Encore une offrande de choix livrée par nos amis teutons.
Par rapport aux efforts précédents, la forme change quelque peu - une production qui casse tout (encore plus nette et plus puissante... peut-être trop parfois), quelques arrangements de cordes ou de piano par-ci par-là, un peu plus de passages post-coreux (de là à évoquer de la Pop Rock, ça me fait tout de même sourire !) - mais toujours le même fond, le même propos.
Du Black new school qui se moque des poncifs 90s, très axé sur la mélancolie sans pour autant délaisser la haine fondatrice.
Ça blaste sec (et c'est rien de le dire, le batteur est véloce mais sait également varier à merveille), c'est aussi parfois bien rugueux, mais le sens de la mélodie qui pique là où il faut est toujours présent.
Alors certes, ça n'a rien à voir avec du black "à l'ancienne" (100% pur haine label rouge, que même que j'ai 16 ans et que je suis plus "evil" que toi !), mais ça reste tout de même bien vigoureux !
En gros, de l’atmosphère qui prend aux tripes, de la maîtrise, du défoulement, et même parfois une petite larmichette qui pointe au coin de l’œil.
Non, vraiment, c'est un sacré disque.
P.S : un brin moins "immédiat" que les précédents.
Davantage de temps est nécessaire pour en extraire la substantifique moelle.