Je repense encore à ce soir d’octobre où j’ai lu pour la première fois cette chronique. Je connaissais Paysage d’Hiver, j’écoutais déjà sa musique, je ne comprenais pas pourquoi pendant si longtemps personne n’en avait parlé comme j’aurais aimé en parler, comme d’un voyage au bout de la nuit. Car l’éponyme appartient sans conteste au black et pourtant s’en distingue par un je ne sais quoi d’unique, un long cheminement de la douleur au bonheur si bien évoqué par le chroniqueur. Alors merci à lui de m’avoir aidé à mettre des mots, un texte, sur cette musique, j’ai ainsi pu la faire découvrir dans mon lycée à ma prof de… français et j’ai eu 16/20 pour mon exposé. C’est pour dire combien le style, la manière de dire, comptent lorsqu’il s’agit de faire découvrir quelque chose qui pour tout un tas de (mauvaises) raisons est mal connoté : je ne vous apprends rien en vous disant que le black metal, dans l’esprit des « gens », évoque dans le désordre les profanations de cimetières, la mode du noir comme couleur pour s’habiller, les pentagrammes et.. une musique à laquelle beaucoup refusent carrément la dénomination de « musique » et encore moins la vertu de permettre de voyager par l’esprit. Eh bien à l’échelle de ma classe, en grande partie grâce à l’aide du texte de la chronique, j’ai pu faire apprécier le black et au-delà changer la perception du metal… mille mercis au chroniqueur pour son talent et longue vie à Nime !!