J'aimerais juste dire une chose à la lecture de la chronique et surtout de certains commentaires. Le dubstep en lui-même n'est pas "superficiel", c'est un genre certes limité (dans le sens qui peut assez vite tourner en rond), mais on peut y trouver de très bonnes choses, je vous invite notamment à vous pencher sur "Degenerate" ou "Cloud Seed" de VEX'D pour ne citer qu'un groupe (et pas toujours "Burial" qui n'est pas le premier d'ailleurs... le trompettiste Nils Petter Molvaer en avait déjà mis dans un de ses albums en ... 2002, on repassera pour la "nouveauté" et le phénomène marketing Skrillex).
Dommage que le côté dubstep n'est pas été pas plus étudié, car ici si il est vrai qu'on reconnaît bien la pâte de KORN, les gars ont eu le courage de proposer quelque chose de différent et le dubstep est quand même la nouveauté la plus évidente de l'album. Je reconnais que ce courage dans l'innovation reste quelque peu limité car on peut suspecter le groupe de surfer sur la vague dubstep pour regagner en audience djeuns.
Au fond le gros problème de cet album est simple : le dubstep qui agrémente les compos ne peut sauver à lui seul un groupe qui tourne en rond depuis un bout de temps et qui n'est plus fichu de faire de bonnes compos.
Au lieu du dubstep on aurait pu mettre dans l'album du "breakcore", "drone", "raga" etc, les compos resteraient toujours bien fadasses dans l'ensemble. Donc le problème n'est pas le dubstep. C'est simplement qu'il n'y a probablement rien à attendre d'un groupe rincé depuis quoi, 4 ou 5 albums ? Donc un album très moyen, bien représentatif d'un groupe désormais très moyen. Et le dubstep ? Ben il meuble l'album mais il ne remplacera pas des couplets et des refrains sans inventivité ou un groupe qui se répète depuis trop longtemps.
