Gigantesque démo pour un groupe appelé à l'excellence. Je suis heureux que tu ais chroniqué cette superbe œuvre Possopo, mature, sensible, hargneuse. Du sang, des larmes, un combat perdu d'avance, déchirant mais nécessaire, entre romantisme noir d'encre et fatalisme sublime, d'un onirisme fantasmé touchant et transcendant.
Ce Black-là se joue avec les tripes, la tête et la sens de la composition, sans compter celui de l'éclectisme musical. Paroxystique dans ces montées en puissance (aaaah "Forget Not", quel délice !), ses tornades riffiques défrisant l'excellence et son violon bouleversant, complexe dans sa valse déchirante, NE OBLIVISCARIS assure à tout les niveaux, tout le temps, à chaque seconde. Quel batteur mes aïeux ! Quelles voix ! Quelle assurance ! Quelle basse bavarde, quel sens musical ! NE OBLIVISCARIS est d'une noblesse et d'une sincérité à faire pâlir la pierre anthracite d'un univers Black en manque d'honnêteté, de ciselage et de personnalité. (point trop n'en faut, le polissage n'est pas le genre de la maison, ahah. )
Finesse d'exécution, pertinence d'ensemble, justesse du propos et compositions stupéfiantes pour une démo, font de ce missile un des 3 meilleurs débuts que je n'ai jamais écouté dans l'univers Black. Un travail d'orfèvre, de musiciens. De vrais musiciens.
Admirable.