MAIDEN n'est pas intouchable. Heureusement. Après, le disque reste marquant en tant que symbole d'un Heavy Metal conquérant au sommet de sa popularité. Mais on peut comprendre les critiques.