Le 17 Mars 2024 par CLEMENT ZED

Je suis fan de SONATA depuis 2004, et l’album "Reckoning Night". Je suis immédiatement tombé amoureux du groupe pour son côté Power Metal avec ses pointes de symphonique épique.

Puis, quand le virage "Unia" est arrivé, je faisais partie de ceux qui ont compris et supporté le choix de Tony. Étant arrivé en bout de course en termes d’inspiration et surtout d’envie de composer des morceaux avec obligatoirement de la double pédale, c’était soit le changement, soit l’arrêt du groupe. Mon choix était vite fait.

J'ai donc pris chaque album comme des expérimentations intéressantes et surtout honnêtes avec les propres envies de Tony. Et dès que le groupe revenait à des morceaux Power basiques tel que "Flag In The Ground", "Rise A Night" "Running Lights", je le voyais comme un quota à remplir pour satisfaire la fanbase Power Metal et l’équipe marketing.

D'ailleurs, pour moi la meilleure balance dans ce compromis sont les morceaux comme "Cinderblox" ou "X Marks The Spot" qui regroupent à la fois des éléments Power, mais également de l'expérimentation bienvenue.

J'ai compris la déception générale autour de "Talviyö" à cause sa production affreuse qui n’a pas rendu honneur aux compositions que je trouve vraiment très bonnes, toujours avec cette envie d’expérimenter.

Nous arrivons donc à ce "Clear Cold Beyond" que j'ai vu arriver d'un œil suspect, me demandant si ce retour aux sources est vraiment une volonté de Tony, ou plutôt une obligation commerciale pour éviter que son navire ne coule définitivement.

Le premier constat qui fait plaisir est le retour à une production sonore de qualité avec un son massif, des guitares percutantes et un Tony qui ressort bien. J’aurais tellement aimé avoir cette prod pour "The Ninth Hour" et "Talviyö"…

Les morceaux Power tel que "First In Line", "California" ou "Angel Defiled" sont pour moi sympathiques et efficaces, rappelant l’époque "Winterheart’s Guild", mais honnêtement, je pense qu’ils souffriront à terme de la comparaison.

Je suis cependant je suis ravi de voir que les expérimentations n’ont pas totalement laissé leur place au profit du Power. Des morceaux comme "Shah Mat", "Dark Empath" ou "A Monster Only You Can See" pourraient figurer sur "Unia" ou "The Days Of Grays". Clairement les meilleurs morceaux de l’album, mêlant un aspect épique avec des refrains accrocheurs et de très bons passages instrumentaux.

Je suis content de voir que "Teardrops" a clairement le groove d’un "Talviyö" avec un bon son cette fois, et même si je trouve "Clear Cold Beyond" un peu en-deçà du reste, il offre une belle conclusion rappelant celle de "The Ninth Hour".

Mon plus gros regret est le manque d’un morceau vraiment long et épique à la "White Pearl, Black Oceans", qui aurait facilement propulsé l'album au panthéon des meilleurs albums de la carrière du groupe.

Pour finir ce pavé, mon gros coup de cœur va à "A Cure For Everything" qui rassemble absolument tous les éléments que j’aime de SONATA, avec des paroles qui décrivent totalement ce que je pense de la musique du groupe. Car depuis 2004, malgré les changements de style où les retours en arrière forcés, toutes ces œuvres sont pour moi un remède efficace à tous les maux de la vie, ou tout simplement un moteur de motivation au quotidien, et pour ça, merci SONATA ARCTICA.

Signé, un fan heureux de voir son groupe préféré toujours debout.

Le 17 Mars 2024 par SAM

J'aurais dû être client à 100%, GnR est un peu une madeleine de Proust, ça rappelle l'adolescence, rien que la voix de Axl... Et en plus en l'absence de Slash c'est Ron Thal qui s'y colle, un gars que j'adore depuis "Hermit" et que j'ai vu maintes fois, en promo de Vigier, pour la tournée 911...

J'aime toujours beaucoup les titres joyaux un peu progressifs de leur discographie, type "Coma", "Estranged" et aussi les classiques" Paradise City", "Sweet Child O'Mine", "November Rain", "Civil War", "Get In The Ring"...

Mais là rien de prend, rien ne reste en tête, pas un refrain, pas un solo, pas un riff, c'est du Hard Rock mou, qui passe de balade mièvre à titre tièdement énervé. Le son saturé de wah-wah de Bumblefoot finalement colle assez mal avec ce qu'on aimerait avoir chez GUNS N'ROSES, on aimerait mieux entendre ronronner une Les Paul.
La section rythmique fait le job comme on fait de la musique au kilomètre. RAS.

Bref, pas une once d'excitation, aucun frisson, et finalement aucun souvenir de ce disque que j'ai acheté à sa sortie, ressorti maintes fois pour lui donner sa chance. Slash a fait bien mieux en solo (avec le SNAKEPIT) et pourtant ça cassait pas trois pattes à un canard.

Allez 2/5 pour le line-up du groupe et les quelques soli de Ron Thal qui sont bien sentis ici ou là.

Le 17 Mars 2024 par ZEPEKENIO

Un disque bien trop facile à critiquer.
C'est d'époque, on aime attaquer voire brûler son prochain autrefois porté au pinacle, par gratuité et médiocrité.

Cet album de GUNS N'ROSES... de Axl Rose est loin d'être parfait, voire énervant à certains moments : "Shackler's Revenge" en mode Marylin MANSON ou NINE INCH NAILS du pauvre, ça le fait très moyennement, bancal. "This I Love" n'atteint pas la cheville du monstrueux "November Rain", "Sorry" est très agréable mais est un plagiat assez flagrant de PINK FLOYD (avoir des influences, ça se comprend mais ici c'est assez caricatural).

Le reste est bon voire très bon.

"Better", "I.R.S", "Catcher In The Rye" sont des morceaux efficaces, émotionnels et francs.

Concernant "Madagascar", "There Was A Time" et "If The World", ce sont trois pièces poignantes et d'une beauté cristalline. La chair de poule.

Au final, un album de vieux briscards qui ne veulent pas mourir, sincère, entier, sensible : "Appetite..." et "UYI 1 et 2" sont d'une autre époque mais ce bougre d'Axl jette ses dernières cartouches d'homme écorché vif et singulier.

À réhabiliter.

Le 16 Mars 2024 par BALAAM

L'album est trop long et deux ou trois morceaux de moindre qualité sont de trop.

Cependant, 28 ans plus tard, je l'écoute encore avec plaisir.

Passé l'acceptation du changement, il faut constater qu'il ne manque pas de bons morceaux et je pense même que "Ain't My Bitch", "Hero Of The Day" et "King Nothing" font partie des meilleurs du groupe et ne font pas tâche au milieu des classiques.

Le 16 Mars 2024 par DING ET DONG

Terminé les paroles dans leur langue d'origine. Terminé le chant oriental. Terminé les bons riffs de guitare recherchés. Terminé les influences prog. MYRATH a laissé tomber tout ce qui me plaisait dans leur musique pour faire une version édulcorée de LINKIN PARK en plus Pop... R.I.P. MYRATH.

Le 16 Mars 2024 par METALPROG84

Le meilleur album du groupe et même de Metal symphonique que je connaisse. Je rejoins donc la plupart des commentaires. La voix d'opéra de Tarja est pour moi un atout car s'accordant parfaitement avec la musique.
Titres préférés : "Stargazers", "Sacrament Of Wilderness", "The Riddler" et "Sleeping Sun" mais les autres sont également très bons (j'aime juste un peu moins "Devil & The Deep Dark Océan").

Le 16 Mars 2024 par KA AH

Il y a eu "Kill", "Ride", "Master", "Justice". 4 pièces, 4 monuments.
Il y a "St-Anger", "Death", "Hardwire", "72 seasons" : 4 pièces, 4 tableaux d’un groupe qui tente de retrouver le mojo, qui y arrive parfois mais qui le reste du temps, caricature un style dont il a pourtant posé les pierres les plus fondamentales. Ils sont perdus. Il manque un type qui rentrerait dans le studio et qui viendrait mettre des claques à Lars pour lui apprendre que la production, le mixage, c’est un métier, qui filerait des mandales à Kirk pour qu’il sorte du circuit automatique, qui secoue Trujillo pour que ce dernier apprenne à se faire respecter, qui dise à James qu’il a droit de faire autre chose et troquer son ESP contre une folk si ça le détend.
Metallica a écorné sa propre légende.
Étonnamment, c’est quand l’album convoque des riffs et ambiances à la "Load" qu’il me touche le plus. "Innamorata" me plait bien. Le reste, qu’il tente d’accélérer ou de marteler du Heavy très lourd, ça ne m’atteint pas.
1,5/5 (pour "Innamorata").

Le 16 Mars 2024 par KA AH

Changement de logo, abandon des cheveux longs, le Thrash remisé au fin d’un placard et promotion du nouveau single chez Fun Radio. En 1996, énorme doute, presque malaise à l’écoute de ce "Until It Sleeps". J’adhère pas mais j’ose pas me le dire. Mon METALLICA à moi, c’est celui que j’ai découvert via le "Live Seattle 89" que mon cousin m’a partagé sur une VHS. Impossible que ce soit le même groupe. J’ai 15 ans à l’époque et mes idoles viennent de se gaufrer. Je peux pas l’admettre. Dans le bus qui m’emmène au lycée, deux gars parlent du nouveau single et l’un qui dit : Bon c’est du METALLICA, toujours pareil. L’autre, flanqué d’un T Shirt IMPALED NAZARENE hausse les épaules, exhale un soupir blasé : c’est de la merde, ils se sont vendus.
Moi, accroché à la barre qui m’empêche de me vautrer, je suis liquéfié. Je peux pas accepter qu’on touche à mes héros mais j’ai peur qu’ils aient raison.
L’album est sorti, je l’ai écouté et pendant des mois et des mois, je lui aurais collé un 2/5, guère plus. J’étais juste rassuré par leur prestation à Bercy qui m’avait largement réconcilié avec eux.
Et puis, j’ai vieilli, pris en couenne, en épaisseur, en cabosses comme en joies. Un peu comme eux certainement et j’y suis retourné à cet album. Je suis plus tout à fait le même type qu’avant et j’imagine que pour eux, c’est un peu pareil.
Au final, c’est pour moi un album de chansons. Je le considère pas autrement. Il y a du songwriting là dedans et j’aime bien me le repasser et le fredonner de temps en temps. Un album qui accompagne les longs trajets routiers.
3,5/5.

Le 15 Mars 2024 par PETENGUEULE

Une merveille, et qui a très bien vieilli.

Le 15 Mars 2024 par BLUEMASK

Ce qui frappe avec ce disque est la grande maturité du groupe pour un premier essai. Quand on parle Thrash, rares sont les groupes n’ayant pas commencés avec un premier skeud turbulent, violent mais aussi un peu amateur, un peu foutraque. Pas de ça avec DEATH ANGEL, qui rejoint METALLICA en cela. Rejoindre METALLICA, le groupe le fait aussi musicalement, dans son amour des rythmes hyper carrés. Mais il rejoint aussi SLAYR souvent ("Evil Priest"), MEGADETH ("Thrashers"), voire KREATOR ("Mistress Of Pain"). Alors oui, le disque ne peut pas être qualifié d’original à cet égard. Mais bon… le Thrash est un genre hyper codifié, assez limité donc on revient souvent aux mêmes influences. Et oui, en 1987, ils arrivent après. Mais voilà, quand on écoute ce disque en 2024, ne s’en branle t’on pas un peu des trois-quatre ans… Car au final, le disque est excellent, et en musique, le plaisir compte aussi un peu.

Le 14 Mars 2024 par MR TINKERTRAIN

Il y a 17 ans déjà, sortait ce dernier album du plus grand groupe de Metal Gothique avec PARADISE LOST, ANATHEMA et MOONSPELL. Peter Steele restera à jamais un Metal God.

Le 14 Mars 2024 par CLANSMAN57

D'après Discogs, "Born In A Daze" se trouve sur le sampler Hard Rock Mag n°21, en 98 également, avec Steve Hogarth sur la couverture.

	Par Nightfall In Metal Earth Oui c'est exactement ça, me voilà rassuré ! Merci d'avoir recherché cette info ! John Duff

Le 14 Mars 2024 par SAPERLIPOPETTE !!!

@Clansman 57 : Les deux titres étaient sur deux samplers différents si j’ai bonne mémoire. J’adore "Virtual Machine", par contre "Born In A Daze" me laisse plus indifférent. Je n’ai d’ailleurs jamais écouté l’album. Peut-être à tort. Mais il n’est jamais trop tard hein !

Le 14 Mars 2024 par CLANSMAN57

Par contre, "Born In A Daze" ne me dit rien. C'était pas plutôt "Virtual Machine" qui était présente sur le sampler ?

	Par Nightfall In Metal Earth Tu as raison c'était "Virtual Machine" sur le sampler mais je suis persuadé que j'écoutais "Born In A Daze" depuis un sampler mais impossible de retrouver lequel. Il y avait aussi le morceau "Waht's Up Mr Zero" sur un autre sampler de HRM.

Le 14 Mars 2024 par CLANSMAN57

Pareil que John Duff, j'aimais bien le titre présent sur le sampler.
J'ai donc décidé de franchir le pas des années plus tard, merci pour le rappel.
Du Stoner bien exécuté, avec un chanteur qui singe Ozzy, mais pas sur tous les titres.

Sympa, mais ça donne surtout envie de réécouter "Master Of Reality".

Le 14 Mars 2024 par FIGHTITBACK

@Fredouille (sorry pour le retard)... Pour moi, meilleur album d'Ozzy depuis "The Ultimate Sin" (1986 - 2022), j'adore huit titres dessus, dingue ! (les pistes 1, 3, 5 à 8 + 11 & 12).
Un 4/5 amplement mérité pour ma part.

PS : la voix trafiquée d'Ozzy ne date pas d'aujourd'hui je crois et les temps ont changé, le matos a évolué... Il n'a plus vingt ans depuis bien longtemps, un peu d'indulgence s'impose, non ?

Le 14 Mars 2024 par FIGHTITBACK

Second (et dernier) album avec Jake (mon chouchou) et encore une bombe ! J'adore les 2 tiers des titres (1, 2, 4, 7, 8 & 9) un peu comme sur "Bark...", même si le style a quelque peu évolué ! Deux ans et demi sont passés et Ozzy était semble-t-il plutôt absent pour ce dernier.

Le 13 Mars 2024 par MR TINKERTRAIN

Excellent album de Power avec une voix à la Hansi Kursch. Mais la production a mal vieilli. Je me demande si leur dernier album est de la même qualité...

Le 13 Mars 2024 par DJINN

On pourrait tenter la comparaison entre SATYRICON et DARKTHRONE. Première vague BM, cultes... Des débuts Raw Black suivis d'une évolution un poil commerciale, qui n'aura finalement pas entaché plus que ça une réputation de fidélité au true BM (mais qui resterait-il sinon ?)

Sauf que ça ne rend pas pareil chez moi. Tout simplement trop agressif pour moi, chant trop écorché, production trop moche. Mes chouchous DARKTHRONE et EMPEROR ne franchissaient pas mes propres limites. Dès le début, SATYRICON use du riff mid-tempo martial qu'on retrouvera sur ses productions plus tardives à partir de "Volcano". Médiéval ? Admettons, même si c'est plus guerrier que troubadour.
Disons que derrière la flopée de cinq étoiles, je perçois le désintérêt de ceux qui ne commentent pas, et le fait qu'objectivement SATYRICON est moins culte que les deux groupes précités.
A choisir, je prends "Nemesis Divina" que je trouve le plus abordable sans sacrifier les codes. Le reste de la disco n'est pas pour moi. C'est "The Shadowthrone" qui prend.

Le 13 Mars 2024 par DJINN

J'ai longtemps adoré "Clouds" et suis resté imperméable à la beauté supposée de "Wildhoney". L'âge venant, je trouve ce "A Deeper Kind Of Slumber" plus dynamique et diversifié. Ben oui je l'écoute beaucoup.
TIAMAT me prend à contre-pied car j'ai toujours été agacé sur les discours parlant de maturité et d'excellence... une fois qu'un groupe avait arrêté le Metal pour faire du Rock mainstream. Disons que ce qui ne fonctionne pas pour moi chez THE GATHERING... fonctionne chez TIAMAT.

Je ne vois même pas ce que je pourrais critiquer. Tout s'enchaîne avec une grande fluidité. L'album forme un tout. Parfait.