Ce premier EXODUS fait partie de ces albums que j’ai possédés à leur sortie et dont je me suis séparé vers la fin des années 80 à l’occasion des nombreuses foires aux disques qu’avait engendré la montée en force du CD. Mais pour autant je ne l’avais pas remplacé par un CD, certainement parce que, me recentrant sur l’essentiel, je n’avais pas estimé qu’EXODUS y méritait une place. Une erreur parmi d’autres. En fait si j’avais apprécié l’approche radicale du groupe je lui trouvais de ce fait une monotonie et un manque de différence entre les titres. Le chant de Baloff que j’adorais, teigneux, moins ado que James Hetfield comme le pointe bien Fred, étant grosso modo le même sur chaque morceau. C’est pourquoi de toute façon je n’aurais pas suivi leur carrière. Ce disque fondateur m’aurait suffi. Et finalement, à cause du regret de l’avoir revendu pour certainement quelques pièces ridicules, aujourd’hui, je me suis reprocuré ce vinyle en pressage d’époque, à prix d’or, pour le souvenir de cette période bouillonnante.