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| Le 01 Mai 2020 |
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| | | VOIVOD - PHOBOS
Ne tient-on pas là le dernier grand album de VOÏVOD ?
Le dernier où VOÏVOD explore des contrées extra-terrestres, expérimente tout un tas de sons bizarres sur les guitares… et quelles guitares !
Piggy est à son zénith, pour l'un des meilleurs albums de VOÏVOD… !
C'était bien avant que VOÏVOD ne se contente de sortir des albums "fan-service"... !
Et, autre chose, Eric Forest était quand même un bien meilleur chanteur (et hurleur) que Away… !
Le chant de Snake est parfois franchement pénible et ultra-monocorde depuis son retour dans VOÏVOD…. ! Déjà que ce n'était pas forcément le point fort du groupe, dans son âge d'or.
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| Le 01 Mai 2020 par LeMoustre (visiteur)
Réponse : Non, depuis le dernier album en date, parfaite synthèse de la discographie du groupe avec des compositions abouties et dignes de l'époque 1988-1993. Si la période Newsted est globalement moyenne, son départ et le recrutement post-Piggy ont permis de retrouver le grand VOÏVOD, avec "The Wake".
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| Le 01 Mai 2020 par bibi (visiteur)
Justement, des albums "synthèse", VOÏVOD ne fait plus que ça depuis l'album éponyme de 2003.
La période Newsted a surtout été entâchée par les albums minables que sont "Infini" et "Katorz", chutes de studio "hommage" à Piggy, avec des morceaux de seconde zone.
Sinon, l'album VOÏVOD en tant que tel est plutôt pas mal.
Mais si guitariste remplaçant Piggy est loin d'être un manchot, il me semble quand même prématuré d'affirmer que les derniers VOÏVOD arrivent à la cheville de "Nothingface", "Phobos" ou "The Outer Limits", car n'est pas vraiment pas le cas. Le savoir-faire est toujours là, mais la magie a bel et bien disparu après 1997.
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| Le 21 Mai 2020 par LeMoustre (visiteur)
C'est un avis, il y en a d'autres. Au moins aussi crédibles, mais libre à chacun de préférer telle ou telle période, sachant qu'Eric Forrest a ensuite fondé son propre groupe, basé à Toulouse. Si "Target Earth" manque de charisme et de liant, "The Wake" est un vrai excellent disque, cité dans de nombreux tops parmi les fans et non-fans et digne des meilleurs moments du groupe, sans l'effet culte qu'il aura peut-être dans quelques années.
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| Le 22 Mai 2020 par bibi (visiteur)
Que VOIVOD ait fait des efforts sur "The Wake", pour varier un peu les tempos, le chant de Snake, les guitares, pour en faire un album plus varié et plus aéré que tout ce qu'a pu sortir VOIVOD depuis quinze ans, c'est un fait.
Je ne nie pas les efforts et le travail effectué sur "The Wake", c'est le meilleur album de VOIVOD depuis… "Voivod" (2003).
Car, soyons franc, The Wake n'est ni meilleur, ni moins bon que l'album éponyme de 2003. La magie n'est plus là. Même si évidemment, ce n'était pas difficile de faire mieux que "Katorz", "Infini" et "Target Earth".
D'ailleurs, je rappelle qu'à la sortie de "Target Earth", la presse criait déjà à la "résurrection" de VOIVOD, au grand retour du VOIVOD thrashy et nucléaire. "Target Earth" n'avait pourtant rien d'extraordinaire - mais rien de honteux non plus !
Bref, à chaque nouvel album de VOIVOD maintenant, on nous fait le coup du "grand retour" en force.
Mais avec The Wake, on reste loin du retour de la grande inspiration de VOIVOD, l'inspiration des "Nothingface", "The Outer Limits", "Phobos" est quand même loin.
VOIVOD est simplement devenu un excellent "tribute-band" de... VOIVOD. Chewy a bien appris sa leçon à la guitare, et récite ses gammes "voivodiennes" sur le bout des doigts. On va pas se mentir, depuis le décès de Piggy, VOIVOD est bel et bien devenu un "tribute-band" de VOIVOD, alignant des albums "fan service", proposant à chaque fois une "synthèse" de la carrière du groupe.
Les fans sont satisfaits, c'est l'essentiel. Mais "The Wake" et "Target Earth" ne resteront pas dans les annales. Et ils ne terniront pas non plus la légende de VOIVOD, contrairement à "Infini" et "Katorz" qui eux étaient vraiment mauvais.
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