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Aquilus
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le 22 Novembre 2012 par YOJIMBO


Quelle turie... Merci de m'avoir fait découvrir cet album!

le 20 Novembre 2012 par ROCH SILVERFANG


Quelle magnifique découverte !

C'est typiquement le genre de pochette qui attire mon regard et me donne envie de jeter un oeil sur son contenu. Combien de fois, dans le grenier, ou dans la vieille masure en ruine, ai-je perdu mon regard dans les photos de mes ancêtres, identiques à l'image qui orne la couverture de l'album, immortalisant des scènes ancestrales, belles car simples et ornées d'hommes et de femmes, humbles paysans des vieux siècles ? C'est d'une main tremblante que j'ai saisis ce petit trésor, me préparant à une écoute dantesque, pleine de mélancolie, de nostalgie des temps passés et imprégnée de l'amour de la nature.

Loin de pouvoir utiliser tous les mots du jargon appartenant à l'univers de la musique, je décris toujours les visions, les émotions et les sentiments qui s'imposent à moi lorsque j'écoute un chef d’œuvre. Mais comment peindre un tableau d'une œuvre mélangeant autant d'éléments ? Il y a du Black Metal, certes, mais vraiment minoritaire... Les chœurs, les passages instrumentaux, orchestraux, acoustiques, les coups de guitare sèche, de piano et de musique classique ornent 80% de cet album, décrivant de magnifiques paysages... en sépia bien sûr ! Et pourtant, rien de pompeux, de théâtral ou d'épique. Beaucoup de noblesse, de fierté, de dignité, de tristesse, de mélancolie et de majesté. De nombreux passages émouvants.
Chaque morceau est infiniment varié, et le premier, "Nihil", reflète assez bien tout ce qui va suivre. Il dure 14 minutes (ce qui est dans la moyenne des chansons de Metal païen/Black Atmo) mais ces 14 minutes semblent passer à une vitesse fulgurante. Un intro black et des passages symphoniques, acoustiques (guitares et piano), planants. La seconde partie du morceau, uniquement instrumentale, part dans des teintes un poil plus épiques.
Le reste de l’album alterne entre ces ambiances posées et ces passages plus agressifs qui restent vraiment minoritaires. On notera en particulier "In Lands Of Ashes" entièrement instrumental et, "Latent Thistle", aux teintes plus Black, mais qui se conclut d'une manière folk presque joyeuse.

Cet album dantesque dure bien 1h20. J'ai commencé à perdre ma concentration vers la fin, et c'est vrai, on pourrait lui trouver quelques longueurs de trop. Ce n'est pas le genre d'album qu'on se repasse en boucle plusieurs fois d'affilée, mais au contraire, qui se savoure petit à petit, réservant son lot de belles surprises à chaque lancement.

4,5/5, le 0.5 en moins à cause de ces longueurs. N'hésitez pas à jeter un œil dessus !













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