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Demians
Building An Empire
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le 20 Avril 2020 par MR TINKERTRAIN


Chef d'oeuvre de Rock Prog frenchie, moderne et sensible.

le 15 Juin 2010 par BIGFISH


Je cite l'auteur : " J’avoue m’être posé la question de la légitimité d’une telle chronique sur NIME".

Sur NIME ou ailleurs, ce genre de chroniques n'a aucune légitimité. Quand on connaît le pédigree de l'auteur et ses critères (en gros, faut que ça saigne, que ça arrache et que ça défouraille dans tous les sens), on lui confie tout sauf des skeuds de rock prog'.

Ou alors on met une étiquette "Attention, anti-progueux de base" devant la chronique, pour avertir le lecteur novice et étranger à NIME, à la recherche d'informations dénuées de tout parti-pris.

Les arguments du sieur Canard se limitent à une série d'appréciations complètement subjectives, suivi d'un constat pour le moins étonnant - Tiens, oui, c'est pas du Metal, quelle découverte - réduisant ainsi à néant tous les critères d'appréciation cités précédemment ("agressions", "passages fracassants", etc.).

Je ne dis pas qu'un chroniqueur ne peut pas traiter de styles voisins de ceux qu'il écoute. Un oeil neuf ne nuit pas à la compréhension d'une oeuvre. Mais jeter en pâture à un chroniqueur un album à l'opposé de ses goûts musicaux, c'est du grand n'importe quoi.

Et pour prouver ma bonne foi, je concluerai en disant que je ne suis pas foncièrement fan de cet album, auquel je trouve moi aussi quelques longueurs. Mais globalement, on a là une oeuvre honnête (je rappelle qu'il s'agit d'un premier essai) et qui offre quelques beaux moments à qui sait prendre le temps de l'apprécier.
Non, la musique rock n'est pas que déflagration, explosion et rébellion...

le 11 Mars 2009 par JAY D'AIL


Je rejoins quelque peu les autres commentaires quant à la crédibilité de la chronique.
Je ne crois pas que c'est à cause d'un manque d'argumentation. Non, vous vous êtes ennuyés sur cet album, et vous nous expliquer pourquoi, c'est tout à fait louable dans le fond.

Je pense juste qu'il y a eu une mauvaise façon d'appréhender cette galette. Le premier paragraphe m'a paru limite choquant sur ce point là. "Une pochette qui rappelle des numéros de cirque nuls", "du Prog' à la noix"...
Avez-vous compris au moins le sens de cette pochette, de l'album ?
Quant au style, oui c'est sûrement du "Prog' quelque chose". Mais comme vous le dites, on s'en fout, et royal.
En fait l'album n'a effectivement pas vraiment sa place sur Nightfall, et le parallèle avec Porcupine Tree est assez juste.

Je comprends en tout cas que vous n'ayez pas aimé... Ah oui si vous vous attendiez à de la double grosse caisse à gogo, du riff acéré, des cris haut perchés, des soli véloces et une ambiance donjon & dragon, vous avez dû tomber de très haut !

Demians, c'est toute une ambiance, tout un concept. Le concept d'un homme qui avait envie de partager quelques choses. Des choses simples somme toutes, des sentiments et des impressions qu'on peut ressentir à un moment donné dans notre vie. L'ambition n'est pas de faire un concept album grandiloquent plein de philosophie comme pourrait le faire un Pain of Salvation, non c'est quelque chose de plus simple, mais qui va droit au coeur.
Cette simplicité se reflète d'ailleurs dans la musique, à part les deux morceaux fleuves qui ouvrent et concluent l'album, et Sapphire à la limite, les chansons sont plutôt directes, les structures évidentes. Il n'y a presque aucun solo. Ah ça oui, on est loin des clichés du Progressif, mais en tout cas on assiste à un travail sur les mélodies et l'émotion que j'ai trouvé réellement formidable.

Building An Empire est une oeuvre émouvante, faite avec les moyens du bord par ce monsieur tout le monde qu'est Nicolas Chapel, et qui a juste voulu vivre une expérience plus excitante dans sa vie pour sortir de la fameuse routine "métro-boulot-dodo". "Building An Empire". Comme cet équilibriste "à la noix" sur la pochette, il en a rien à foutre de n'avoir que 3 chaises à sa disposition et il va quand même faire quelque chose avec.

Vous avez aussi dit qu'il n'y a aucun titre à retenir... C'est à se demander si vous avez vraiment laissé une chance à cet album avant de le cataloguer comme "sous Prog' mielleux pompé sur PT" !
En tout cas, ça serait oublier The Perfect Symmetry et ses sublimes arrangements et ses quelques riffs imposants.
Ca serait oublier Shine et ses magnifiques guitares acoustiques.
Ca serait oublier Sapphire et son ambiance planante, reposante, mais captivante, ses arpèges magiques et sa conclusion musclée.
Ca serait oublier Naive et son mur de guitares dynamique et sa bonne humeur communicative.
Ca serait oublier Unspoken et sa douceur, et toujours ces incroyables mélodies et ambiances.
Ca serait oublier Temple qui accroche tout de suite avec ses lignes de chant entêtantes toujours avec cette ambiance un peu mélancolique et classieuse dans le fond.
Ca serait oublier Empire avec une ambiance toujours hypnotisante, et des mélodies simples mais touchantes.
Ca serait aussi oublier Sand qui offre un voyage musical trépident et plus mouvementé que ce qui est dit dans la chronique (on a même droit à des hurlements vers la fin !).

Enfin je conçois que l'album ne peut pas plaire à tous, mais en tout cas il a de très très fortes chances de toucher toute personne un tant soit peu sensible qui donne sa chance à ce Building An Empire.

L'album de l'année 2008, et un 5/5 bien mérité.

le 10 Mars 2009 par REALITY


L'arrogance des chroniqueurs dès qu'un album n'est pas à leur gout me fera toujours sourire.

Mon commentaire sera à l'image de la chronique, non constructif.

3,5/5 pour moi pour cette semi-révélation. Keep going Demians.

le 09 Mars 2009 par MADMAXX


C'est marrant quand on poste un commentaire sur NIME , avant de valider votre commentaire c'est inscrit "soyez le plus précis et constructif possible". Hors c'est tout sauf ce que fait cette chronique, qui est tout à l'opposé de ce qu'est cet album. Je ne lis rien de constructif dans cette chronique qui est même plutôt mal rédigée. D'accord les gouts et les couleurs se discutent pas mais rien que de lire le premier paragraphe, on sait que c'est pas crédible. Ecouter l'album parce que la pochette vous rappelle un truc débile, et admettre à en "parier une couille" que vous aurez affaire à un style qui ne vous plait dejà pas, c'est juste de la mauvaise foi. Pourquoi chroniquer l'album, alors ? C'est simple, uniquement pour casser le groupe parce que ça vous amuse. Et puisque ce style ne vous plait pas, vous avez du l'écouter une fois voire deux et arrêter là ... Belle preuve d'objectivité !!!

Cet album est riche, dense, les morceaux sonnaient tous pareil à mes oreilles aux deux premières écoutes, maintenant après des mois je suis incapable de trouver un point commun dans la construction des titres. Les subtilités se dévoilent au fil des écoutes, mais je sens que ce disque a tenu à conserver quelque chose de très mélodique et direct, ce qui est pas quelque chose que j'ai l'habitude de trouver dans les disques de prog que j'écoute, il a reussi à devenir de plus en plus intéressant au fil des ecoutes tout en étant ultra accessible. D'ailleurs, réserver ce disque au domaine du "prog", à la noix de saindou ou pas, et parler de vos "cons-frères", c'est réducteur et preuve d'une ouverture d'esprit digne de votre pseudo.

Cette chronique n'est pas crédible et n'a pas sa place ici. On peut être critique mais là c'est juste écrit pour faire la malin auprès de vos amis. Tant mieux, tant pis, on s’en fout, encore une victoire de Canard.
Maintenant les lecteurs écoutez ce disque, jugez par vous mêmes, prenez le temps de vous plonger dedans, parce qu'il y a de grandes chances que vous ne le regrettiez pas !!!!!













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