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Rosetta
The Galilean Satellites
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le 06 Janvier 2015 par MR LARSEN


Une véritable baffe.
Le jeu de batterie flamboyant de Bruce McMurtrie, la basse ronflante de Dave Grossman, la guitare mélodico-rugueuse de Matt Weed et le chant déchiré de Mike Armine forment une alchimie parfaite qui me laisse à chaque fois sans voix. Le Post Hardcore spatial à son apogée en bref.

le 08 Décembre 2014 par NABOMOUETTE


Tiens, j'ai pas encore noté ça. C'est pourtant un des albums les plus trippants de ces dix dernières années. En un seul disque, ROSETTA achève le Post-Hardcore planant, dans les deux sens du termes : ils poussent le style jusqu'à son expression la plus parfaite, et signent en même temps son arrêt de mort. L'harmonie des saveurs, entre brutalité minérale et douceur vaporeuse, est tout simplement parfaite, et donne toute sa mesure au voyage spatial que nous propose l'album. Le tout avec une inventivité admirable (doux Jésus, écoutez-moi cette batterie), surtout pour un premier album.
Dans le genre, eux-mêmes ne feront jamais mieux. Ni personne d'ailleurs. Amen.

le 16 Septembre 2012 par RAUM


ISIS dans l'espace ... mais pas que :

ROSETTA ne fait pas de la copie ... pas facile dans le Post-Core où les différences se jugent surtout sur le ressenti et l'atmosphère.

Ici l'immersion est instantanée et totale, on ressent à peine les G qui nous mettent en orbite, puis la sortie vers l'espace profond se fait sans difficulté, on reste béat dans le vide le temps de deux albums, car il y a 2 disques (je préfère le deuxième, plus écrasant ) !

Pour un premier essai, on frôle vraiment les étoiles...

le 12 Mars 2012 par YOAN P


Je suis bien plus fan de la première partie que de la seconde, c'est pourquoi je ne parlerai que d'elle.

On a droit ici a des envolées extraordinaires quasi à chaque morceau, un monde à part où notre pensée n'est plus maître. L'auditeur, dans de bonnes conditions, se laissera transporter sans résistance dans ce monde onirique et violent, simple spectateur d'un spectacle grandiose.

"Europa" est tout simplement magique, ce morceau est un des plus envoûtants que j'ai jamais entendu, une plongée on ne sait où, dans une contrée hostile et inconnue.

Cet album est à conseiller à tous ceux qui veulent être transportés, ne plus seulement apprécier la musique mais réellement la vivre.

le 30 Novembre 2010 par MYSTICMONKEY


"The Galilean Satellites" est une expérience jouissive.

Deux CD, excellents séparément, extraordinaires en écoute combinée.
Mêlant un Postcore aérien à un soupçon de Sludge et des bidouillages électroniques/ambiants dévoilant des paysages spatiaux, ROSETTA nous propulse à travers les étoiles avec le luxe d’un bel orgasme dans notre combi d’astronaute. Et encore, tout ceci est trop bassement matériel pour exprimer ce qu’on peut ressentir à l’écoute de cette galette qui fait imploser votre corps pour éjecter votre âme au firmament…

ROSETTA, ce sont de belles mélodies à la gratte faisant place à des envolées atteignant le mur du son, une basse présente, un batteur prolixe, et un chant hardcore puissant et terriblement, mais terriblement beau et touchant. Une musique qui vous entraîne du côté de Jupiter, mais désincarné : littéralement, une musique qui vous déloge vigoureusement de votre enveloppe charnelle et vous happe au détour des satellites, où l’essence de votre être ne faisant plus qu’un avec la poussière céleste se laisse porter par les courants étourdissants que charrient les musiciens. Explosif, mais également grisant et capiteux, TGS vous offre un voyage des plus dépaysants vers un ailleurs qui se veut tout autant les contrées sombres et spacieuses des alentours des satellites galiléens que la douleur de votre propre introspection : en somme, ROSETTA parvient à mêler avec une maestria rare deux composantes essentielles du Sludge/Postcore qui font souvent la différence entre le disque bien exécuté et le chef-d’œuvre. Même s’il y’a du ISIS là-dedans, ROSETTA joue sa musique avec brio et une personnalité certaine qui font de leur disque, loin d’une simple resucée, un vibrant hommage à leurs influences – qu’ils reconnaissant d’ailleurs volontiers – tout autant qu’une galette majestueuse et fabuleuse qui mériterait de faire date dans le sérail de la musique extrême.

Pleinement d’accord avec la chro, en somme.

La bande de Mike Armine s’inscrit en trois disques parmi les ténors du genre.
5/5 pour moi. Et j’incite toutes les personnes intéressées à franchir le pas : vous ne serez pas déçu[e]s.













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