Voici l'arrivée d'un des plus grands chanteurs de Metal pour l'un des meilleurs albums de Metal !
Le groupe recrute en 1986 le jeune Michael Kiske, âgé seulement de 18 ans, car les membres aiment énormément ce que fait QUEENSRŸCHE, et notamment l'excellent Geoff Tate. S'ils avaient réussi à avoir Ralf Scheepers, peut-être que Kiske serait resté à jamais dans l'ombre...
Le groupe affine sa recette avec cet album, le côté brouillon du précédent effort disparaît ici et laisse place à une mécanique bien huilée. Michael Weikath souffrant d'une dépression nerveuse à l'époque, c'est Kai Hansen qui se charge de la composition de la grande majorité des chansons de l'album, alors qu'ils s'étaient équitablement répartis le travail sur "Walls of Jericho". Kiske et Weiki sont chacun à l'origine d'une composition.
"Keeper Of The Seven Keys Part 1" est une pierre angulaire du Speed Metal mélodique, qui inspirera de nombreux groupes par la suite. Les titres procurent un plaisir immédiat, c'est un album que l'on peut facilement apprécier à la première écoute, en dehors de "Halloween" qui, avec sa structure complexe émaillée de soli et de nombreux changements de rythme, demande quelques écoutes supplémentaires. L'album ne compte réellement que 6 titres, l'introduction et la conclusion étant vraiment courtes ; de ce fait, il n'y a pas de mauvais titres.
Des compositions de qualité, tirées vers le haut par le talent de Michael Kiske, qui aura influencé nombre de chanteurs par la suite. Un album majeur qui apportera au groupe un certain succès commercial et qui quasiment 30 années après sa sortie n'a rien perdu de son aura.