Mon cher Fredouille,
Je suis très honoré que tu m'adresses ainsi cette chronique !
Hélas tu as raison mon ami, c'est la crise. Moi, INMORIA, j'ai voulu investir, j'ai cru en une entreprise à fort potentiel de croissance.
Las ! Un premier résultat satisfaisant, une équipe dirigeante fort prometteuse, et patatra le jeu des chaises musicales à commencer : exit le brillant Charles Rytkönen. Oui, c'était bien le risque avec une joint venture comme INMORIA...
Bon, une tête chantante ne fait pas tout au sein d'un conseil de musiciens, alors j'ai donné sa chance, certes rapidement, à la dernière production de l'enseigne suédoise. Bof bof. Oh c'est sûr, ce sont de vrais professionnels, ils ont déjà monté des boîtes fort sérieuses par le passé. Ahhh, du solide avec un rendement régulier, des titres de fond de portefeuilles rentables à long terme, des trucs presque connus seulement d'initiés à la limite du délit. Mais cet opus ne m'a pas convaincu. Trop commun, trop direct, trop répétitif, voire un poil assommant et brouillon (la prod en effet), le business plan est si évident qu'il n'est plus guère excitant. Et la voix de Charles qui permettait d'avoir une longueur d'avance sur toute concurrence n'est plus.
Je sais que je n'ai pas étudié le dossier bien longuement, mais le bilan est là, et je n'ai pas spécialement envie d'y revenir. C'est la crise Fredouille, tu l'as dit. Toutefois, restons optimistes, tout n'est pas noir, j'ai encore découvert de belles valeurs récemment, sur des marchés lointains (VOYAGER) ou émergents (MYRATH) - merci Nightfall !
Amitiés,
Ted
PS : Dis Fredouille, j'ai noté il y a peu que tu avais chroniqué également les albums de CONCEPTION ! Décidément, on partage quelques goûts communs !! ... Bien que tu aies qualifié "Bow Down With Sorrow" sur "The Last Sunset" de titre tout-à-fait dispensable (arggg, j'adore ce titre !).
