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Hate Eternal
I, Monarch
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le 01 Novembre 2010 par NEVERENDINGMAZE


Avec cet album, j'ai pris une gigantesque claque dans la figure, je commençais à douter de la capacité du métal à proposer quelque chose de neuf, de tout point de vue, du son, comme de la composition. J'en rêvais, HATE ETERNAL l'a fait, le son a la qualité de ne pas sonner trop lisse, trop aseptisé comme beaucoup de groupes actuels, ce qui n'empêche pas la production de rester très propre, celle-ci rend entièrement service à la composition.
Quant à la composition, HATE ETERNAL se trouve dans une démarche qui je pense, consiste à pousser plus loin les frontières du brutal death metal, en brutalité bien sûr mais aussi en qualité de composition, chaque titre est unique, jamais on ne s'ennuie, et le seul défaut que je trouve à cet album (qui est un de mes albums préférés) est la baisse d'intensité à partir de la 6eme piste, celle-ci est légère et on reste toujours maintenu en haleine par le travail de sieur Rutan !

le 07 Avril 2008 par INHUMAN


Du bel ouvrage que ce troisième méfait d'Erik Rutan et sa bande. Sans être aussi dithyrambique que le chroniqueur je dois avouer que Hate Eternal propose ici un grand cru de brutal death metal.

Le moins qu'on puisse dire c'est que ce disque en impose : déjà par sa production aux petits oignons. Extrêmement massive, surpuissante, propre, claire : PERCUTANTE. Un son propice à faire office de cache-misère, heuresement c'est loin d'être le cas.
Toujours aussi ancré dans sa démarche extrême, le monarque s'est paré de subtilité tout à fait bienvenue : instruments exotiques, ambiance nettement plus exploitée. Le riffing de mister Rutan délatte le parquet mais on était déjà au courant, par contre le voir proposer des lignes de chant plus entraînantes est déjà plus surprenant. En témoigne ce Behold Judas et son riff principal très accrocheur. Roddy est incontestablement l'un des tout meilleurs batteurs de death metal de la planète, c'est loin d'être une exagération quand on écoute l'album : jeu varié, blast beat monstrueux, inventivité et précision en prime : impérial. Le bassiste se fait assez discret et n'a pas le charisme vocal de son prédécesseur mais le bonhomme remplit son office ni plus ni moins.

Globalement les compos avoinent et restent dans la droite lignée de celles de KOAK. Ultra rapides et totalement jouissives par ces riffs reconnaissables entre mille et cette voix caverneuse à souhait.

Très bon album, ces gars savent faire du death mais outre les minces innovations absolument rien au monde ne remplacera LA touche Cerrito qui fit du premier album le sommet discographique d'Hate Eternal.

le 14 Février 2008 par DRUMETAL


Avec ce troisiéme album, Hate Eternal trouve enfin sa personnalité, avec une atmosphère plus "sincère", une musique étonnament plus variée mais toujours aussi brutale et une production au niveau du talent des musiciens. L'ensemble est plus sombre et entrainant, ce qui fait le charme de cet opus... Etrange qu'est un groupe de brutal death ayant une atmosphère aussi bien prononcée, (quoique Nile se débrouille bien aussi, mais dans un registre bien différent). C'est l'album qui m'a fait découvrir le brutal death. J'me souviens que ma mére m'avais confisqué le skeud...^^

5/5













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