Et pourquoi pas, dites-donc ? Un album de Metal Symphonique doit-il être systématiquement rehaussé de cordes ou de cuivres et mené par un chanteur clonant Mickael Kiske que la présence d’un accordéon et d’une doubleuse de manga vous déplait tant ?
Ah ah ah, sacré moi qui vous fais de vilaines blagues ; non, je ne pars pas en croisade pour défendre cet album.
"Dragonvarius" est si étrange…
Le troisième album des Japonais exhibe quelques passages corrects, je ne dis pas, comme sur "Dragonvarius" et son intro bien ficelée, ses lignes de chant entrainantes et un refrain très DARK MOOR dans l’esprit.
Mais que le chant est antipathique, que le son est agressif et creux. Que les narrations sont risibles, aussi !
Si vous aimez le Heavy Symphonique un brin naïf et vintage, lorgnez plutôt du côté de SKYLARK. Déjà, le son est bien meilleur chez les Italiens (et quand on sait que ce n’était et n’est toujours pas leur point fort, vous imaginez aisément la médiocrité du rendu sonore de "Dragonvarius"). Ensuite, il y a Fabio Dozzo derrière le micro de SKYLARK, casting autrement plus alléchant que le train qui déraille proposé ici.
Franchement, écouter "Dragonvarius" demande une trop forte dose de courage. A part les orchestrations curieusement agréables, l’album est bien trop brouillon et immature.
La formation japonaise a sorti un nouvel album en 2010. Puisque je ne crois pas quiconque dans l’équipe assez motivé pour en faire une chronique, allez faire un tour sur Metal Archives, la pochette vaut le détour !