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HEAVY METAL  |  LIVE

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1980 12 Iron Maiden
1981 9 Killers
1982 10 The Number Of The Beast
1983 10 Piece Of Mind
1984 11 Powerslave
1986 9 Somewhere In Time
1988 9 Seventh Son Of A Seventh So...
1990 11 No Prayer For The Dying
1992 8 Fear Of The Dark
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2000 11 Brave New World
2003 10 Dance Of Death
2006 10 A Matter Of Life And Death
2010 10 The Final Frontier
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1996 Virus
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2010 El Dorado

ALBUMS LIVE

1981 Maiden Japan
1985 1 Live After Death
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2002 1 Rock In Rio
2005 Death On The Road
2009 Flight 666
2012 1 En Vivo!
2013 1 Maiden England '88
2017 1 The Book Of Souls - Live Ch...
2020 1 Nights Of The Dead, Legacy ...

COMPILATIONS

1996 Best Of The Beast
2002 Edward The Great
2008 Somewhere Back In Time - The B...
2011 From Fear To Eternity

COFFRETS

2002 1 Eddie's Archive

VHS/DVD/BLURAYS

1982 The Number Of The Beast
1994 2 Raising Hell
2002 1 Rock In Rio
2003 1 Visions Of The Beast
Wildest Dreams - Dvd Single
2004 1 The Early Days
2005 1 Death On The Road
2008 1 Live After Death
2009 1 Flight 666 The Film
2012 En Vivo!
2013 Maiden England '88

ALBUMS TRIBUTE

1997 A Tribute To The Best Band In ...
1999 Transilvania 666
2002 A Tribute To The Beast
2003 Slave To The Power (The Iron M...
2005 The Piano Tribute To Iron Maid...
2006 The Hand Of Doom Orchestra Pla...
2008 Maiden Heaven

LIVRES

2016 L'Odyssée De La Bête
2021 L'Héritage De La Bête
 

1980 Iron Maiden
1981 Killers
1982 The Number Of The Bea...
1983 Piece Of Mind
1984 Powerslave
1985 Live After Death
1986 Somewhere In Time
1988 Seventh Son Of A Seve...
1990 No Prayer For The Dyi...
1992 Fear Of The Dark
1995 The X Factor
1998 Virtual Xi
2000 Brave New World
2002 Rock In Rio
2003 Dance Of Death
2005 World's Only Female Trib...
2006 A Matter Of Life And ...
2010 The Final Frontier
2015 The Book Of Souls
2021 Senjutsu
 

- Style : Tanith, Angel Martyr, Maiden United, Darkest Era, Diviner, Aria, Starblind, Burning Witches, Night Viper, Katana, Desperado, Saxon, Riot, Stray Gods, Viper, Absolva, Stormwitch, Darker Half, Armory, Maule
- Membre : Paul Di Anno Killers , Smith/kotzen, Rock Aid Armenia, Gogmagog, Praying Mantis, Blaze Bayley, White Spirit, Bruce Dickinson, Paul Di'anno, Adrian Smith And Project, Wolfsbane, Psycho Motel, Gillan, British Lion, Trust, Pat Travers
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IRON MAIDEN - Maiden Japan (1981)
Par DARK BEAGLE le 30 Octobre 2024          Consultée 1815 fois

En 1981, la machine IRON MAIDEN était déjà bien lancée. Avec deux albums dans les bacs, une charte graphique et calligraphique immédiatement reconnaissables, la formation avançait tel un bulldozer, laissant les miettes à ceux qui pouvaient s’accrocher et suivre le rythme imprimé par Steve Harris et sa bande. Ajoutez à cela une réputation scénique plus que flatteuse et vous comprendrez que les étoiles étaient alignées pour que le groupe aille loin. Et c’est ce qu’il fera, mais en suivant une décision forte de son leader Steve Harris.

Un Live cinq titres va voir le jour à l’automne 1981. Il ne s’agit pas d’une décision du bassiste, mais des maisons de disques EMI et Toshiba, conjointement, afin d’asseoir IRON MAIDEN au Japon (et en Europe par la même occasion). Le groupe y avait joué en mai 1981 et la date de Nagoya a été enregistrée pour l’occasion. Le titre de l’album est bien évidemment un clin d’œil à "Made In Japan" de DEEP PURPLE, un des premiers disques d’une longue lignée captés au Pays du Soleil Levant. Cinq titres, une pochette iconique – une de plus ! – et l’affaire semblait être dans le sac.

Sauf que l’histoire est un peu plus compliquée que cela. La version japonaise de ce Live se voit amputée de "Wrathchild" tandis qu’une première pochette avait circulé, pochette que Rod Smallwood s’était empressé de faire changer. On y voyait en effet Eddie tenir la tête décapitée de Paul Di’Anno, autant dire que le timing n’était pas terrible vu que le chanteur n’avait pas encore été officiellement viré à la date de sortie de l’album, alors que Steve Harris l’avait très certainement déjà acté dans sa tête. Une autre jaquette est donc commandée et il s’agira de celle que tout le monde connait, avec Eddie et son katana. À noter que des rééditions sud-américaines proposent la pochette telle qu’elle fut imaginée au début.

La version cinq titres que presque tout le monde connait est destinée à l’international, quand celle comprenant quatre morceaux est réservée à la base au Japon et à l’Europe (on se croirait revenu à l’époque où choisir sa version de "Aftermath" des ROLLING STONES ressemblait à un casse-tête épineux). Mais quelle que soit la version choisie, les deux démontrent une chose simple : en 1981, IRON MAIDEN était une véritable machine de guerre sur scène. Ce l’est resté pendant un moment, mais il se dégage une intensité de ce disque qui ne passe pas inaperçue.

Déjà, il y a la musique. Le groupe joue de façon très Heavy, la basse de Steve Harris galope dans tous les sens, c’est devenu un instrument lead plus qu’un instrument de soutien rythmique. On pense à Geezer Butler pour cette forte présence, on peut également évoquer Pete Way de UFO pour sa façon d’imposer le son de sa basse. Dave Murray et Adrian Smith se complètent déjà à merveille et ils participent grandement à ce déluge metallique alors que Clive Burr nous régale avec ses patterns qui collaient à merveille au style pratiqué par le groupe. Quelques chœurs se font entendre, nous sommes loin des « ohohohoh » de stade qui deviendront une marque de fabrique avec Bruce Dickinson.

Parce que là, le chanteur, c’est Di’Anno. Un mec qui dégageait une animalité féroce dans son chant, qui contrastait presque avec la gentillesse dont il semblait faire montre quand il s’adressait au public. Quand il rentrait dans les morceaux, il devenait une bête (écoutez donc cette version de "Running Free" ou de "Killers" !), une bête qui acceptait de faire le dos rond pour mieux nous mordre par la suite ("Remember Tomorrow", où il ne se montre pas forcément parfait, mais où il se laisse gagner par le feeling). Et forcément, il contribue à doper les compositions avec sa voix, un peu gueularde, mue par une agressivité farouche.

En écoutant aujourd’hui "Running Free", "Wrathchild" et "Killers", je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il a toujours été et sera toujours le seul à leur insuffler vie, aussi dérangeante soit-elle. Je ne renie en aucun cas Dickinson, mais il n’apporte pas la même chose à ces titres, il les rend plus propres, d’une certaine manière. Et sans Clive Burr derrière les fûts, ils ne sonnent pas pareil également. Ce Live, bien que très court (on parle de moins de vingt minutes quand même), sonne presque brutal, sans fioriture. C’est direct, souvent rapide, d’une intensité sans faille et on comprend pourquoi les maisons de disques voulaient ce Live. Parce qu’elles tenaient là l’avenir du Heavy Metal et qu’elles le savaient.

Et le public ne se trompe pas. On l’entend très bien, il suit les invectives de Di’Anno et se laisse entraîner par les riffs assassins de la paire de guitaristes, boostée par la basse de Steve Harris et la batterie de Clive Burr en forme de roulements de toms. Et cela fonctionne d’autant plus que le groupe possède encore à ce moment-là un je-ne-sais-quoi de Rock’N’Roll, un feeling un peu particulier qu’il perdra petit à petit par la suite à mesure que les compositions se complexifieront.

Sans aller jusqu’à dire que "Maiden Japan" est le meilleur Live d’IRON MAIDEN, nous tenons là une pièce de choix, pour se délecter d’une prestation de Paul Di’Anno que l’on n’a pas envie de dire perfectible, même si elle pourrait l’être. C’est parfait ainsi et on en redemande. Le reste, c’est de l’Histoire. Alors que l’écriture de "The Number Of The Beast" était déjà entamée, Steve Harris va virer Di’Anno qu’il jugeait ingérable et qui devenait un frein pour le succès grandissant de IRON MAIDEN. Avec le départ de son premier chanteur, (du moins, sur album), c’est également une part de ce qui distinguait les deux premiers essais de la concurrence qui s’en va. La formation perdra son côté Heavy Rock et deviendra la bête de l’on connait. Même si, pour cela, elle a dû sacrifier the Beast.

Il reste à savoir si Harris autorisera un jour une version complète de ce Live de voir le jour. Là, nous tiendrons certainement le "Rainbow '74" d'IRON MAIDEN...

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- Paul Di'anno (chant)
- Adrian Smith (guitare)
- Dave Murray (guitare)
- Steve Harris (basse)
- Clive Burr (batterie)


1. Running Free
2. Remember Tomorrow
3. Wrathchild
4. Killers
5. Innocent Exile



             



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