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Uriah Heep
Demons And Wizards
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le 01 Novembre 2014 par RAMON


Objectivement "Demons And Wizards" est le meilleur album du HEEP (cela même si mes plus gros émois sont pour "Magician's Birthday" et "Salisbury"), celui aussi dont la production passe le mieux aujourd'hui si on se réfère à la période dite classique.
Jerry Bron avait la main-mise sur ce groupe et installé Ken Hensley sur le trône, ce qui se révélera être à double tranchant. Ce groupe aurait mérité (ou du ?) de faire appel à un autre producteur, qui ne soit pas propriétaire du Label dont il était devenu un pilier. Le mélange des genres c'est forcément périlleux, et le HEEP ne sera toujours et au mieux qu'un second couteau. LED ZEPPELIN est intouchable mais DEEP PURPLE (lequel possède quand même une longueur d'avance) et BLACK SABBATH feront de meilleurs choix. Par contre au niveau du blindage il semble indestructible.

Mais revenons au disque qui se présente revêtu d'une fabuleuse pochette peinte par Roger Dean, dont l'univers illustre parfaitement celui du HEEP emprunt de fantasy.
Quand la première face s'achève, on se dit qu'a entendu que de l'inoubliable pour peu qu'on soit sensible à cette musique."Circle Of hands" par exemple, qui la conclue en grandes pompes mais savant tout en magnificence, est la petite sœur de l'épique "July Morning" parue sur l'opus précédent. En mieux.
Et puis vient cette deuxième moitié, au moins aussi solide, avec ce final grandiose. "Paradise/The Spell", un machin vraiment Prog, plus que "Salisbury" mais en (un peu) moins de temps, une prouesse au niveau des enchaînements avec l'utilisation d'un accord dissonant pour lancer un premier crescendo menaçant et lourd qui précède un fondu enchaîné sur un versant pop comme pouvaient le faire GENESIS ou YES, lequel débouche sur un passage planant qui lorgnerait plutôt vers PINK FLOYD avec solo d'Hensley à la slide, avant l'arrivée d'un piano mélancolique qui lance une mélodie vocale clairement posée sur laquelle "Byron" donne une interprétation de toute beauté, enfin la conclusion se fera très pop, Beatlesienne en diable, du grand art.

Une autre particularité de cet opus (et non la moindre), c'est qu'en dépit du fait qu'on a droit à un (déjà) énième changement de line-up rythmique en direct avec l'entrée de Gary Thain en lieu et place de Mark Clarke lequel pourtant cosigne et joue sur "The Wizard", un titre toujours d'actualité sur les set-lists du groupe aujourd'hui.
L'arrivée de Gary Thain, l'homme qui m'a fait écouter et aimer la basse, va provoquer de gros bouleversements en terme de trame sonore, faire du HEEP, un groupe de hard encore plus atypique, car désormais l'instrument prendra le pas sur la guitare et sera carrément mis en avant. Gary Thain joue des mélodies, balance des contrepoints avec un jeu aux doigts aérien, fluide et limpide. On devine le virtuose mais l'homme sait donner ce qu'il faut au bon moment sans trop en faire. Le jeu idéal pour s'inscrire dans l'identité baroque de la musique,qui la renforce tout en y laissant son sceau et de fait la pousse à évoluer. Ni Wetton, ni Daisley n'auront cette grâce qui sied tant à ce groupe, contrairement à Bolder.
Lee Kerslake, débarque lui aussi, son importance et sa longévité dans le groupe ne sont plus à démontrer.
La formation reine est née avec "Demons And Wizard" et mine de rien, elle allait sortir quatre disques et un Live en deux ans ce qui pouvait être considéré comme assez long en terme de stabilité pour une formation qui n'allait la connaître que longtemps après, loin des spotlights mainstream et des Dieux (encore) vivants des 70's. Au moins, il a l'air en forme. Les seconds couteaux ne sont donc pas nécessairement totalement maudits. Les démons et les mages/sorciers n'en ont pas fini d'en découdre.

le 01 Novembre 2010 par PAPY


De la pochette onirique à la dernière note de musique, cet album est une pure merveille qui jette un pont entre le Hard Rock et la Progressive Music, des années avant la vague Progressive Metal. Souvent taxé, complètement injustement , de "sous-DEEP PURPLE", ce groupe propose ici une musique bien plus élaborée que celle du groupe de Blackmore. URIAH HEEP tisse ici avec talent des climats envoutants desquels n'est pas absente une agressivité intelligente et élaborée, ponctuée de sublimes harmonies vocales.
J'ai découvert cet album il y a environ 20 ans et je ne m'en suis jamais lassé. Je dois confesser qu'aux toutes premières écoutes, je n'avais que moyennement goûté cette musique qui s'est par la suite imposée à moi comme une véritable source de félicité ! Avec le recul, je pense que c'est la complexité de l'art d'URIAH HEEP qui fut en partie la cause du succès moindre du groupe par rapport aux locomotives du rock de l'époque. Cette musique demande de la patience pour être apprivoisée, mais on ne le regrette pas par la suite !

le 04 Octobre 2008 par JC


6min 39 s sur paradise/the spell, rien que les 4 minutes qui vont suivre justifient à elles seules l'achat de cet album. A chaque écoute c'est la claque absolue, une guitare qui sort de nul part et un piano qui égraine quelques notes de pur bonheur.
Le reste est très bon.
Pour moi le meilleur album avec Salisbury.

le 10 Août 2008 par ERWIN


Un album fracassant! "Easy livin" est un méga classique. "The wizard" est touchante à souhait. David exagère peut-être un poil sur l'influence de "rainbow demon" sur le black viking, mais il est incontestable que cette song sonne déjà black, superbe en tout cas.
"Paradise" est sublime et bien supérieure pour moi à "Salisbury".
A part un "all my life" pas terrible , un album parfait.

le 19 Juillet 2008 par GUIGUI


Excellent, tout bonnement. Pas de faiblesses, les titres s'enchainent bien et sont de véritables perles de rock.
On mentionnera tout spécialement le fameux "Easy Livin'" avec ses cavalcades de claviers qui ont dû inspiré pas mal de groupes de speed et puis surtout "Rainbow Demon" un titre d'anthologie avec un refrain à tomber par terre.
Là encore, les titres acquièrent une dimension spéciale grâce à la voix de Byron. Quand on entend ça, pas de problème on reconnaît immédiatement le Heep. Ce sera moins inoubliable par la suite, malheureusement.
Par contre, je n'arrive pas à aimer les pochettes des albums du groupe! Trop brouillonnes. Sinon, c'est à écouter d'urgence bien sûr !













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