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Blue Öyster Cult
Fire Of Unknown Origin
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le 20 Avril 2015 par TERRY


Un album prodigieux, juste la dernière chanson qui m'énerve un peu, des fois (pas toujours). A noter que la chanson-titre date des sessions de "Agents Of Fortune", elle y fut enregistrée dans une autre version (plus lente, chantée par Albert Bouchard, mêmes paroles) qui ne fut pas placée sur "Agents..." par manque de place, et dormira dans un tiroir jusqu'à la réédition CD de l'album (proposée en bonus). Le groupe réenregistrera la chanson en 1981, avec Eric Bloom au chant, c'est devenu...ce qu'on sait !

le 21 Octobre 2014 par TONIO

J'ai indiqué avoir acheté "No Remorse" de MOTÖRHEAD, non, c'était "On Parole" ! Petite faute, mille excuses...

le 15 Janvier 2012 par LE MOUNGEPEDOUN


Au milieu des années 80, nous partions en stage de ski et nos moniteurs de ski étaient des fondus de Hard! Un énorme merci au frère de Sisco qui après des cours de godilles la journée, nous faisait découvrir en guise de veillées, les 38 Spécial, les MOLLY HATCHETT et les B.O.C. avec ce "Fire Of Unknown Origin" !
Cet album frise pour moi la classe absolue. Certes il sonne relativement FM, ce n'est pas le plus complexe, mais il était parfait pour découvrir BOC et il est toujours parfait plus de 20 ans après pour écouter de la bonne musique !
Mais ce "Fire Of Unknown Origin" est tout de même très représentatif du style unique, inégalable et inégalé de BOC. Il comporte toutes les facettes, toutes les ambiances, toutes les atmosphères qui font de BOC un groupe gigantesque.
La mélodie dans "Burnin For You", "Vengeance", "After Dark" et "Sole Survivor", la finesse ultime dans "Joan Crawford", la noirceur et la puissance dans "Heavy Metal". Le titre "Fire Of Unknown Origin" annonce la couleur mais c'est surtout pour moi le morceau "Veterans Of The Psychic Wars" qui est le clou de cet album ! Tout BOC est dedans. A la finesse, à la mélodie, à la puissance et à la noirceur viennent s'ajouter une émotion, une ambiance quasi mystique, surnaturelle, et un coté psychédélique pour englober cette entité musicale qu'est BOC !!!
On peut ajouter à cela que les musiciens donnent l'impression de savoir tout faire. Et les concerts confirment cette impression : ils savent tout faire! Mais toujours sans en rajouter, avec classe et retenue. Avec passion pour la musique, avec passion pour le public.
Gloire soit rendue à Eric Bloom et Buck Dharma, seuls membres d'origine encore présents, qui après plus de 35 ans de carrière viennent encore nous faire vibrer dans ce désert Rock qu'est notre pays!
"Fire Of Unknown Origin", mon album préféré de ce groupe énorme et respectable, au sens propre du terme, qu'est BLUE OYSTER CULT.

le 01 Juillet 2011 par FEELGOOD


Contacté par les producteurs du long métrage d'animation Heavy Metal ("Métal Hurlant"), le BLUE ÖYSTER CULT se vit proposer la composition de chansons censées illustrer ces différentes séquences. C'était là l'occasion rêvée de recycler le morceau-titre (co-écrit avec Patti Smith) qui datait des séances d'"Agents Of Fortune" et se retrouve habillé ici d'une musique plus percutante, reposant sur des claviers entraînants et obsédants. Un rythme joyeux pour un texte sombre, bien dans la tradition du Cult.
Le lourd "Heavy Metal : The Black And Silver" aurait lui aussi dû rythmer ce cultissime dessin animé, tout comme l'insidieux Vengeance (The Pact), spécialement composé pour Taarna, l'un des moments-clés du long métrage...
Or, par un singulier coup du destin, les responsables du projet décidèrent - sans doute pour des raisons d'ordre commercial - d'utiliser des chansons composées par d'autres musiciens.
En définitive, la seule compo du BÖC retenue pour le film fut le grandiose "Veteran Of The Psychic Wars", troisième et dernière collaboration d'Eric Bloom avec l'écrivain Michael Moorcock, composition n'ayant pourtant rien à voir avec les histoires de Métal Hurlant ...
Qu'importe puisque ce "Veteran Of The Psychic Wars" illumine à la fois la B.O. et la première face de l'album "Fire Of Unknown Origin" ! De lourdes percussions, un synthé futuriste, tout cela crée une ambiance forte et prenante, sur laquelle se pose le chant résigné de Bloom...
Pour compléter le disque, à nouveau produit par Martin Birch, on ajouta l'entraînant "Burnin' For You", composé par R. Meltzer et Donald Roeser, et chanté par ce dernier. Il s'agit évidemment avant tout d'un morceau de guitariste et Dharma et sa guitare inspirée s'en donnent à cœur joie. Ajoutons que ce "Burnin' For You" aurait dû initialement figurer sur "Flat Out", l'album solo de Dharma. Sorti en 45t, il permit au groupe de renouer avec le succès et fit une belle carrière dans les charts américains.
Autre morceau de bravoure, le prenant Joan Crawford, inspiré de Mommie Dearest, l'ouvrage dans lequel Christina, la fille adoptive de l'actrice Joan Crawford en raconte des vertes et des pas mûres sur sa chère mère.
Quelques notes de piano, des paroles étranges ("The sky is filled with herds of shivering angels"), un chant tout d'abord faussement joyeux ("Joan Crawford has risen from the grave"), puis maladif, laissant place à d'inquiétants murmures crépusculaires ("Christina, Come to mother, Christina"), le tout sans jamais donner dans le grotesque !
Certes, "Fire Of Unknown Origin" contient aussi quelques compos moins mémorables, comme le pourtant excellent "After Dark", ou les bizarres "Sole Survivor" et "Don't Turn Your Back". Mais des arrangements subtils, des effets sonores astucieux contribuent toujours à assurer la réussite de l'ensemble.
Mention spéciale aux synthés intelligemment utilisés, toujours à bon escient (merci Allen Lanier) qui donnent une couleur très particulière à cet album jamais racoleur ou vulgaire...
En 1981, le BLUE ÖYSTER CULT avançait toujours mais pas dans le sens du vent. On est ici aux antipodes de la musique et de la démarche des groupes anglais de la New Wave Of British Heavy Metal qui commençaient à cartonner. La sobriété de l'ensemble, la qualité des textes, le refus de l'outrance conféraient au Cult un singulier parfum, totalement à part.
Ajoutons cependant que le transfert CD ne rend absolument pas justice au perfectionnisme du groupe et il est absolument scandaleux que "Fire..." n'ait toujours pas bénéficié d'une remasterisation digne de ce nom.
Réel succès commercial, "Fire Of Unknown Origin" permettra aux adorateurs de l'Huître bleue de récolter un dernier disque d'or aux États-Unis.

le 20 Mars 2011 par LUDOVICO


C’est au milieu des 80’s que je suis tombé par hasard sur cet album dans une foire aux disques. Il s’agit du seul vinyle que je me sois procuré uniquement en me basant sur la pochette qui m’avait assez impressionné par son aspect ésotérique. J’ai découvert BLUE OYSTER CULT totalement par inadvertance.

Racheté depuis en CD, je considère toujours aujourd’hui “Fire Of Unknown Origin“ comme étant leur meilleur opus et ce, d’assez loin.

Cet album allie modernité et finesse. Jamais le groupe n’avait auparavant fait montre d’un tel degré d’inspiration. Il s’agit ici d’une œuvre composée de titres essentiellement progressifs ne dépassant jamais la durée de cinq minutes et qui s’éloignent du monde du Metal. Mais la supposée baisse d’énergie qui semble se faire sentir à l’écoute de “Fire Of…“, à comparer avec leurs albums antérieurs, est contrebalancée par des atmosphères et des arrangements instillés de telle façon qu’ils en deviennent les éléments les plus importants et donnent une patte immédiatement reconnaissable à ce disque à part.

Les mélodies sont en tout point supérieures à l’album précédent et la production de Martin Birch explose tout sur son passage. Chaque instrument, chaque effet est placé là où il faut, personne n’empiète sur le terrain de son voisin et le résultat est tout simplement grandiose, limpide. Mais écoutez-moi cette basse… Quel son magnifique.

Le groupe, à cette occasion, se surpasse avec “Veteran Of The Psychic Wars“, le meilleur titre que BOC ait jamais composé. Il met en avant de façon encore plus appuyée tous les atouts décrits plus haut.

Les grands albums sont souvent des modèles d’équilibre entre le talent pour composer des titres qui tiennent la route et l’exécution des morceaux qui ne doivent pas se laisser déborder par la technique. Dans le cas présent, le temps d’un album, BOC aura réussi à produire ce que seuls les très grands groupes sont capables de réaliser à peu près un disque sur deux, à savoir un pur chef-d’œuvre qui n’oublie jamais le principal : des titres suffisamment denses pour que l’auditeur puisse y trouver matière à plaisir mais qui ne se dispersent jamais et qui restent toujours axés sur l’essentiel.

Un album que je conseille de réécouter à beaucoup de groupes de Metal Symphonique ou Progressif qui ont souvent la fâcheuse habitude de partir dans tous les sens.













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