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16 commentaires notés [?]
Blind Guardian
At The Edge Of Time
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le 30 Septembre 2010 par SIEGFRIED
Bon, très bon, mais pas excellent. Certains titres reprennent la lourdeur de "ANATO", mais d'autres, comme "A Voice In The Dark", nous font penser à "Somewhere From Beyond".
Si l'album était pourvu d'un titre du style "Valhalla", "Mordred's Song" ou "Mirror, Mirror", ce serait un album aussi bon que les légendes. Malheureusement, si le défaut de "ATITM" était d'avoir des mauvaises pistes, celui ci pêche par son manque d'originalité. "ATITM" avait "Fly" au moins.
Mais bon, très bon quand même. "Curse My Name" et "A Voice In The Dark" sont excellents et auraient eu leur place dans les mythiques albums du groupe.
Au sujet de "Sacred Worlds" et "Wheel Of Time", je dirais que le coup de "And Then There Was Silence" ne marche qu'une fois. Trop long, c'est trop long.
Le meilleur : "A Voice In The Dark".
Le pire : "Valkyries".
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le 22 Septembre 2010 par BEURG
Bien meilleur que "A Twist In The Myth", cet album me fait penser à "Imaginations From The Other Side". Les titres sont de qualité et il y a même de l'excellent ("Wheel Of Time", "Sacred Worlds"...). Homogène et sans gros points faibles, plus direct et speed que les errances de "A Twist In The Myth", continuant à expérimenter comme BLIND GUARDIAN en a pris l’habitude, cet album n’est pas aussi grand que ceux qui ont fait la légende du groupe mais reste un bon cru.
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le 21 Septembre 2010 par MR. AMEFORGéE
BLIND GUARDIAN ne progresse plus, le son et la technique sont à peu près les mêmes que sur les deux précédents opus. Il arrive un temps où un groupe atteint ses limites et se repose sur ses acquis. BAST a dressé quelques parallèles, en complément, un certain nombre de clins d'oeil font référence au passé: l'intro choucroute enragée de "A Voice In The Dark" renvoie clairement à "Valhalla", les notes de piano à la fin "Road Of No Release" ont un petit côté "Noldor", certaines lignes de guitare sur "Ride into Obsession" sont "soulforgesques", etc.
Pour autant, le plaisir que l'on éprouvait par le passé est réanimé dans une certaine mesure, grâce à quelques morceaux inspirés, même s'il est clair que l'album est inégal. Ce n'est pas comme si le groupe nous inondait d'albums, alors l'amateur en manque tend à l'indulgence.
Il est amusant de noter qu'on a tous nos dégoûts : "Valkyries" me semble la grosse erreur du disque, intro prometteuse qui débouche malheureusement sur un parpaing sans rythme, sans mélodie, qui table uniquement sur les choeurs flatulents. Ah si, une ligne mélodique quand même lors du couplet "destiny, "a spinning wheel" blablabla, mais j'ai l'impression qu'il s'agit d'un pastiche d'un air connu... que je n'arrive pas à resituer néanmoins.
Les ballades sont plutôt cools, "Curse My Name", sans guitares électriques, bénéficie d'un jeu de percussion maousse qui donne du muscle à la ritournelle médiévale, et sur "War of the Thrones", la prestation de Hansi parvient à transcender l'aspect Walt Disney bisounours qui se dégage de prime abord (Ah, ce "will I ever learn from the past, will I fade away?").
Pour moi, quatre morceaux se détachent du lot: "Sacred World" qui rappelle les grandes heures de NIME et d'ANATO ; je me permets d'ailleurs de ne pas être tout à fait d'accord avec BAST sur l'idée que ce morceau et "And Then There Was Silence" n'ont pas une structure traditionnelle : le côté étendu des titres donne l'impression d'une certaine profusion, mais on retrouve bien le schéma "Intro - couplet - refrain - (etc.) - outro" (à ce titre, ATTWS est sans doute le morceau long le moins progressif du monde). Le tour de force réside peut-être justement dans le fait qu'ils parviennent à faire croire le contraire.
Sans surprise, on citera aussi "A Wheel of Time", malgré ou grâce aux arrangements arabisants qui pachydermisent à l'envie. "Road of No Release", un peu plus progressif, rappelle NIME et, ma foi, le premier DEMONS AND WIZARDS : de bons couplets, un bon refrain, que demande le peuple ? Et pour finir "Ride into Obsession" qui est assez jubilatoire dans son aspect échevelé : rythmique violente et accrocheuse, choeurs débridés qui se battent contre un Hansi colérique et "pont + refrain" excellent : ça défouraille de la turgescence, on en voudrait encore!
Tout cela suffit à montrer par contraste la pâleur du précédent album, A TWIST IN THE MYTH, et je profite de ce commentaire bavard pour reconnaître l'avoir surnoté dans la chronique.
AT THE EDGE OF TIME est donc un album franchement sympa, à l'écoute duquel j'éprouve pas mal de plaisir, mais les grandes heures du groupe sont derrière lui désormais (à moins que le projet symphonique...).
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le 19 Septembre 2010 par VALANDRYL
Je suis assez d'accord avec Dark Bouffon sur le fait que la qualité des 2 titres orchestraux nuit à l'appréciation du reste, car le reste du disque est plus convenu, peu surprenant (quoiqu'on attendait surement pas un "Tanelorn" aussi bourrin en 2010), et donc assez classique de la part de BLIND GUARDIAN.
C'est un bon disque mais en effet trop déséquilibré. Ma note serait 3,5 mais je suis généreux, je mets un 4.
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le 18 Septembre 2010 par ELFHIR
BLIND GUARDIAN continue sa route avec un album qui représente l’évolution du son BLIND GUARDIAN. "At The Edge Of Time" a un son puissant. Les orchestrations sont grandioses et j'espère, seront retranscrites avec autant de majesté en live.
Hansi chante toujours de façon impériale, Marcus Siepen et André Olbricht sont de vrais ménestrels à la guitare, Frederik a rattrappé le niveau et la frappe de Balrog qu’avait Thomas Stauch (batteur du groupe jusqu’en 2004).
Tous les titres se distinguent sans difficulté, chacun est riche à sa façon ; la ballade "Cursed My Name" est correcte malgré son passage folko, pas meilleur que les classiques de BLIND GUARDIAN ("Bard Songs", "Lord Of The Rings", "Harvest Of Sorrow"). Cet album est à présent dans mon top 4 du groupe.
10 titres pour les fans de toujours, 10 pour ceux qui le deviendront, 10 pour ceux qui l’ont oublié, et un album pour les amener tous et dans les ténèbres les lier.
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