Quitte à me fâcher avec tout le monde , je le dis d'emblée : WAOOOW ! Ils ont donné le max sur ce coup-là ! Evidemment, ça louche très fort du côté d'Evanescence. Et alors ? Ca en devient presque mieux ! Déjà les 2 premiers morceaux nous annoncent clairement la forme : Within, aimez-les ou quittez-les. C'est d'un mélodieux absolu, c'est pur, c'est beau, fichtrement émotionnel. Les notes s'enroulent, s'ouvrent sur un couplet, se ferment pour mieux éclore sur un refrain. La voix de Sharon sur le refrain de FROZEN me donne la chair de poule. Alors gnagna c'est commercial ? Un grand OUI ! Et un encore un plus grand ET ALORS ? Faut-il que Within se sclérose dans l'underground, aligne les enchaînements plats, qu'un chanteuse minaude ou fasse de l'opérette à 10 sous, histoire de ne pas intéresser trop les foules (c'est toujours mal vu des aficionados d'intéresser les foules. Parfois assez susceptibles, ils se sentent floués.) Mais c'est trop facile de fustiger un groupe qui a attendu son heure de gloire en se donnant les moyens d'y arriver, pas à pas. Un petit bémol (il en faut bien, sinon on va me prendre pour un agent de Sony) pour ALL I NEED, morceau un peu poussif et casse-pied que vient à peine sauver le violon sur la fin. Avec ce succulent HEART OF EVERYTHING, voilà Within racheté du moyen THE SILENT FORCE. Il manquerait plus que Sharon den Adel soit moche, pas de pot, elle est toujours aussi chouquinette. En tout cas, dans le booklet. Salut à tous.