Aujourd'hui, je m'attaque à l'un des groupes les plus originaux du XXIeme Siècle : MESHUGGAH.
Et tout particulièrement ce "ObZen" , peut-être parce que c'est le seul MESHUGGAH que je possède en définitive.
Quoiqu'il en soit, ce groupe reste musicalement assez mystérieux même à l'heure actuelle (Qu'est-ce que c'est comme genre? Death expérimental? Thrash déjanté? Proto-Djent?) et divise pas mal la communauté Metal (C'est génial, ce sont des génies, fallait y penser! VS C'est moche, fade, on arrive pas à suivre!
On entre doucement dans la valse frénétique déstructurée des Suédois avec une petite intro...La cymbale de Haake résonne...BOOM! On y est, "Combustion" ouvre le bal déjanté d'une bien belle manière, suivie par un "Electric Red" peu mémorable et en demi-teinte, puis vient "Bleed".
"Bleed" c'est l'archétype "meshuggesque". Ça groove, ça claque, et si vous essayez de taper des mains en rythme, vous risquez d'en mourir. L'éponyme "ObZen" repousse les limites du jouissif (ce riff, mon dieu, CE riff!)
Mais voilà. Au bout de presque une heure, il s'en passe des choses. "ObZen " exténue l'auditeur à coup de "chugchug", une linéarité hallucinante, appuyée par la voix de Jens Kidman qui vous lessive le cerveau.
Morale de l'histoire : on ne sort jamais indemne d'un MESHUGGAH. Mais restons positifs, cet opus possède de bons titres qui font d'ObZen un album cohérent, fort, mais beaucoup trop homogène...
