Absolument rien à reprocher à VOLBEAT avec ce 3e opus : les Danois creusent leur sillon d'un power métal où la voix tient la place d'un véritable instrument. Michael Poulsen a en effet un organe toujours aussi beau, sensible, ourlé d'un velours impénétrable. Ajoutons à cela un vrai sens de la compo et voilà ce "Cadillac blood"... Le titre phare laisse d'emblée pantois avec sa gratte acoustique en intro, ses gros riffs et ce break pour mieux repartir. Voilà qui doit pulser fort sur scène. On peut reprocher une trop grande homogénéité dans les albums de VOLBEAT, pas de titres qui ressortent franchement. C'est une façon de dire aussi que le groupe fait peu de remplissage. Sur cette galette "Wild rover of hell" ou "Maybellene I hofteholder" sonnent comme de sacrés tubes métal. Le premier a d'ailleurs (comme" Still counting") de sacrés réminiscences METALLICA. Mais l'intelligence du groupe, c'est d'apporter une vraie touche, une identité. Un commentaire parler de tristesse dans VOLBEAT, je crois plutôt à une certaine mélancolie, comme un vague à l'âme, comme une soirée arrosée d'aquavit dans un bar pourri de Copenhague. C'est pour cette sauce rock'n'métal si particulière que j'espère que le quatuor va continuer dans cette voie et gagner des fans. Déjà de plus en plus nombreux.