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Whiplash
Ticket To Mayhem
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le 08 Décembre 2023 par DJINN


Perso j'adore le premier, déjà commenté. Celui-là je le kiffe un peu moins, riffs un peu trop épileptiques ("Walk The Plank", "The Burning Of Atlanta", et quand on n'a pas bien apprivoisé l'album, on jurerait que c'est le même). Mais dans l'ensemble ils sont bien foutus, et l'album pas si linéaire, il y a du mid-tempo ("Last Nail In The Coffin") plus souvent qu'à son tour, plein de petites intros calmes. Je suis aussi assez fan des soli bien rapides de Porcaro.

Je comprends qu'on trouve ça trop simple, mais je trouve injuste que certains se pâment devant du Punk ultra basique (MINOR THREAT, RAMONES) et m'expliquent ensuite que WHIPLASH ça vaut rien : WHIPLASH c'est du Thrash Punk, et sur ce disque finalement pas que.

S'ils s'étaient marketés en groupe de Crossover comme D.R.I. ou SUICIDAL TENDENCIES, ils auraient pu le faire. Ils n'y ont pas pensé ces bêtas.

le 10 Juin 2010 par CANARD WC

@ MOI : Quand je me rends compte que les lecteurs lisent mes chroniques de travers, ça me fait toujours un peu bizarre.

@ LE MOUSTRE : Ouais c'était pas évident de trouver du combustible (rien que les MAIDEN, j'ai bien galéré pour pouvoir tous les écouter à l'époque enfin bref). Je crois me souvenir que JF avait eu le vinyle de WHIPLASH sur une brocante. Et le son d'un vinyle enregistré en direct sur une Chrome aie aie.

Ce que je note par contre, c'est que psychologiquement cette impression de dégoter un truc "rare" mettait bien souvent l'auditeur-archéologue dans une disposition d'esprit plus favorable que ne le méritait la chose.

le 10 Juin 2010 par LE MOUSTRE


Voilà un groupe resurgi du fin fond de la préhistoire Thrash, 1987; le temps des K7 chrome (en 90 svp, car pour la durée d'un album, on pouvait en rentrer 2, un par face ; d'ailleurs, ça devait être fait exprès, non mais) et des K7 metal (les bien nommées !).

Bref, ne nous dispersons pas : je me souviens, en 1987 donc, d'une pub sur un mag Français (HARD FORCE) où la pochette, sympa au demeurant du moins bien dans l'esprit, était étalée au milieu d'autres groupes de l'époque. Faut dire, que c'était le temps des découvertes, l'affirmation d'un style, et de nombreux combos cartonnaient bien (BREAKING THE SILENCE, ULTRA VIOLENCE pour les plus connus). Pourtant, dans une quête désespérée du groupe qui tue que personne connaît dans le département (eh oui, fallait pouvoir la ramener aux concerts avec un truc bien underground dans la voiture), un album un tant soit peu Thrash relevait de la recherche frénétique. Pas de MP3, pas d'Internet, pas de MySpace en ces temps reculés.

Donc, pas de WHIPLASH, le disquaire du bled en question n'avait pas et les commandes n'étaient pas très fiables, malgré l'assiègement dudit disquaire tous les vendredi soirs (jour des livraisons, vous suivez ?).

Ce groupe est resté finalement underground en France (on dit trve maintenant), et le restera : qualité finalement pas top (d'accord avec Canard), pas de style spécifique, prod à oublier, pas de morceaux réellement mémorables.

Alors, tant pis, finalement, à l'époque, j'ai économisé 80 balles... investis dans "R.I.P." de Coroner, tellement plus jouissif. Ouf !!!

le 10 Juin 2010 par MOI

"Le lendemain, mon prof d’anglais me confirme bien que "Last Nail In The Coffee" ça veut bien dire littéralement « un dernier ongle dans le café » et qu’y a pas de jeu de mot ou de sens caché à capter."

Il y a peut-être une sorte de sens caché vu qu'on peut considérer ce titre comme un jeu de mot sur l'expression "Last nail in the coffin" (le dernier clou dans le cercueil).













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