Oui cet album n'est pas mal du tout ! La chronique est bien représentative. Heu... Danny Elfmann, bof, bof, les fans du compositeur-chéri de Tim Burton passeront leur chemin, car il n'y a pas de quoi s'emballer sur ce détail-là. Par contre, il y a effectivement quelques sonorités "LACUNA
COIL" (premières secondes de Globus Hystericus). Rassurez-vous pour les non-fans (que je suis) c'est juste ce qu'il faut.
La plupart du temps, c'est une voix haineuse, pleine de rage, mais diablement maitrisée à l'instar d'Angela Gossow (Arch Enemy). Les chansons d'Agonist demandent plusieurs écoutes, car les premières secondes ne livrent qu'une approche très approximative de toute la durée du morceau. Si vous n'aimez pas trop les démarrages de chaque tune, soyez patients, car vous risquez d'être surpris jusqu'au dernier break. En effet, Agonist surprend par des ruptures de style (des sonorités indoues comme sur "Chlorpromazine") des ruptures de rythme (vous entendrez des cavalcades à la
Maiden sur ... sur quoi au fait ? Mince je sais plus !! ), puis des envolées lyriques qui me rappellent parfois
la voix de Sara Djezabel sur l'excellent "Nexus polaris" de COVENANT. Parfois même, c'est carrément des guitares à la Zakk Wylde. Si !
Le piano discret à la moitié de "Sentient", puis ses notes cristallines 30 secondes plus tard, soudainement laminées par une batterie qui mitraille à tout va... Miam, quoi de meilleur ?
Heureusement que "Swan Lake" nous donne un instant de répit.
Quant à la fin un peu abrupte des morceaux, c'est assez vrai. Comme s'il se faisait tard et que nos lascars ne pensaient plus qu'à leur bière. "Chlorpromazine" en pâtit un peu. Pour la question à 1000 euros, qui pourra enfin nous
révéler ce que The Agonist signifie ?
Allez, un 3.5 / 5, arrondi à 4, même si demain c'est lundi...