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Led Zeppelin
Physical Graffiti
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le 06 Janvier 2011 par STARSHOOTER 35


Hey ! Déjà, bonne année à tous, riche en découvertes musicales je l'espère... Pour commencer ce crû 2011, je m'attelle à l'un de mes albums préférés : "Physical Graffiti" (1975) de LED ZEPPELIN. Je plébiscite ce sixième opus du groupe principalement en raison de sa diversité musicale. La pochette, représentant un immeuble à New York (que l'on retrouvera dans l'un des clips des STONES), est ornée de plusieurs fenêtres, équivalent aux multiples facettes de ce double-album. Dès lors, il s'agit de décortiquer ce qui se présentera comme le dernier chef d'oeuvre du ZEP'.

Sur la première rondelle, le groupe donne le ton dès les premiers morceaux : on a affaire à du rock brut efficace, comme en témoignent "Custard Pie" et "The Rover". Vient ensuite le mastodonte "In My Time Of Dying" qui, au-delà de ses 11 minutes, n'apporte rien de franchement trippant malgré une intro intéressante à la slide guitar. C'est pareil pour "Houses Of The Holy", qui à mon goût est trop rébarbatif. Heureusement, l'énergie groovy du groupe est parfaitement démontrée sur "Trampled Under Foot" où les claviers de John Paul Jones se démarquent vraiment. Enfin, je pense tout a déjà été dit sur le monument qu'est "Kashmir". Les guitares se font discrètes pour laisser place à de magnifiques envolées de cordes et de cuivres. Un titre qui brille par ses sonorités orientales et une rythmique explosive dont seul John Bonham a le secret.
A présent, le seconde galette, plus variée : une introduction comme celle d'"In The Light" te laisse littéralement bouche bée... En flirtant vers le rock progressif, le groupe nous surprend encore avec ce morceau, qui explose dans tous les sens, et qu'on souhaiterait ne jamais entendre s'arrêter... Bon, on va se calmer un peu sur un instrumental acoustique qui ne démérite pas : "Bron-Yr-Aur" ("poitrine d'or" en gaélique, je crois). "Down By The Seaside" est une ballade hawaïenne agréable, dotée d'un son clair et de la voix mélancolique de Robert Plant. Suit "Ten Years Gone", autre ballade absolument fascinante sur le temps qui passe, où la guitare de Jimmy Page est véritablement au sommet... "Night Flight" et "The Wanton Song" restent des titres efficaces, sans plus. L'une de mes chansons préférées du ZEP' est cependant "Boogie With Stu", avec son ambiance délicieusement rétro et surtout le piano d'Ian Stewart en invité de marque, qui fait des merveilles sur ce morceau... Putain, je me croirais dans un saloon à savourer un bon whisky ! Allez, fini les commentaires élogieux : en revanche, "Black Country Woman" est la chanson la plus chiante de l'album, car il m'est difficile d'accrocher à ce folk de derrière les fagots, et de plus Plant chante comme une chèvre ici (à l'image de "The Song Remains The Same" sur le précédent album). Pour finir (j'y arrive !), la rondelle s'achève sur un "Sick Again" énervé mais loin d'être désagréable.

Au final, bien qu'il ait quelques petits défauts, "Physical Graffiti" reste un album d'exception. LED ZEPPELIN a su exploiter à travers ce disque toute l'étendue de son talent, car chaque membre du groupe est à son meilleur. De plus, la production de Jimmy Page n'a jamais été aussi performante. Un double-album qui, avec le temps, a gardé un son unique.

Morceaux favoris : "Custard Pie", "The Rover", "Kashmir", "In The Light", "Down By The Seaside", "Ten Years Gone", "Boogie With Stu".

le 10 Septembre 2009 par TERRY


Sorti en 1975, premier album de Led Zep à sortir sous leur propre label crée en 1974 Swan Song, "Physical Graffiti" est généralement considéré comme leur dernier chef d'oeuvre, leur chant du cygne (le nom de leur label ne serait donc pas un hasard ?).
Pourtant, ce double album n'est pas leur meilleur, disons-le net. En tout, 15 titres (6 pour le disque 1, 9 pour le second), dont pas mal (7 en tout) sont des fonds de tiroirs issu des sessions d'enregistrement des précédents albums. LED ZEPPELIN est entré en studio pour concevoir un double album à partir de morceaux inédits et de titres non utilisés pour les autres albums. Ce qui se ressent totalement à l'écoute du disque (de toute façon, c'est clairement indiqué sur le livret si tel ou tel titre est inédit ou "récupéré"), car entre 1972 (année de sortie du précédent album du groupe, "Houses Of The Holy", très bon d'ailleurs) et 1974 (enregistrement de ce disque), le chanteur Robert Plant, usé par un nombre harassant de concerts, a un peu perdu sa voix, devenue légèrement cassée, moins forte dans les aigus.
Tout n'est pas parfait ici, soyons honnête, mais s'il fallait retirer les titres les moins forts, il y a de grandes chances pour que l'album reste double - du moins, en vinyle, car tout tiendrait, c'est sûr, sur un seul CD. L'album contient cependant des titres absolument fracassants, saisissants, notamment les 8 minutes 30 de "Kashmir", morceau qui ne contient quasiment pas de guitare, et qui définit, selon les membres du groupe, parfaitement le son zeppelinien. Mélodie orientalisante, paroles mystiques parlant de l'Orient, ambiance trippante, ce morceau, qui sera pompé par Puff Daddy pour la musique du navet "Godzilla" (et qui sera réutilisée un temps pour la musique de Télé-Foot), est clairement le sommet du disque entier.

D'autres morceaux restent dans les esprits : "Ten Years Gone", "The Rover" (issu des sessions de "Houses Of The Holy"), "Bron-Yr-Aur" (un instrumental acoustique reposant, issu des sessions de "Led Zeppelin III", "Down By The Seaside" et son ambiance hawaïenne (aussi issu des sessions de "Led Zeppelin III").
Des passages nettement moins probants, aussi, surtout "In My Time Of Dying", un blues de 11 minutes (premier titre de Led Zep à atteindre les 10 minutes, et morceau studio le plus long du groupe, aussi) qui est littéralement interminable, répétitif (les "Oh my Jesus" à rallonge de Plant, le riff de guitare de Page, qu'il rejoue sans cesse, sans changements), et au final, comme on dit, beaucoup de bruit pour rien, le morceau n'offre que peu de choses par rapport à sa durée excessive. Rien qu'en virant ce seul titre, tout pourrait tenir sur un seul CD !
Autres passages un peu lourds, l'acoustique "Black Country Woman" (issu des sessions de "Houses Of The Holy", de même que la chanson "Houses Of The Holy", ayant donné son titre à l'album précédent, mais non gardée à l'époque - une chanson pas mal, mais répétitive), et le très groovy (et long : 5 minutes 30) "Trampled Under Foot", un titre qui fait partie des préférés de Plant, mais n'est pas vraiment génial. En fait, le point faible des morceaux moyens de cet album, c'est qu'ils sont vraiment répétitifs. Bref, ils soûlent vraiment l'auditeur.

D'autres titres sont vraiment bons, mais très étranges : "Boogie With Stu", jam acoustique enregistrée avec Ian 'Stu' Stewart (pianiste des Rolling Stones), date des sessions d'enregistrement de l'album sans nom ("Night Flight", très pop, aussi), et est très marrant. Et il y à le long (8 minutes 40) et atmosphérique "In The Light", très progressif et vraiment grandiose, malgré l'orgue omniprésent de John Paul Jones et les effets vocaux de Plant dans les couplets.
Voici un album aventureux, hybride, éclectique, qui mélange les genres, les ambiances, les époques. Original, doté d'une pochette magnifique et culte (le vinyle et le vinyl-replica permet de changer les illustrations des fenêtres, en interposant les sous-pochettes - l'édition CD classique ne le permet pas, mais les illustrations sont imprimées dans le livret), "Physical Graffiti" n'est pas le chef d'oeuvre absolu que beaucoup voient. Mais il s'impose quand même comme un excellent album de LED ZEPPELIN. Les quelques chansons moyennes l'empêchent de vraiment décoller, il y a environ 21 minutes en trop ici. Mais que ça ne vous empêche pas d'écouter ce disque ! Un double album est rarement, très rarement parfait (voyez le "Double Blanc" des Beatles), rapport à sa longueur !

le 20 Avril 2009 par MIKE CORLEONE


"Le meilleur album du plus grand groupe de Hard Rock de tous les temps" dixit Canard WC.
C'est vrai qu'il est toujours difficile de laisser sa subjectivité aux vestiaires quand il s'agit de chroniquer, analyser et comparer diverses discographies. Mais à l'écoute d'une telle œuvre, comment ne pas s'agenouiller, tête basse, enlever son chapeau et susurrer humblement "Merci, messieurs".
"Physical Graffiti" n'est pas un album, ni même un double. C'est une épopée, un parchemin moyennageux, un chaudron plus que magique. On cite souvent Led Zep comme une référence du Hard classique. Tout faux ! Le Dirigeable de plomb était le premier groupe de métal fusion. Et cet album se rapproche bien plus de "King for a day" de FAITH NO MORE que de "Number of the beast" ou "Back in black". Virevoltant entre hard dévastateur ("Custard Pie", "The Rover"), stoner blues lourdingue ("In my time of dying"), world ("Kashmir"), punk avant l'heure ("The Wanton song"), ballade classieuse ("Ten years gone"), folk, country, prog, la liste est trop longue, vraiment, et en même temps si cohérente que cela en devient presque écœurant, irréel. Le groupe touche, transcende et sublime tous les styles.
Page est Dieu en personne, Plant au top, Jones assure dans l'ombre comme d'hab et Bonham... mon Dieu Bonham. On comprend pourquoi le gros moustachu était l'idole de Dave Lombardo (entre autre) et reste une référence ultime en matière d'estocades sismiques et de créativité.
Les vrais fans le savent, LED ZEPPELIN (Plant en tête) rendait souvent hommage aux contes de Tolkien.
Cet album est l'Anneau unique, un disque "pour les gouverner tous".


le 19 Janvier 2009 par LEO


Physical Graffiti est un album qui m'est plutôt sympathique dans l'ensemble, cependant je trouve certains morceaux ennuyeux : tout particulièrement l'inutilement long "In My Time Of Dying" que je n'ai jamais pu encadrer, les fourre-tout "Boogie With Stu" & "Black Country Woman" et le peu palpitant "Sick Again".
"Bron-Yr-Aur" n'est pas non plus indispensable mais je reconnais que c'est tout de même un intermède acoustique agréable !

Mes titres favoris sur ce double : "Custard Pie" (en 1977, MOTHER'S FINEST a repris le riff de ce morceau avec les paroles du "Mickey's Monkey" des MIRACLES et le mélange fonctionne tellement bien, que je préfère même cette cover à l'originale de LED ZEP !), "The Rover", "Houses Of The Holy", le mystique "In The Light", les inhabituels "Down By The Seaside" (avec sa guitare leslie) et "Night Flight" qui sonnent très particuliers pour du LED ZEPPELIN je trouve ! Et enfin mon préféré, le très mordant "The Wanton Song" (que presque personne ne cite curieusement !).

le 18 Janvier 2009 par JOVIAL


Le voilà mon album préféré de LED ZEPPELIN.

L'ayant acquis très tardivement en comparaison des 5 premiers, j'ai longtemps eu peur de l'écouter, craignant qu'il ne ressemble par trop à "Houses Of The Holy". Je ne connaissais que deux chansons, "Trampled Under Food" et bien sûr "Kashmir".

Et bien nom de Dieu ! Quelle claque !
Sans doute l'album le plus réussi du Zeppelin, rien n'est à jeter, rien n'est trop court, rien n'est trop long.

"Custard Pie" m'a scié, "In My Time Of Doing" m'a abattu, "In The Light" m'a achevé ... et "Boogie With Stu" m'a ressuscité avec son incroyable son de batterie.

Je ne parle pas des autres chansons, elles sont toutes aussi excellentes.
Limite, j'ai trouvé que "Kashmir" était peut-être la moins bonne. Sympathique au premier abord (et au deuxième), on s'en lasse facilement.

"In The Light" m'a vraiment beaucoup plu. Son intro celtique aux claviers m'imprègne à chaque fois que je l'écoute et me font rentrer littéralement en transe ...

"Physical Graffiti" est certainement à quelques notes de l'album parfait.













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