 |
|
Moyenne établie
sur la base de
12 commentaires notés [?]
Gris
Il Était Une Forêt...
| |
|
|
le 13 Novembre 2008 par NICO
Bataille de chiffonier pour savoir ce qu'est Gris...
Ben, j'en sais foutre rien. Ce que moi savoir, c'est que moi vient d'écouter les 4 morceaux de leur myspace et que moi trouve ça très, très mais alors très loin d'être la daube infâme que nous vend l'auteur.
NON, désolé mais cet album n'est pas "une crotte en plastique", 1/5 me paraît tout à fait injustifié.
Le son est bon, le chant est bien, les compositions sont correctes.
3/5 pour les morceaux que j'ai écoutés.
|
|
|
|
|
le 08 Juin 2008 par ONCLEGUUD
@ My Reygada : Très beau point de vue. J'essaie un maximum d'être objectif et pour cela, plutôt que de jeter aux orties ce disque dès la première écoute, j'ai multiplié les écoutes afin de percevoir un maximum de choses...
Je crois tout bonnement ne pas être réceptif à ce genre de disques : Je n'en chroniquerais plus. Vous devrez supplier Possopo hehe.
@ Sosso & Erzfeld : Je n'ai jamais dit que GRIS faisait une musique simpliste... Ce sont de bons musiciens même. Peut-être pas de bons compositeurs par contre...
- Je n'aime pas cet album, je le trouve mauvais, mais je ne dis nulle part qu'il ne doit pas plaire aux autres. Il ne me plait pas et j'en donne les raisons, je vais à contre-courant de tout le monde qui jette des fleurs à ce groupe, qui à mon avis, n'en mérite pas tant. Je crois que "tout le monde" justement se laisse emporter par l'enthousiasme de quelques-uns uns, sans porter plus de regard critique sur l'objet... J'essaie donc d'être ouvert, j'écoute quelque chose qui à priori ne me séduira pas pour voir si cela me plaira : En fin de compte, non. donc je dis pourquoi...
- Je n'ai jamais dis que le Black Dépressif était mauvais : Il ne l'est pas, vu qu'il est à l'heure actuelle l'un des sous-genres du mouvement des plus écoutés. Non, je dis simplement que je ne l'aime pas et je le considère trop éloigné de ce que je donne comme définition du Black Metal.
Erzlfeld : J'ai l'impression de revoir ici une attitude bien commune aux forums : Ne dis du bien que de ce que j'aime, le reste est nul. On me reproche ce que l'on fait soit même en somme...
@ Frost : On a tous ses chefs-d'œuvre et ses disques qui nous emmènent loin, ailleurs, sur un autre monde et je suis content que Il Etait Une Forêt te fasse cet effet.
D'autres disques que tu n'aimeras certainement pas me font cet effet : Tu ne critiqueras pas cela j'espère ?
Musicalement. Guud
|
|
|
|
|
le 08 Juin 2008 par ROUGE
Gris ce n'est pas du Black dépressif ! Ce n'est pas non plus du Black nihiliste certes, car il s'agit au contraire d'un Black qui prend sa source dans la souffrance, l'écrasement et l'impuissance.
La différence est grande entre celui qui renonce à lutter par paresse ou lâcheté, et celui qui, dépassé par le mal qui le terrasse, s'effondre dans des râles de souffrance et des gémissements, en regardant au loin une libération qu'il n'atteindra pas. Et ce ne sera pas faute d'avoir lutté.
Gris ce n'est pas le Black de la condescendance qu'on nous sert bien trop souvent, c'est celui de l'expérience, de la douleur, c'est ce cri du survivant qui observant les dépouilles autour de lui y trouve encore une raison de vivre. Le cri sacrificiel qui sait que par le glaive coulera la vie, le cri du martyre écorché qui sait que la délivrance est à ce prix.
L'heure n'est pas au renoncement, mais à la sueur et aux larmes. L'heure n'est pas non plus à la haine, car de possibilité de se venger, il n'y a pas.
Il faut subir et endurer, survivre et espérer... Gris n'est pas un cri de désespoir jeté à la face du monde, c'est un cri de souffrance... Une souffrance qui ne masque pas suffisamment la beauté pour qu'elle puisse être oubliée.
Gris c'est la couleur des pavés qu'il faut soulever pour bâtir on ne sait trop quoi. Une construction où, ni la haine aveugle, ni le renoncement du dépressif n'auront leur place, pour ces hommes là, la quête est vaine. Ils périront de leur dénégation.
|
|
|
|
|
le 08 Juin 2008 par FROST
J'ai découvert GRIS, fin 2007, et Il Etait Une Forêt fut pour moi une véritable révélation. En effet, depuis le dernier opus en date, Neurasthénie, le pas est conséquent. Nos canadiens jouent la musique que j'ai toujours attendue, celle que je recherche depuis si longtemps.
Ce skeud est bien plus que du Black Metal, c'est un style indescriptible, ultra personnel et extrêmement mélancolique, qui vous emporte dans un autre monde. Un monde où la beauté pure ("Le gala des gens heureux" ; "Veux-tu danser ?") côtoie le désespoir, la souffrance et le repli sur soi ("Il était une forêt..." ou encore "Profonde misanthropie").
Comment ne pas avoir abordé dans cette critique le dernier sublime titre entièrement acoustique de près de 10 min, concluant merveilleusement bien (et avec beaucoup de culot) cet album ?
Mais que dire d'Icare le chanteur (ou plutôt hurleur) écorché vif ? Jamais un chant ne m'a jamais paru aussi expressif. Pour moi, seuls des artistes comme Varg Vikernes ou Herr Morbid (Forgotten Tomb) lui arrivent à la cheville.
Il m'est donc tout bonnement impossible d'imaginer qu'un vrai amateur (ouvert d'esprit) de BM (au sens large du terme, pas seulement du blast à la Marduk ou Funeral Mist) ne puisse pas apprécier le chef d'œuvre que viennent de nous pondre Icare et Neptune.
Oncleguud ne me semble en effet pas avoir écrit cette chronique en toute objectivité, mais en partant avec des aprioris. En ce qui concerne les paroles des chansons, s'est-il seulement contenter de lire les titres des chansons ou les a t-il réellement toutes lues ? La première option semble plus plausible car la qualité d'écriture est tout bonnement indéniable (Lisez les diverses interviews qui le confirmeront également), et forme un atout de plus pour cette formation décidément très originale (contrairement à ce que peut dire la chronique).
Mais il est bien évident que l'écoute de cet album ne peut se faire que dans un état d'esprit bien particulier (dépressif si possible (!)) pour ressentir toute la beauté et la souffrance qu'il contient.
Bref, "Il Etait Une Forêt..." est l'album de ma vie, ce que je ressens lors de son écoute est ineffable. 7 titres qui suintent la douleur, dégoulinent de mal-être, mais qui s'élèvent également vers des sphères célestes, et nous font prendre du recul sur notre existence. Et ce, avec une justesse rare.
Que dire de plus ? Rien, si ce n'est de s'incliner devant un tel monument...
|
|
|
|
|
le 08 Juin 2008 par ERZELD
J'avoue avoir du mal à comprendre ta démarche Guud.
Lorsque tu chroniques du black archi underground et quasi inaudible, tu encenses la simplicité, tout de suite elle devient un objet de transcendance, une intention absolue de l'artiste pour revenir à la pureté du genre, les racines de la haine ou je ne sais quoi... Et lorsqu'elle se trouve dans un album qui dévie un poil de ta vision à toi du black, tout de suite cela devient non pas un "petit" défaut, mais une sorte d'argument ABSOLU quant à la médiocrité de l'album.
Derrière un élitisme visible dans ton discours, je te trouve finalement plus qu'arbitraire, comme tu n'as pas l'air de voir que, chez GRIS aussi, cette simplicité, ce côté répétitif est tout à fait voulu, et que chez certaines personnes, il fait un effet.
Quand j'écoute ILDJARN, je trouve ça chiant au possible, sans fond, sans forme... Si je venais le dire en commentaire, tu me dirais un truc du genre "ah c'est sûr ILDJARN fait une musique transcendante réservée à des gens surqualifiés qui savent interpréter la subtilité de la galette"... Mais si moi je te tiens le même discours sur du FORGOTTEN TOMB ou du GRIS, accepteras tu ce genre de remarque ?
Si tu n'as pas aimé ILDJARN en premier lieu, que, comme tu dis, ce n'est qu'au fil du temps que tu t'y es fait, pourquoi ne pas avoir accordé à GRIS le même honneur ?
Tout simplement parce que, dans ta tête, le black dépressif est de toute façon mauvais, et que deux semaines d'écoutes (ou moins) sont suffisantes pour tirer une conclusion que cet album répétitif, bah c'est de la merde.
Je m'en fiche un peu que tu casses cet album, je regrette juste que tu ne traites pas les albums de la même manière selon qu'ils viennent d'une scène que tu apprécies à la base ou non.
C'est ça que je trouve regrettable, car c'est pour moi la condition sine qua non pour reconnaître un bon chroniqueur.
|
|
|
|
| |
