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Black Sabbath
Headless Cross
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le 22 Décembre 2010 par POWERBEAUF


Un très bon album qui a eu le malheur de sortir à un moment où il était de bon ton de cogner sur les gloires des '70s (au hasard, DEEP PURPLE et BLUE OYSTER CULT). Il faut dire que ce CD fait suite à 2 albums peu glorieux, et que Tony Martin n'a pas le CV et encore moins le charisme de ses prédécesseurs.

Il n'empêche qu'après l'anecdotique intro, l'album propose 4 titres d'affilée de très grande classe : le majestueux morceau éponyme, l'enlevé "Devil & Daughter", les classieux "When Death Calls" (qui devrait être un classique de BS) et "Kill in the Spirit World". A eux seuls, ces titres prouvent que Tony Martin est un excellent chanteur, et que BLACK SABBATH avait encore des choses intéressantes à produire...

Les 2 titres suivants sont beaucoup plus banals, sans être désagréables. "Nightwing", qui clôt l'album, a beau sentir le titre-remplissage (les paroles répétés à l'envie et les multiples soli meublant l'espace), il n'en demeure pas moins de grande qualité et en parfaite adéquation avec le reste de l'album.

En bref, un disque à (re)découvrir, car il le mérite vraiment.

le 22 Décembre 2010 par FEELGOOD


Après l'échec commercial du pourtant intéressant "The Eternal Idol" (1987), Tony Iommi, seul membre d'origine du groupe, décida de tout reprendre à zéro et de revoir drastiquement le line-up de BLACK SABBATH. Le fidèle Geoff Nicholls (claviers) est toujours là, tout comme Tony Martin, excellent chanteur au demeurant. À la basse, Laurence Cottle, un nouveau venu, et à la batterie, l'arme secrète du père Iommi, j'ai nommé feu Cozy Powell dont la frappe lourde et précise fit autrefois merveille avec RAINBOW et WHITESNAKE.
Avec un tel atout dans son jeu, l'homme qui inventa le Metal ne pouvait se planter et allait forcément accoucher d'un chef-d'œuvre, chose qu'il n'avait plus su réaliser depuis 1981. Et, à en croire nombre de commentateurs du web, il réussit parfaitement son coup. Il suffit d'ailleurs, pour s'en convaincre, d'aborder le sujet "Headless Cross" sur certains forums pour voir immédiatement rappliquer des fans de cet album qui vous expliqueront à quel point il est réussi et génial. À vrai dire, jamais dithyrambes ne m'auront laissé à ce point perplexe... Tout simplement parce que ce disque me semble constituer avec "Forbidden" le nadir absolu de la carrière de ce grand groupe.
Avant d'aller plus loin, réglons une bonne fois pour toutes son compte à l'argument "irréfutable" souvent avancé d'un ton catégorique par les pro-"Headless Cross", à savoir, celui de l'intégrisme. En gros, celui qui n'apprécierait pas ce "chef-d'œuvre" serait forcément un fan hardcore et osbournien du Sab' vintage, ou alors un nostalgique de l'époque Dio... Rien de tout ça en ce qui me concerne, dans la mesure où je suis même le premier à trouver des qualités à "Born Again" et à L'Étoile éternelle"...
Ce "Headless Cross", sorti le 1er avril 1989 (sacré timing quand même, surtout quand on se rappelle la date de parution du tout premier BLACK SABBATH, à savoir un certain vendredi 13 février 1970), est un sacré poisson, évoquant fortement les limandes défraîchies d'un certain Ordralfabétix...
L'instrumental horrifique de départ, censé installer une ambiance sombre et inquiétante, constitue même l'une des meilleures plages de l'œuvre, c'est dire ! Dès "Headless Cross", le morceau-titre, se fait jour le principal problème du disque : la batterie de Cozy Powell, mixée trop en avant, a tendance à étouffer la guitare de ce pauvre Iommi, de surcroît flanqué d'un chanteur par trop envahissant. Les crédits nous apprennent d'ailleurs que l'album a été produit conjointement par Powell et Iommi. Voilà qui sent le compromis, comme si cette omniprésence de Cozy Powell avait été définie contractuellement (on se souvient que c'est à cause d'une puérile histoire de mixage de sa voix au détriment de la guitare de Iommi que Dio aurait quitté le groupe).
Ce "Headless Cross" n'en demeure pas moins, à mon sens, la meilleure chanson du lot dans la mesure où il s'agit de l'un des rares morceaux reposant sur un riff relativement correct, à défaut d'être mémorable. Où est donc passé le roi du riff, celui qui illumina les "War Pigs", "Iron Man", "Sweet Leaf" et autres "Heaven And Hell" d'antan ? Ce qui faisait la force relative de "The Eternal Idol", c'était la présence de quelques riffs inspirés et efficaces. Et un album de BLACK SABBATH sans riffs mémorables et pesants, c'est comme un couscous sans harissa...
On aura alors beau jeu de me rappeler que lorsqu'il semble à court de riffs magiques, comme sur "Technical Ecstasy" ou "Never Say Die", Iommi sait compenser en mettant l'accent sur les soli. S'il est vrai que "Black Moon" et "Call Of The Wild" en contiennent de corrects, on est quand même loin de "Lonely Is The Word" ou de "Over And Over". Seuls "Kill In The Spirit World" et "Nightwing", le dernier titre, parviennent à rappeler (en nettement moins bien) ce passé révolu grâce à des soli relativement prenants et ouvragés, mais hélas pas suffisamment mis en avant. Signalons aussi celui de "When Death Calls", joué par Brian May de QUEEN, même si son style n'est pas spécialement reconnaissable.
Autre point noir : l'absence de cette puissance et de cette agressivité qui firent de "Mob Rules" et même de "Born Again" des disques intéressants. Certaines intros sont gâchées, étouffées, par des claviers envahissants ("Devil & Daughter"). Et en voulant trop en faire, Tony Martin rend l'ensemble indigeste et boursouflé. Certes, il chante bien mais sans l'agressivité requise et peine à insuffler une quelconque âme aux chansons, chose qu'un Ozzy, pourtant limité techniquement, parvenait à effectuer naturellement. L'absence d'une grosse basse qui écrase tout sur son passage se fait aussi cruellement sentir.
Et puis, où sont les brûlots, où sont les classiques ?
Album dénigré en son temps par des critiques pour une fois objectifs, "Headless Cross" ne mérite absolument pas son statut récent de "grand album" injustement oublié et mésestimé. Il s'agit juste de l'un de ces disques appliqués et insipides publiés contractuellement par des musiciens vieillissants en mal d'inspiration, tentant vainement de renouer avec leur gloire passée. Face au premier et référentiel BLACK SABBATH de 1970 (réalisé en deux jours, enregistrement et mixage compris), ce laborieux effort ne peut, à l'image de la croix effondrée du verso, que mordre irrémédiablement la poussière...


le 20 Décembre 2010 par BRUTALDELUX


Un album de 8 titres dont une intro ça fait léger, ce n'est pas un défaut si le contenu est à l'avenant. Cependant des titres comme "Kill In The Spirit World" et "Call Of The Wild" sont corrects mais sans plus, du heavy conventionnel qui peine à satisfaire. T. Martin fait du bon boulot mais ça manque d'accroche, l'album est sauvé par "Headless Cross", "Nightwing" et le monstrueux "When Death Calls".

le 08 Juillet 2006 par DARK SCHNEIDER


Je suis plutot d'accord avec MONSTER. Ce Headless Cross est un album tout à fait banal de heavy 80's. Tony Martin est un bon chanteur mais les compos ne sont pas à la hauteur, la magie du SAB' a totallement disparu sur cet album. Le Heavy du SAB' n'a plus aucune originalité et n'arrive pas à la cheville de ses successeurs, pas étonnant que cet album se soit fait descendre à l'époque ! Pour une fois je comprend l'avis de la presse, cet album n'est pas vraiment digne de SABBATH. Reste quelques moments sympa, comme le titre track, mais pas de quoi réveiller les morts. Du heavy de seconde zone ...

le 28 Juin 2006 par REQUIEM


Longtemps détesté à cause de ses relents FM qui me sautaient aux oreilles alors que je me lançais dans des aventures plus black, je n'ai aujourd'hui plus peur de dire que ce Headless Cross est excellent.

Plus lourd et peaufiné que le finalement très décevant Eternal Idol, il occupe la seconde place d'une trilogie dont la qualité n'a cessé de croître sur trois années.
"Headless Cross", "When Death Calls", "Kill In The Spirit World", "Nightwing" ... Huit excellents titres de metal à la fois accessibles et pesants avec juste ce qu'il faut de noirceur.

Je le trouve cependant légèrement inférieur à son monumental successeur, Tyr.













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