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Ugly Kid Joe
As Ugly As They Wanna Be
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le 06 Février 2022 par FRED

Oui, le bassiste est bon, de même que les autres musiciens.
Par "faiblard", j'entendais non pas le niveau technique global. J'évoquais l'absence de "plus" apporté par la musique de ce disque dans le style pratiqué et pour l'époque concernée, ainsi que l'imagerie puérile et un peu forcée que tente d'imposer le combo pour essayer de se démarquer du lot des autres groupes US de même acabit et de camoufler par la même occasion son absence de véritable identité musicale.

le 01 Février 2022 par SWISSIDOL


Un grand vent de fraîcheur à l'époque. Rien que le guilleret single "Everything About You" valait l'achat. Mais il n'y a pas que cela : "Madman", "Whiplash Liquor" font du bien par où ils passent. Et, pour Fred qui disait, en 2020 sur ce site, que le niveau était au ras des pâquerettes, je l'invite à nous restituer certaines lignes de basse par exemple ("Funk Fresh Country Club").
Vraie note : 2,5/5 car la fête est trop courte.

le 17 Mai 2020 par FRED


Un groupe qui semble avoir marqué.
Mais franchement, qui s'en souvient encore vraiment, à part quelques anciens combattants ?
Je persiste et signe : le niveau global est faiblard, et on a plus affaire à un "one hit Wonder" qu'à autre chose.

le 16 Mai 2020 par BAAZBAAZ


Pendant les premiers mois de 1992, les deux rois du Metal aux États-Unis sont NIRVANA et... UGLY KID JOE.

Ce sont deux succès tardifs : "Nevermind" et cet EP "As Ugly As The Wanna Be" sont tous deux sortis à un mois d'intervalle à l'automne 1991, suscitant tout d'abord une certaine indifférence. Mais début 92, c'est l'explosion : "Smells Like Teen Spirit" et "Everything About You" sont les deux singles à la mode et se croisent dans les hauteurs du Billboard (le seul critère à l'époque pour savoir quelles sont les chansons qui cartonnent).

L'histoire du succès de NIRVANA est connue. Celle de UGLY KID JOE mérite d'être rappelée : c'est un film, Wayne's World, qui a tout déclenché en imposant un sorte de nouvelle culture Metal en bermuda, à la croisée de BLACK SABBATH et d'ALICE COOPER, qui incorpore les nouveaux tics musicaux et culturels de l'époque. Pendant un temps, tout le monde s'y retrouve : on écoute aussi bien du Grunge, du Funk Metal (la "Fusion") que du Hair Metal vieillissant. Ceux qui pensent qu'un genre a chassé l'autre oublient parfois qu'il y a eu une coexistence éphémère.

Les sommets sont sans doute atteints le 11 avril 1992 : la B.O. de Wayne's World est en tête des charts américains (on croise sur ce disque autant CINDERELLA que les RHCP et SOUNDGARDEN), "Nevermind" est à la troisième place et "As Ugly As They Wanna Be" est quatrième (Garth BROOKS s'est intercalé !). Le Black Album de vous savez qui est sixième, et "Blood Sugar..." de vous savez qui aussi n'est pas loin. C'est tout un monde, toute une culture à la croisée des chemins, qui atteint ainsi son âge d'or.

UGLY KID JOE est alors naturellement considéré comme le petit dernier de la bande, et son avenir est incertain. Mais à une époque où chaque mois apportait quelque chose de nouveau aux fans de Metal (et au monde entier, si l'on regarde les chiffres de vente), cet EP, porté par son single sympathique et un peu agaçant, s'intègre parfaitement dans le paysage.

Reste que son contenu, entre reprise de BLACK SABBATH et tentative Rap Metal, est très discutable sur le plan artistique. Le groupe sera bien meilleur sur album. Mais il y a ici une forme de désinvolture qui, adossée à de gros riffs gras et entraînants, reste encore aujourd'hui tout à fait recommandable.













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