Beaucoup de grands classiques sur cet album à n'en pas douter, même si, forcément, il a un peu vieilli aujourd'hui (ce qui peut d'ailleurs lui apporter un certain charme supplémentaire). Rhoads est grandiose sur la plupart des morceaux. Il reste, à mes yeux, le meilleur axeman d'Ozzy, avec Jake E Lee, dépassant probablement ce dernier dans la complicité qu'il entretenait avec l'auto-proclamé "prince of darkness" (chacun ses arguments de vente !). Je dois cependant dire mon incompréhension devant la phrase sur VAN HALEN dans le dernier paragraphe. Entendons-nous bien, il est parfaitement normal, et quelque part attendu, de critiquer le style des uns et des autres, mais dire qu'Eddie ne sait pas faire passer d'émotions dans son jeu a de quoi laisser pour le moins rêveur (euphémisme). Encore une fois, on peut ne pas apprécier le jeu de ce dernier, là n'est pas la question, mais ce commentaire me semble assez gratuit (qu'est-ce que ça vient foutre là franchement ? A part le plaisir d'envoyer une mine au passage ), et....pas des plus heureux (pour dire les choses gentiment). Je joue de la gratte depuis plus de 30 ans, ça ne fait pas de moi un spécialiste, mais cela me permet d'affirmer que le jeu de VH comporte de multiples facettes, qu'il ne se limite pas - loin s'en faut- à son côté flashy (tapping et pinched harmonics). Et qu'il faut quand même pousser le bouchon un peu fort Maurice pour ignorer les milliers de mecs (et de nénettes) qui sautent partout dès qu'ils entendent les riffs du maître. C'est aussi oublier un peu rapidement les déclarations aussi bien de Rudy Sarzo, que de Kelle Rhoads (le grand frère de RAndy) sur l'admiration absolue que portait Randy à VH. A moins que Randy lui-même ne se soit fourvoyé..... Enfin bref, no big deal, comme on dit, mais la chronique aurait été tout aussi bien sans cette phrase, pour moi, assez dispensable. Je referme la parenthèse.