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Chris POLAND
RETURN TO METALOPOLIS


Le 24 Septembre 2022 par INKOLOR


Le guitariste que je préfère avec Michael Lee Firkins, c'est album je l'écoute depuis sa sortie, au départ j'ai eu du mal avec la batterie surtout les roulements, il accompagne souvent la guitare et tous les morceaux sont abordés sur le même ton donc un peu trop linéaire, mais on finit par s'habituer et ça finit par en faire une signature, pas vraiment de morceaux qui se démarque à part peut-être "The Fall Of Babylon" et "Khazad Dûm" qui sont un peu plus longs et travaillés comme pour marquer les fins de face A et B du 33 tours, parler des morceaux "30 Day Due" et "The Heavy Guitar Jam" ne sert à rien ; ils ne font pas partie de cet album un morceau et une impro fait avec son groupe OHM donc pas du tout fait à la même époque. J'avais acheté le CD en 1990 et il y avait "Heinous Interruptus" en bonus, un son abordé de façon bluesy. Quand j'ai été à la Fnac à l'époque je me suis jeté sur le CD étant fan de "Peace Sells..." de MEGADETH, enfin un album qui pouvait avoir cette touche que je n'ai jamais ressentie après et ben pas été déçue du tout à part un peu au début je m'attendais à quelque chose de plus énervé. Moi qui n'aimait pas SATRIANI dont tout le monde parlait j'avais enfin un gratteux dont je pouvait parler fièrement. Aujourd'hui Chris Poland continue son chemin sur OHM très bon groupe de Jazz Fusion surtout le premier album avec le batteur David Eagle !





STRATOVARIUS
DESTINY


Le 24 Septembre 2022 par JEF DE LA LUNE


Je ne suis pas un grand amateur de Power/Speed Metal en général, ni un fin connaisseur de la discographie de STRATOVARIUS mais lire cette chronique m'a rappelé que j'aime beaucoup cet album (et le STRATO époque Tolkki en général) découvert lors d'une période sombre de mon existence et qui quelque part m'a aidé à passer ce cap. Les mélodies sont superbes et poignantes et ça transpire de feeling par tous les pores de la peau. J'aime dire que STRATOVARIUS, notamment avec ce disque, a réussi à injecter cette fameuse mélancolie si nordique dans le Speed, genre alors plutôt épique et positif à la base. Un chef-d’œuvre.





Luca TURILLI
THE INFINITE WONDERS OF CREATION


Le 23 Septembre 2022 par QUELQUEDEUX


Bien que je connaisse RHAPSODY et Luca TURILLI depuis environ 1998-99, je ne me suis penché sur cet album que fin 2020. Il faut dire que j'avais déjà lâché l'affaire depuis environ 2004, RHAPSODY ne se renouvelant pas (sauf apparemment pour les noms de groupe, dans une saga que je n'ai pas suivie), et je ne sais plus très bien pourquoi, je me suis dit que j'allais me pencher sur celui-ci.

J'ai été bien inspiré car il y a quand même quelques éléments inattendus: d'abord, cette chanteuse à la voix surprenante pour le style. Oui, du "Metal à chanteuse" ... mais on est à des années-lumière du grotesque NIGHTWISH et de leurs non moins grotesques clones. Dès les premières notes de chant de "Mother Nature", on est surpris d'entendre cette voix au timbre africain typique, et aux intonations gospel discrètes mais transparaissant à certains endroits qui collent à merveille avec la musique ("(...) Grand Mirror Of Souls Horizons (...)" entre autres). Elle a su mettre sa voix et ses différences à profit de manière judicieuse, sans tomber dans le piège de vouloir les surexploiter.

Ensuite, alors que je croyais Hayer remplacé, le voilà qui surgit sur le titre suivant! Les voix s'alternent et s'unissent parfois, mais je trouve contrairement à d'autres que ce mélange n'est malheureusement pas toujours heureux. D'abord, parce qu'elles sont souvent à l’unisson lorsqu'elles partagent des lignes de chant, alors que les deux chanteurs officient dans des registres et styles complètement différents, et que la plupart des occasions de construire des lignes harmoniques qui se seraient complémentées ont été gâchées (sauf un des derniers refrains de "Mystic And Divine"). Ensuite, parce qu'il y a quand même pas mal de passages où l'on est à la limite du juste, ce qui ne se serait pas remarqué si les chanteurs n'avaient pas été à l’unisson.

Un album que j'ai longtemps hésité à acheter, car il aurait pu être bien meilleur et la proportion de morceaux excellents est bien plus faible qu'à la grande époque. M'enfin, j'aime encourager les artistes, et ceux-ci le méritent amplement.





SAXON
KILLING GROUND


Le 23 Septembre 2022 par CPEJ


SAXON a bien traversé les 90's, fatale à beaucoup de groupes phares des 80's. Dans ce troisième millénaire, ils ne changent pas de ligne, toujours ce gros Heavy Rock qui a fait leur succès et abandonnent les innovations Thrash et Prog qu'ils avaient amorcées sur l'album précédent. Le résultat est bon, malheureusement aucun titre ne ressort vraiment. Il manque une pointe d'inspiration pour transformer des titres assez conventionnels en hits que l'on conserve précieusement. Allez, je sauve "Rock Is Our Life" dont les riffs m'évoquent furieusement RUNNING WILD.





Luca TURILLI
KING OF THE NORDIC TWILLIGHT


Le 23 Septembre 2022 par QUELQUEDEUX


"La kitschituuude...", comme aurait pu le chanter Oldelaf... bon, je suis un peu dur, car malgré ce fond de vérité (si les paroles et les photos ne vous convainquent pas, cherchez les clips, vos zygomatiques vous remercieront), et malgré la formule éprouvée car testée maintes fois par Luca dans son groupe principal de l'époque, il s'agit d'un excellent album. Je l'ai découvert à une époque où il était impossible d'échapper au phénomène RHAPSODY et à leur chef-d’œuvre "Symphony Of The Enchanted Lands", et j'ai toujours plaisir à réécouter maintenant (ah, ce morceau-titre ...).






MERCYFUL FATE
DON'T BREAK THE OATH


Le 23 Septembre 2022 par BLUEMASK


Commentaire en 3 parties :

- Cet album, c'est déjà une pochette, à fond dans le satanisme de cour de récré, mais tout de même, belle, fascinante, puissante, évocatrice. C'est elle qui m'a fait acheter l'album…

- Cet album, c'est quand même de la bonne musique, Heavy classique et classieux, à la fois direct et épique. Il est souvent dit que MERCYFUL FATE a beaucoup influencé METALLICA, malgré leur date de sortie de premiers disques bien proches. Effectivement, c'est bluffant, sur certaines rythmiques, sur certain breaks, on a vraiment l'impression d'entendre le METALLICA de "Kill'em All". Comme le chien du même nom, les Danois ont des traits de caractère communs.

- Mais putain, cet album c'est aussi la voix insupportable de KING DIAMOND qui torpille littéralement ce disque. On nage en pleine subjectivité, mais je ne supporte pas cette voix haut-perchée. C'est plus que haut-perchée, il s'est manifestement coincé les noix dans la flight-case de son micro… Suraiguë, faiblarde, fausse par endroit, elle bousille toutes les mélodies… A chaque fois qu'il se décoince les noix et prend sa voix certes toujours faiblarde mais presque New-Wave dans les intonations, le morceau reprend forme. Ainsi "Desecration Of Souls" pas trop massacrée. C'est fou, un morceau comme "Gypsy" est génial, on entrevoit des mélodies bétons sur pleins de titres, mais voilà… KING DIAMOND.


Bref, 2/5, c'est mon avis, et je le partage.





BLACK SABBATH
DEHUMANIZER


Le 23 Septembre 2022 par SWISSIDOL


En matière de come back, l'album "13" avec Ozzy est beaucoup plus réussi que ce "Dehumanizer" avec Ronnie. J'adore "After All", je trouve 2, 3 autres titres plutôt réussis ("Computer God") mais c'est globalement lourd dans le mauvais sens du terme.





BLACK SABBATH
BLACK SABBATH VOL. 4


Le 23 Septembre 2022 par SWISSIDOL


Pratiquement aussi bon que le 1er album de SABBATH mais les chansons ont laissé moins de traces dans l'inconscient collectif. Seule petite fausse note : ce "Changes" et son piano sirupeux.





MR BUNGLE
DISCO VOLANTE


Le 22 Septembre 2022 par I AM THE GROWL


J'ai toujours eu le sentiment que celui-ci est un peu le disque confessionnel de Mike Patton, celui où il expose le plus son intimité. Faut entendre "Violenza Domestica", "After School Special"... Ce ne sont pas seulement des morceaux glauques où on entend des gamins se faire violenter, voire pire... Et si Mike Patton nous parlait de son enfance à lui pendant ces morceaux ? Pas sûr, en tout cas, perso, en entendant "Violenza Domestica", j'ai toujours le sentiment d'entendre la mienne, dans toute sa volupté et sa noirceur. C'est pas vraiment joueur sentimentalement comme album. Autant c'est joueur au niveau des styles, des juxtapositions genre "Techno Allah" ou du gros tunnel noise/ambient de "The Bends", mais la production étouffée rend l'atmosphère homogène et claustrophobe. La lumière, artificielle, survenant à la toute-fin de la chanson "Merry Go Bye Bye" (je compte pas les ghost tracks), où Patton croone des paroles ambigües à mort... Quoiqu'il en soit, un disque intense, difficile d'accès à cause de sa production, pas tant par les chansons, relativement directes dans leurs structures après plusieurs écoutes. Un sacré chef d'œuvre, un voyage de la première à la dernière minute. Perso, il m'a aidé à passer et peut-être à avoir mon bac...





JUDAS PRIEST
PRIEST...LIVE !


Le 22 Septembre 2022 par FREDIAN

Tiens je n'avais pas réalisé que la Kro Express de DARK SCHNEIDER était aussi récente (ça m'explique le com de EAD666 ^^).

Juste une remarque à propos des Remasters 2001 des albums CBS/Columbia de JUDAS PRIEST. Je te rejoins sur leur intérêt assez incongru (en général 1 inédit +1 extrait Live dispatchés sans grande logique), notamment ici avec 2 extraits de précédents Tours et 1 d'une autre date de ce "Fuel For Life Tour". Pourquoi n'ont ils pas plutôt rajouté les morceaux de la VHS d'époque (non retenus sur le CD d'origine), à savoir "Desert Plains, "Locked In", "Green Manalishi..." et "Hell Bent For Leather" ? Non seulement ça aurait eu plus de sens mais en plus ça aurait très bien complété la set-list du CD d'origine.

J'en reviens aux Remasters 2001. Un des intérêts tout de même est de reconstituer presque dans son intégralité (il faut y ajouter l'inédit issu de la compil' Metalogy ("Heart Of A Lion")) le projet "Twin Turbos" qui comporte quelques pépites (e.g. "Prisoner Of Your Eyes").


Par Nightfall In Metal Earth

Pour tout te dire j'avais rédigé cette Kro X il y'a déjà plusieurs mois, c'est ton commentaire récent qui m'a rappelé qu'il était peut-être temps que je la publie. Bon et si tu veux postuler pour chroniquer tu peux^^

DS





METALLICA
THROUGH THE NEVER SOUNDTRACK


Le 22 Septembre 2022 par SWISSIDOL


Si on ne prend en compte que la set list, il y a de quoi être satisfait devant cette pluie de classiques immortels. D'autant qu'elle pioche dans presque tous les albums de METALLICA. Mais ces espèces de pseudo-problèmes techniques (que l'on voit dans le film mais qui font scénarisés) finissent par insupporter. Un bon petit best of live quand-même.





DIO
HOLY DIVER – LIVE


Le 22 Septembre 2022 par SWISSIDOL


Le lutin et sa bande jouent le magnifique "Holy Diver" en entier mais, avant cela, un petit échauffement nous permet d'entendre du RAINBOW et du BLACK SABBATH. Deux groupes que l'on retrouve en fin de DVD pour un beau bouquet final. Le groupe est très compétent même si pas forcément hyper-charismatique et on passe un bon moment grâce aux "Gates Of Babylon", "Rainbow In The Dark" ou "Caught In The Middle". 3,5/5





JUDAS PRIEST
PRIEST...LIVE !


Le 22 Septembre 2022 par FINISHERFRANKY


En 1986 j’avais aussi acheté la cassette vidéo VHS en complément du double vinyle. Un «combo» avant l’heure, comme l’avait fait MAIDEN. C’est par les images de la vidéo que mon avis sur la musique est resté influencé. Ça avait été une déception totale, la concrétisation visuelle du virage "Turbo" : poses MTV (la vielle référence je sais), costumes ridicules, ralentis sur le brushing grotesque de KK Downing... L’horreur. Pourtant il faut reconnaitre que la musique est excellente. Rob y est comme je l’aime, puissant mais pas hurleur extrême comme il le sera avec "Painkiller". Comme Dark Schneider dans sa Kro Express, je ne supporte pas les versions chantées par le public de "Breaking The Law" et on en est épargné ici. Question puissance, "Freewheel Burning", le final de "Love Bites"... prouvent que ce live ne trahit pas l’idéal Metal que représentait PPRIEST alors. Ça bastonne parfaitement. Le son se synthétise certes mais pas tant que le laissait craindre "Turbo" en studio et je trouve qu’on est dans une continuité : "Defenders Of The Faith" en studio, même sans claviers, avait déjà cette touche synthétique, très loin de l’organique "Point Of Entry". Je regrette l’absence de l’atmosphérique" Desert Plains" qui aurait collé parfaitement avec "Out In The Cold" et "Love Bites". (Je serais intéressé de savoir d’ailleurs si quelque-soit les tournées ont déjà été alignés le magnifique "Solar Angel", "Desert Plains", "Fever", "Love Bites", "Night Comes Down" et "Blood Red Skies", qui sont pour moi une signature du PRIEST, celle de ce Metal rutilant et atmo, voire planant, avant-gardiste, celui que je préfère). "Turbo", quant à lui, est réhabilité ici en live : il est tellement PRIEST, avec sa remontée en puissance après les solos. Le volume sur le public artificiellement poussé ça et là agace mais la production ne ment pas : il est là en bloc et uni. Les regrets : l’absence de "Reckless" et, comme toujours pour moi, la présence de la verrue "Living After Midnight", qui n’a rien à envier à "Rock’n’Roll all Over The World" et "Parental Guidance". J’aurais rêvé d’une set-list expurgée de ces incompréhensibles et indignes daubes qui plombent ma note.





VAN HALEN
VAN HALEN


Le 22 Septembre 2022 par SWISSIDOL


La jeune génération ne se rend peut-être pas compte de l'importance de cet album. Avec son jeu complètement fou, Eddie a révolutionné la guitare au moins autant qu'un HENDRIX ("Eruption"). Le son est superbe et le groupe avait des années d'avance sur la concurrence (1978 !!). Mentions à "Ain't Talkin' 'bout Love" et "Ice Cream Man" en plus de l'instru sus-nommé.





VIRGO
VIRGO


Le 22 Septembre 2022 par SWISSIDOL


André Matos se la joue plus Pop qu'avec ANGRA et le résultat, sans être inoubliable, sonne frais et agréable. Mention spéciale à "No Need To Have An Answer".





VAN HALEN
A DIFFERENT KIND OF TRUTH


Le 22 Septembre 2022 par SWISSIDOL


Un sacré beau retour du VAN HALEN (presque) originel hormis Wolfgang, lequel excelle à la basse. La voix de Roth était encore superbe en 2012 ! "Tattoo" n'est pas le single que j'aurais choisi de sortir mais, pour le reste, on n'est pas loin du sans-faute. "Stay Frosty" rappelle même la grande époque avec son côté "Ice Cream Man". Je suis à deux doigts d'accorder 4 étoiles





VAN HALEN
III


Le 22 Septembre 2022 par SWISSIDOL


Pas un mauvais album mais pas vraiment un album de VAN HALEN. Le côté un peu intello de Cherone s'accorde apparemment mal au Rock festif du groupe. En tous cas, malgré une poignée de titres plutôt bons ("Neworld"), je me suis débarrassé du CD.





JUDAS PRIEST
PRIEST...LIVE !


Le 22 Septembre 2022 par FREDIAN


Il était grand temps d'offrir un successeur au fameux "Unleashed In The East". La tournée "Fuel For Life" sert donc de support à ce second enregistrement live des Brummies et petit bémol d'entrée, ce CD live compile en fait deux dates de concerts (alors que la version VHS ne se focalise que sur l'intégralité de l'une d'elles). Choix fort, la setlist est centrée sur les productions 80s du groupe et n'offre aucun doublon avec "Unleashed...", comme si le groupe voulait compartimenter sa carrière : "Unleashed..." a entériné nos 70s, "Priest... Live!" consacrera nos 80s. Effectivement, très peu de titres pré-"British Steel" ont été joués sur ce Tour ("Hell Bent For Leather", "Green Manalishi" et "Victim Of Changes"). La VHS sera plus tolérante et inclura les deux premiers plus "Desert Plains" et "Locked In".

La première chose qui frappe est cette pochette austère qui tranche avec leurs artworks flamboyants de l'époque et qui prend le contrepied de leur précédent effort live. Contextualisons. En 1987, JUDAS PRIEST est plus gros qu'il n'a jamais été. Ils se sont établis en leader de la scène Heavy Metal ("British Steel", "Screaming...") tout en tenant la dragée haute aux jeunes loups du Thrash ("Defenders...") et tentant de rivaliser avec les stars du Glam de l'époque ("Turbo"). Leurs prestations scéniques sont mémorables et reconnues unanimement. Il ne manque qu'un album live de référence pour asseoir définitivement l'hégémonie Metallique du groupe. Or, leur précédent live est "entaché" de retouches graphiques et musicales (*1) qui l'ont empêché d'atteindre le statut culte. Le groupe prend donc ici un parti-pris graphique diamétralement opposé. Monochrome. Titre simpliste. Groupe absent : pas de photos (seule une image de chaque zicos est présente sur l'arrière de la jaquette), même le nom du groupe et son iconique graphie dentelée n'y figure pas. On ne distingue que quelques bras de fans tendus vers la scène et leurs initiales sur un fond circulaire (un clin d'œil au drapeau japonais et au Live '79 ?). Bref, voilà une pochette typique... Bootleg. Face aux fioritures de "Unleashed...", le groupe joue la carte de l'authenticité à fond. La substantifique moelle, c'est la musique, c'est le show, et c'est à l'intérieur que ça se passe (*2).

À l'intérieur donc, on trouve un groupe en grande forme qui nous présente une setlist bien plus homogène et représentative que celle du "Unleashed..." avec un gros son poli et lissé façon Big Rock à l'américaine (*2), qui donne un petit côté synthétique qui m'avait beaucoup gêné quand je l'ai découvert dans mon adolescence mid-90s. Aujourd'hui, je le prends comme une archive de ce qu'était (devenu) le Heavy Metal au milieu des 80s dans toute sa démesure et finalement je trouve que ça lui donne du cachet. La prestation des musiciens est sans faille. Rob est en très grande forme (e.g. bluffant sur "The Sentinel", enivrant sur "Love Bites", déchaîné sur "Freewheel Burning"). La section rythmique, implacable, ordonne le tempo et insuffle la dynamique aux morceaux carrés du PRIEST 80s (je préfère de loin les batteurs 70s de JUDAS mais il faut reconnaître que Dave Holland "fittait" bien au PRIEST mécanique des 80s). Et Glenn & KK s'amusent: extra soli sur "Heading..." et KK se fend d'un solo additionnel sur "Breaking The Law".
"Turbo" est bien sur mis à l'honneur avec cinq titres dont le ravageur title-track qui je trouve sonne un peu feutré ici et un "Out In The Cold" colossal qui ouvre l'opus en grande pompe. Ses morceaux les plus tarte ("Rock You...", "Private Property") y prennent même une autre dimension (sauf "Parental..." qui malgré son refrain repris en chœur ne décolle pas pour moi). Pour le reste, on peut toujours pinailler ("Jawbreaker", "Screaming For Vengeance", pas de ballade) mais on a une setlist Best Of des quatre précédents opus (et les manques du CD seront comblés sur la VHS).

En conclusion, on a affaire à un très bon Live qui a aujourd'hui acquis une valeur historique, manifeste d'une époque bénie pour le Heavy Metal. La setlist, pour peu qu'on accepte le parti-pris Best Of 80s, est proche du sans-faute (on vire "Parental...", on rajoute un titre de "Screaming...", on remplace "Rock You..." ou "Private..." par "Reckless" et on y était). Ce qui sera presque le cas de celle de la VHS. Malgré le succès de la tournée "Fuel For Life" et la grande forme du groupe dont un Rob au firmament, ce Live se vendra moins bien que "Unleashed..." (cette pochette finalement trop austère ? Ce son trop superproduction ? Ou bien la sanction "Turbo" de la part des fans déçus de l'orientation "commerciale" de ce dernier ?) et n'atteindra pas le statut culte des grands Lives de l'époque.

La réédition 2001 de l'album propose trois titres supplémentaires dont deux tirés de tournées précédentes ("Screaming For Vengeance" issue du "Vengeance Tour '82" et "Rock Hard Ride Free" du "Defenders Tour '84") et un "Hell Bent For Leather" qui casse le concept de cloisonnement des Lives officiels de JUDAS mais qui retranscrit plus fidèlement ce qu'a été le "Fuel For Life Tour". Côté positif : voilà trois excellents titres (je ne boude pas mon petit chouchou "Rock Hard...") qui reboostent aussi le set (en terme d'intensité). Côté négatif: un effet patchwork qui dénature un peu ce Live, déjà assemblé le cul entre deux chaises.


Note : 3,5/5 que j'arrondis aujourd'hui à 4 pour la valeur historique. Quand je l'ai acheté au milieu des 90s, je lui aurais mis un 3 généreux !

Les performances : "Freewheel Burning", "The Sentinel"
Les classiques : "Breaking The Law", "Electric Eye", "Love Bites", "Turbo Lover"
La seconde jeunesse : "Heading Out To The Highway"
La perle : "Out In The Cold"

(*1) Leur "Live In Japan" s'est vu affublé du sobriquet (très exagéré) "Unleashed In The Studio" pour tout le décorum studio qu'il a subi (pochette magnifique mais mise en scène, overdubs sur le chant car Rob était malade le soir de l'enregistrement, imbroglio avec leur batteur Les Binks absent de la "cover art").

(*2) Au final, cette superproduction contraste avec le côté bootleg de la pochette. Mais je pense que, toujours par opposition à "Unleashed...", le groupe a voulu jouer avec ce décalage. Car si le figuratif peut faire amateur, le contenu est professionnel et sonne pro. À ce moment-là de leur carrière et encore plus après le choix artistique fait avec "Turbo", ils n'avaient de toute façon pas vraiment d'alternatives.





TWISTED SISTER
BIG HITS AND NASTY CUTS


Le 21 Septembre 2022 par BLUEMASK


TWISTER SISTER est moche... Et il est fort à parier qu'au vu de leur tronche et leur costumes de ville, c'est volontaire et emprunt d'un dix-septième degré qu'un groupe comme POISON avec ses quatre neurones (ils sont quatre) ne peuvent concevoir. Dans la famille Heavy-Glam-Hair-Metal US, TWISTERD, c'est le gamin qui aime bouffer ses crottes de nez, se déguiser avec les fringues de tata sans s'épiler sous les bras et qui pète à table...
POISON savait se fringuer et se maquiller avec les fringues de la soeur qui avait quand même plus de style que tata, était poli, lisse, savait murmurer à l'oreille de tous les chevaux. Sauf que celui qui savait écrire de vrais titres glam, fun, entêtant, c'est bien le laidron de la famille.

Cette compilation en est l'éclatante démonstration en une poignée de titres qui ne cherchent pas à réinventer la roue, mais affichent tout ce que l'on cherche quand on écoute cette musique: des refrains excellents en forme d'hymnes à reprendre en chœur, du riff simplissime mais efficace, du solo coulé dans le même moule, une structure certe prévisible mais toujours au service de la chanson, un chanteur charismatique avec une vraie identité ! Tout est là, difficile de faire le tri, mais s'il fallait prouver leur talent, je dirais la ballade "The Price", étonnamment belle et délicate pour un groupe aussi laid et aussi direct dans ses titres Rock. POISON ou MÖTLEY n'auront jamais eu ce genre d'inspiration, confondant ballade avec visite chez le confiseur.


Concernant cette compilation, c'est une excellente sélection, avec un petit bémol sur la forme avec cet enchaînement de titres live en fin de disque, qui auraient pu être dispatchés autrement pour mieux les mettre en valeur.

Bref, un bon disque pour découvrir ce groupe finalement bien sous-estimé. Comme dans le cinéma, il y a une prime aux beaux gosses...





IRON MAIDEN
MAIDEN ENGLAND '88


Le 21 Septembre 2022 par SWISSIDOL


Toujours le même principe que les deux DVD précédents : un concert et la story de MAIDEN à travers des anecdotes amusantes ou intéressantes. J'aime bien le concert pour les surprises dans la set list ("Killers" ! "Still Life" !!) et j'adore les plans sur la batterie impressionnante de Nicko.







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