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1979 In Through The Out Do...
1982 Coda
1997 Kashmir : Symphonic Led ...
2012 Celebration Day
2015 Coda édition Deluxe
2016 The Complete Bbc Session...
 

- Style : Whitesnake, Black Mirrors, Cream, Greta Van Fleet, Grand Funk Railroad, Tyler Bryant & The Shakedown, Cactus, Dewolff, The Tea Party, Ann Wilson, Jeff Beck, Sir Lord Baltimore, Black Rebel Motorcycle Club, The Vintage Caravan, Kingdom Come, Montrose, The Black Crowes, Great White, Path Of Samsara, The Who, Heart, Scorpion Child, Raveneye, Rory Gallagher, Mountain
- Membre : Robert Plant, Page - Plant
- Style + Membre : Coverdale - Page, The Yardbirds, The Firm
 

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LED ZEPPELIN - Celebration Day (2012)
Par JEFF KANJI le 7 Septembre 2013          Consultée 11277 fois

Il y a tant à dire sur ce 10 décembre 2007… Tellement à raconter sur la légende LED ZEPPELIN… Quand une formation musicale de cette importance, quasi quarante ans après ses débuts et plus de vingt-cinq ans après sa séparation, décide pour une œuvre de charité de regonfler le zeppelin, au cœur de l’O2 arena, inutile de dire que l’attente est gigantesque ! Les plus folles rumeurs vont courir, pressant et anticipant une reformation que ne désire pas le groupe, en tout cas pas Robert Plant, qui de son propre aveu, est un papy de presque soixante-dix balais qui se voit mal faire la danseuse tenant à peine sur ses jambes. Cette date sera unique et signera sans nul doute le dernier acte de bravoure de légende !

Mais risque il y a. Indubitablement. Nos papys hardos approchent dangereusement la septantaine et devront rendre justice au répertoire de leur jeunesse partie depuis longtemps et avec laquelle s’est construite la légende de l’ange, aux ailes brisées un jour de 1980 quand le mythique John Bonham succombe à un abus d’alcool (c’était la mode en 1980 de mourir étouffé dans son vomi).
Voilà déjà un sacré obstacle. LED ZEPPELIN sans l’un de ses quatre piliers est un édifice instable, voué à l’effondrement… Mais le destin d’un géant a voulu que l’héritier de John Bonham devienne un batteur accompli (FOREIGNER, BLACK COUNTRY COMMUNION plus récemment) au style proche de son père duquel il a hérité de cette frappe lourde caractéristique et du goût pour les mythiques batteries Ludwig au son naturel et profond.

Si aucun membre du groupe n’a arrêté la musique, Jimmy Page s’éclatant tant en studio qu’en live auprès de grands rockers (DAVID COVERDALE, THE BLACK CROWES) et par deux fois avec son vieil ami Plant, ce dernier s’étant construit une carrière solo riche d’expériences musicales de tout horizon, et notre Jonesy s’acoquinant avec Dave Grohl au sein de THEM CROOKED VULTURES, le groupe n’a pas joué live depuis 1980 !!! (les prestations décevantes et impromptues de 1985 et 1988 ne comptent pas). C’est donc avec attente et angoisse que l’on attend les premières notes de ce concert-évènement. D’autant plus qu’il aura fallu quatre ans pour que le monde entier puisse vivre l’évènement… Le grand ZEP’ est joueur et a toujours, comme ses pairs de l’époque, évolué dans une atmosphère mouvante propice à l’improvisation, promettant des instants uniques.

Dès les premières notes on ne peut qu’être rassuré, le son est puissant, moderne (le son de batterie est monumental) mais préserve son charme typiquement seventies sans la couche de poussière que le temps aurait pu déposer dessus. Ne vous attendez donc pas à des saturations type METALLICA, vous en seriez pour vos frais… Et ce n’est pas ce qu’on attend de nos Anglais. Jimmy Page en est le principal garant, nous faisant un récital à la gloire de la Gibson Les Paul qu’il manie toujours avec ce mélange de classe et de sauvagerie.

On imagine sans peine l’émotion du « jeune » quadra de la bande qui investit le poste de batteur avec un feeling de dingue. L’ombre de Bonzo règne durant ce concert et on peut sentir l’émotion chez chacun des membres. On entend même Robert Plant s’adresser au défunt Ahmet Ertegün, fondateur d’Atlantic Records qui a parmi ses grands faits d’armes repéré et développé les carrières de RAY CHARLES et LED ZEPPELIN à qui il avait promis une brillante carrière sur la base de quelques démos. Ce concert lui est dédié, Robert s’adressant à lui à l’issue de "Stairway To Heaven", l’un des moments attendus de ce concert, Robert Plant ayant toujours refusé d’interpréter ce morceau en live en dehors de LED ZEPPELIN. Mais comme souvent avec LED ZEPPELIN, le climax n’est pas forcément là où on l’attend… Bon… Vous avez vu la setlist comme moi. Seize tueries au programme, aux enchaînements parfaits et surtout des premières ; LED ZEPPELIN crée en Live "For Your Life" (qu’il n’avait donc jamais joué en concert) pour un résultat des plus probants montrant au monde que LED ZEPPELIN était, qui qu’on en dise, bien plus que l’un des géniteurs du Hard Rock.

J’ai lu ici et là que Page jouait brouillon, ce à quoi je répondrai pas plus qu’il y a trente ans. Que Plant n’avait plus de voix aussi. À ceux-là je dirai : certes notre grand monsieur s’économise un peu et ne peut pas partir dans des folies incontrôlables d’époque, mais il s’avère toujours impressionnant, possédant toujours ce timbre inimitable et cette maestria qui lui permettent d’envoyer "Since I’ve Been Loving You", "Trampled Under Foot" ou encore "Kashmir" dans la stratosphère. Et que dire de John Paul Jones qui tient la baraque avec discrétion et brio, soutenant tout un orchestre à lui tout seul sur "Kashmir" et insufflant groove à un "Trampled Under Foot" jouissif ? Et je ne parle là que du clavier. Sa basse, rondouillarde et velue, complète à merveille le son brut de Page et vient le lier au son mastoc de cette batterie tellurique ; "The Song Remains The Same" est parlante de ce point de vue.

LED ZEPPELIN était et restera une légende à la personnalité inimitable et insaisissable que même le temps ne semble pas devoir altérer. Les membres du groupe resteront ces génies créatifs qui ont tant apporté au Rock et témoignent sur scène d’une alchimie qui ne s’oppose pas aux artistes accomplis qu’ils sont chacun devenus après la séparation de 1980. Un must-have !

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Par JEFF KANJI




 
   JEFF KANJI

 
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- John Paul Jones (basse, claviers)
- Jimmy Page (guitare)
- Robert Plant (chant, harmonica)
- Jason Bonham (batterie, percussions, chœurs)


- cd 1
1. 01 Good Times, Bad Times
2. 02 Ramble On
3. 03 Black Dog
4. 04 In My Time Of Dying
5. 05 For Your Life
6. 06 Trampled Under Foot
7. 07 Nobody’s Fault But Mine
8. 08 No Quarter

- cd 2
1. 01 Since I’ve Been Loving You
2. 02 Dazed And Confused
3. 03 Stairway To Heaven
4. 04 The Song Remains The Same
5. 05 Misty Mountain Hop
6. 06 Kashmir
7. 07 Whole Lotta Love
8. 08 Rock And Roll



             



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