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The Gathering
The West Pole
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le 14 Novembre 2011 par ZHURONG


THE GATHERING est un groupe que j'ai beaucoup écouté durant les années 90. A l'époque de "Mandylion", "Nighttime Birds", ou encore "How To Measure A Planet", cette musique mélodique et mélancolique, parfois puissante, parfois douce, surmontée de la sublime voix d'Annekke, me permettait de reposer oreilles et cerveau entre les assauts furieux d'un quelconque groupe de Death suédois et les vrombissements furieux des pionniers du Black Metal norvégien.

Après avoir lâché l'affaire avec THE GATHERING, une perte de vue progressive bien involontaire d'ailleurs, il y a de cela 10 ans, me voici de retour en ces contrées familières avec la découverte depuis quelques jours de ce "The West Pole". Enfin familière, pas tant que ça, car la musique des Néerlandais a bien changé depuis tout ce temps. De Metal, il n'en reste guère, quand à Anneke, elle a pris la poudre d'escampette... Malgré cela, le travail de THE GATHERING reste parfaitement identifiable. Même s'il a pris des contours plus rock, plus calmes encore parfois, même si la voix de la nouvelle venue Silje Wergeland nous conduit aux frontières de la pop par moments, le groupe n'a rien perdu de son âme et continue de proposer autant de petits voyages dans des mondes cotonneux et mélancoliques.

La musique est globalement belle, souvent accrocheuse, très facile d'accès. La simplicité apparente cache un grand travail dans la recherche d'efficacité, d'impact émotionnel immédiat. L'album n'est cependant pas parfait. Les meilleurs titres se situent à mon avis en tout début et toute fin d'album, permettant au ventre mou de s'étirer un peu en longueur sur les 3-4 titres centraux même si certaines fulgurances mélodiques bien senties permettent à notre attention de revenir dans le droit chemin (sur "Capital Of Nowhere" par exemple).

En résumé, "The West Pole" me permet de retrouver un ami du passé en bonne forme. Il a changé, mué, en quelqu'un de différent, mais dont l'identité profonde n'a rien courbé l'échine face au nombre des années.

le 14 Juillet 2009 par MARCO


Je l'ai souvent vu trainé dans la boue cet album! Et bien injustement à mon avis! Oui Anneke est partie, oui elle était géniale mais est-ce que ça empêche les guitares de René Rutten d'être superbes ou les claviers de Frank Boeijen de créer des atmosphères génialement planantes?
Pour parler de la remplaçante d'Anneke, elle s'en sort avec les honneurs et bien plus. C'est bien simple, au début je la prenais pour une vulgaire clone d'Anneke mais au fil des écoutes, on s'aperçoit que la belle a vraiment sa propre personnalité, moins démonstrative mais avec une fragilité plus affirmée. D'ailleurs elle a réalisé l'exploit de me faire oublier Anneke après quelques écoutes ce qui n'était pas un mince exploit vu que je suis un fan absolu de la chanteuse batave! Reste à voir ce que donne Silje en concert, sachant que c'était un terrain où Anneke excellait!

Et pour l'album... On sent que le groupe a juste voulu écrire de bonnes chansons sans se prendre la tête sur les expérimentations. Et ça donne un album bien équilibré, le plus rock depuis If Then Else; à mon avis c'est même son album le plus accessible avec un côté pop qui a fait et fera hurler certains. Certaines chansons sont d'une efficacité redoutable notamment "When Trust Becomes Sound" instrumental noisy avec des frères Rutten déchainés ou "All You Are" très accrocheur. "No Bird Call" est un morceau atmosphérique magnifique comme seul les Hollandais savent le faire avec un orgue et une batterie en sourdine créant une atmosphère mélancolique. "Capital Of Nowhere" sorte de rencontre entre "Cocteau Twins" et "The Gathering" est pour moi le chef d'œuvre de l'album. "A Constant Run" le finit de la meilleure des manières avec un final de toute beauté. Pour moi ce sont les 5 morceaux à retenir de l'album, même si les autres sont aussi très bons (bien que "Treasure" me saoule un peu).

Bref "The West Pol"e n'est pas un chef d'œuvre de la trempe d'un "How To Measure A Planet" mais est très bon, varié et accrocheur et montre un groupe qui, s'il a perdu sa chanteuse emblématique, n'en a pas pour autant perdu l'inspiration!

le 06 Juillet 2009 par CLANSMAN57


THE GATHERING est une valeur sûre pour moi, mis à part leurs débuts assez indigestes. Anneke s'en est allé, et alors?
L'occasion pour le groupe de recruter une nouvelle chanteuse avec un fort joli timbre qui s'adapte à merveille avec le style de ce groupe énorme. D'accord, c'est pas Anneke, mais il faut savoir accepter les changements de line up et profiter de la fraîcheur que cela apporte!
L'album est plus rock dans l'ensemble, plus direct (retour des grattes au premier plan),avec quelques morceaux atmosphériques dignes des morceaux auxquels l'assemblée nous avait habitués auparavant. Pas leur album le plus inaccessible, mais ça reste franchement excellent! Tant pis pour les mauvaises langues...Qu'ils essayent de composer des morceaux d'une telle qualité...ça serait rigolo je pense,lol

le 18 Mai 2009 par VTEC


Bon, le principal attrait de la sortie de cet album était de découvrir la nouvelle chanteuse de nos hollandais préférés.
Je m'attendais à du changement et ça n'a pas été le cas. Aux premières écoutes j'avais l'impression qu'ils avaient embauché un clone au niveau du timbre de voix. On demandait pas la chanteuse d'ARCH ENEMY mais un peu d'originalité ne m'aurait pas déplu.
Mais parlons de l'album en lui-même ... au delà du changement de line-up, il fallait montrer que sur le plan artistique le groupe existait toujours. Et bien j'ai beau réécouter et bof bof, ça sent le réchauffé, le déjà vu. Alors avec un clone au chant et un album sans surprise je ne suis absolument pas sublimé. Où sont passées les ambiances de How To Measure ? Où est passé l'émotion de Souvenirs ? Non, cet album est plat avec par moments des petites notes intéressantes, mais c'est beaucoup trop peu. A part le titre éponyme je ne suis vraiment pas emballé.
Et puis THE GATHERING sans Anneke c'est un peu comme MAIDEN sans Dickinson ou SEPULTURA sans les frangins Cavalera, Tintin sans Milou ...
Bref après SAMAEL, voici encore une déception, le prochain album sera déterminant ...

le 12 Mai 2009 par TONIO


"Puis, au fil des écoutes, ce petit quelque chose se dévoile, nous enchante, avant de nous posséder totalement. Et voilà, l'album passe en boucle, on l'adore."
Tout est dit. Le 1ere ecoute bof bof, intro sympa puis bof ... pus on ré ecoute et on commence a reperer un passage sympa puis deux, puis tout en fait :)
Enorme cet album ... j'aurai aimé le connaître avec Anneke au chant ...













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