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Iron Maiden
Live After Death
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le 18 Janvier 2021 par DERWIJES
A l'heure où j'écris ces lignes, nous sommes le lundi 18 Janvier 2021 et il est 01h du matin passé. Je dois me lever à 06h pour aller travailler et pour la troisième soirée d'affilée le voisin du dernier étage a invité quelques amis chez lui.
Comme toujours ils sont arrivés et repartiront en nous offrant une imitation plus vraie que nature d'un troupeau d'éléphants dévalant l'escalier. En attendant l'une d'elles à choisi ma porte d'entrée pour offrir à une amie une performance solo exclusive où elle barrit plutôt qu'elle ne conte ses mésaventures avec son compagnon, dont la trompe semble toujours finir dans les mauvaises cavités buccales.
Et comme toujours ils n'oublieront pas de signer le livre d'or de l'immeuble pour laisser une trace de leur passage, où plutôt, à défaut de livre ou de stylo, ils signeront avec des mégots et l'odeur qui va avec, des bouteilles vides et même quelques vomissures pour les plus enthousiastes.
Mais pas question de se laisser abattre : la musique adoucit les mœurs, parait-il, alors je tente de me relaxer avec du Jazz. Ça ne fonctionne pas. Même résultat avec le Classique, les musiques de Film et ma Playlist spéciale ballades. Tant pis, combattons le feu par le feu : j'enfile mon casque tout neuf au son qui dépote, je le branche sur mon téléphone et je lance "Live After Death". C'est mon remède de grand-mère que j'utilise depuis que je suis gamin. Le premier refrain de "Aces High" arrive que je headbang comme un malade, faisant sembler de chanter (ce n'est pas une raison pour rajouter au bruit ambiant) et en gesticulant avec une classe absolue (une certaine liberté artistique à été prise dans cette dernière phrase). Les coups d'énervement c'est comme les coups de fièvre, il faut les faire passer en transpirant un bon coup, et lorsque le solo final de "Hallowed Be Thy Name" se termine je suis bon pour une nouvelle douche. Mais pas question de s'arrêter avant "Running Free", et puis après il y a encore le deuxième CD !
Allez, tant pis pour la douche et le sommeil, me dis-je en recommençant depuis "Révélations" : la nuit ne fait que commencer !
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le 04 Août 2020 par ESKAPEESKAPE
Allez, à mon tour de mettre ma pierre à l'édifice.
Avec "Live After Death" on frôle la perfection.
On frôle parce que c'est le jeu du live : interpréter en condition d'urgence des compositions difficiles initialement enregistrées dans le confort d'un studio, avec des pauses clope et en plusieurs prises.
Ici point de cela.
Bruce Dickinson s'approprie des chansons (les deux premiers albums) qui ne lui étaient pas initialement destinées (tessiture, octaves, phrasé...), chante après X centaines de concerts d'une tournée mondiale éreintante ; les musiciens accélèrent le rythme et le tempo des titres ("Aces High", "Hallowed Be Thy Name"...) et un show égyptien dantesque accessoirise la scène...
Bref tout est là pour rendre la partie difficile ! et pourtant, pourtant, la sauce prend magnifiquement.
Dickinson pue la sueur, les guitares tranchent, la basse cavale, la batterie tue au possible.
Il est impératif d'avoir les deux vinyles originaux ou la cassette audio pour comprendre le ive dans son (fausse) intégralité.
AloLrs, certes le son n'est pas gonflé ou claquant comme on le ferait aujourd'hui, mais il est dynamique et suffisamment précis pour que l'on distingue chaque instrument dans les basses, les médiums et les aigus.
Le tour de force a été précisément de faire entrer autant de musique avec autant de détails dans seulement deux vinyles là ou sans l'audace technique des ingé-sons il aurait fallu trois disques !
Cette limite technique explique d'ailleurs qu'il ait fallu réduire le Live lors de sa première édition en CD (proprement scandaleux, heureusement réparé depuis).
Ce Live est un véritable best of à mon sens et pour avoir vu IRON MAIDEN à plusieurs reprises, je vous garantie que s'il y a des overdubs, ils sont purement cosmétiques et indécelables !
Pour finir, la pochette de l'album est une pure merveille artistique dont il est difficile de détourner les yeux.
À l'intérieur, les photos de concerts renvoient magnifiquement la magie de la tournée et le degré d'efficacité réclamée par une telle entreprise !
Un monument artistique et technologique !
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le 02 Août 2020 par VALEK
"Live After Death" est légendaire pour beaucoup de fans car il représente la période dorée des musiciens, c’est un virage important pour IRON MAIDEN dans cette période charnière. Les artistes sont effectivement des légendes mais Bruce Dickinson semble suffoquer de fatigue en tirant les refrains en longueur. Les musiciens assurent pourtant le Show à la perfection avec un Dickinson qui essaie de faire illusion. La splendide pochette et les contextes actuels y sont pour beaucoup dans le succès de cette entreprise. La quatrième étoile accordée représente le résultat de cette performance avec un Dickinson épuisé tournant dans le monde entier. 4/5 de notation.
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le 05 Mai 2020 par MUSTIS 666
Après METALLICA, c'est au tour de "Live After Death" d'opposer fervents supporters à ceux qui ne le voient pas comme un classique, voire le jugent médiocre.
Habituellement, on a droit au "combat" Dickinson / Di Anno.
J'ai découvert MAIDEN avec "Killers" - je ne médirai donc pas sur la (grande) qualité des deux premiers albums mais il faut reconnaître que Steve Harris a eu du flair car jamais Maiden n'aurait atteint son niveau actuel si l'ami Paulo bien imprévisible, était resté à son poste.
Pour noter "Live After Death", il faut aussi se replacer au moment de sa sortie.
Maiden venait d'achever sa tournée la plus phénoménale (Powerslave Tour) et venait de sortir selon moi, son plus grand chef d'œuvre en studio.
Pour mes amis et moi, "Live After Death" a été une bombe car tout y était : une pochette mythique, une superbe set list, une vidéo qui faisait date, des morceaux plus pêchus que dans leurs versions studio ("Powerslave" et "Revelations") et une production énorme.
La prestation de Dickinson est excellente mais pas parfaite - n'est ce pas l'intérêt du Live ? On reproche à KISS (et à plein d'autres) ses overdub et quand un Live est sincère, on s'en plaint… Comprenne qui pourra.
Dickinson a eu l'intelligence d'adapter son chant avec le temps et sans doute serait il à la peine sur "22 Acacia Avenue" et plein d'autres… De nouveau, ce n'est pas le débat.
En résumé, "Live After Death" est à classer dans le top 5 des Lives mythiques.
Ce n'est que mon avis mais je le partage !!!
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le 05 Mai 2020 par BIFIDUSMETALLUS
Bonjour à tous,
Un très bon live, qui a sans aucun doute marqué à l'époque, la mise en scène et le show en lui même ayant du beaucoup jouer. Mais il n'est pas exempte de défaut. Dickinson est à la ramasse sur "Aces High" (et probablement sur d'autres titres mais c'est ce qui m'a le plus marqué) et la setlist, encore une fois avec le recul, manque cruellement des titres des deux albums suivants (c'est normal hein, mais maintenant qu'on les a...). Défaut corrigé lors du "Somewhere Back In Time Tour" sur lequel Dickinson offre une performance bien plus convaincante. Je préfère d'ailleurs sa voix actuelle, timbre plus chaud et globalement plus maîtrisé, ce qui me fait d'ailleurs préféré les "Rock In Rio" et "Death On The Road" (et puis moi j'aime Janick Gers).
Concernant les overdubs, franchement ça ne me choque pas. Les conditions live sont tellement difficiles à gérer, surtout à l'époque j'imagine, entre les retours musiciens aléatoires, la réverbération de la salle, la qualité de la captation etc... et puis t'es pas en train de vendre un vulgaire bootleg. Et c'est pas comme si c'était si éloigné de la performance réelle (pour les avoir vu un paquet de fois, c'est quand même ultra propre globalement).
En résumé, un bon live pour l'époque, culte car c'était l'un de premiers de cette envergure, mais MAIDEN fera encore mieux par la suite.
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