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5 commentaires notés [?]
Baroness
Yellow & Green
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le 10 Octobre 2014 par RIKKIT
Oui mais BARONESS fait pas du Stoner.
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Par Nightfall In Metal Earth
Sur ce dernier album encore moins. J'ai pas encore changé les genres. Pour des potes ils font du DIRE STRAITS Metal donc on est pas dans la merde.
Bref. C'est dur.
ENENRA.
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le 10 Octobre 2014 par CREEPING MESSIAH
Ah ah, super commentaire de nabomouette (mais d'où vient ce nom ?), surtout la conclusion... Je ne ferais pas aussi lyrique, et tu as bien résumé le truc : pourquoi faire deux CD quand le premier n'est déjà pas 100% essentiel ? Des bons titres, tous cités par nabomouette, ce qui fait peu. Perso, je ne trouve même pas que ça sonne Stoner. J'aime quand même le son très 90's.
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le 09 Octobre 2014 par NABOMOUETTE
A vouloir faire plus hipster que hipster, BARONESS a fini par se planter. Comme prévu. Déjà le bleu était un peu plus lisse que le rouge, qui malgré ses énormes qualités se présentait lui-même comme une version adoucie de "First" et "Second", comme si les deux EP avaient été passés à la machine avec dose maximale d'assouplissant. Bref, comme prévu, donc, le jaune et le vert font dans le Metal gentil. Le Stoner c'est cool : ça groove, ça permet de chanter en voix claire sans renier complètement sa virilité, ça ose quelques grosses guitares, et ça plaît quand même à tout le monde.
Un genre de manuel pour apprendre à mettre son cul entre deux chaises, je vous dis.
Bon. So what ?
Mettons de côté l'ultra-lissage du son, si vous voulez bien. Personnellement je trouve ça dommage, mais BARONESS n'a pas pour autant perdu tout intérêt, ce serait hypocrite de juger uniquement le changement de style. Reste donc une grosse heure de Stoner moderne, aux vagues relents Sludge, et surtout sérieusement FM. Et quand ça fonctionne, ça fonctionne très bien… mais seulement quand ça fonctionne. C'est-à-dire grosso modo sur 4-5 titres : "Take My Bones Away", "Sea Lungs" (tuerie), "Eula", "March to the Sea", et un ou deux autres sympathiques. Titres qui, déjà, ont le mauvais goût de se trouver tous sur la même face… autant dire que du coup, si le disque jaune est plutôt satisfaisant, son collègue verdâtre est d'un ennui terrible. Premier gros problème de ce double album, donc : pratiquement la moitié est à jeter. Ce qui me permet d'enchaîner sur le second problème : comme tout est pensé sur le principe du "tube", les chansons peuvent être séparées sans problème, ce qui ne contribue pas à mettre en valeur les moins réussies… qu'on finit par avoir juste envie de sauter.
Troisième problème : la pochette, qui aurait pu, mine de rien, sauver un peu le truc. Mais là, désolé, trop c'est trop. Les grosses barbes, c'est bien, mais ça finit par cacher le visage : BARONESS s'est laissé manger par sa propre pilosité faciale. Et ils l'ont bien méritée - la faciale, pas la pilosité.
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le 11 Octobre 2012 par RIKKIT
J'ai franchement apprécié cet opus, son ambiance éthérée, se mélange pop/rock alternatif et ses touches progressives. Mais c'est le genre d'album qui met son temps à offrir ce qu'il contient, plusieurs écoutes sont nécessaire.
Concernant la pochette, je la trouve splendide, j'ai acheté l'album sous forme de LP, et bien je ne suis vraiment pas déçu.
Après j'avouerais que l’œuvre manque de moment fort, excepté peut être le duo "Cocainium"/"Back Where I Belong", donc pour moi il ne mérite qu'un (beau) 3.
Une petite curiosité qui vaut la peine d'être entendue au regard des œuvres antérieures, car qu'on se le dise, maintenant BARONESS fait du Rock.
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le 11 Octobre 2012 par BLEY BLEY
Moi qui attendais cette chronique, me voila bien déçu.
Pour ma part cet album se place dans la continuité du groupe et n'amène en rien le coté papy un peu grossier dépeint par le chroniqueur.
Je suis assez friand de sludge et je trouve que BARONESS arrive à cerner une facette particulière de la pesanteur sonore qui au fil des albums s'est affinée.
J’emploie ce terme mélioratif, car là où certains appellent à une sorte de perte de rythme néfaste(et je peux comprendre ce point par rapport à un "fan" passionné des premier E.P du groupe et d'un sludge plus nerveux de manière générale), moi j'en appellerais à la puissance de la cohérence.
"Yellow And Green" est cohérent comme les albums d'avant, l'idée des couleurs est très bien maitrisée car si elles sont dans leurs titres des couleur simples; rouge jaune, vert, il n'en est rien sur la pochette. C'est une décision chromatique qui s'applique alors à la teinte de l'album et je trouve que le résultat offert par "Yellow And Green" est surprenant.
L'impression de se baigner dans un champ de narcotique vaseux, où l'effet du jaune opium vient troubler la petite vase marine; si bien qu'une fois à l’intérieur on s'y sent bien voire même très bien... Un délice.
D'un point vue moins onirique, je ne trouve pas l'album parfait et je n'en trouve pas de parfait non plus dans la discographie de BARONESS.
L'effort de composition et surtout du son, qui, selon moi, est plus abouti qu'auparavant (mention spéciale au chant qui a beaucoup changé et en bien selon moi) font de ces deux albums un travail musicale maitrisé à écouter, que l'on soit friand ou non de sludge.
Mais la je peux comprendre que pour un "fan" voir BARONESS se calmer, n'est pas un bon signe.
Moi je serais plutôt d'avis de l’écouter sans forcement espérer à chaque morceau qu'un riff colérique ne survienne.
Par contre je ne comprend pas cette attaque honteuse sur l'artworks des quatre albums.
Parce qu'une peinture ou un dessin se doit d’être parfait théoriquement sinon il est à jeter ?
Je n'irais pas jusqu’à dire que ce sont des chef d’œuvres, mais dire que l'on aime pas parce tout le monde trouve que s'en est un, est une réaction un peu hâtive et prétentieuse, surtout que le dessin n'a pas été fait par un manche à balais photoshopé.
Je suis peintre et j'aimerais bien avoir la patience de ce mec pour faire ce qu'il fait, étant très fan de Mucha et de l'art nouveau en générale je me devais de ne pas laisser passer une telle attaque.
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