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T’embrouille Festival - Champ-Le-Duc (88)
Par ANIMA le 5 Août 2023
Publié le 18 Septembre 2023 Consulté 749 fois




Il est 17h. Après une journée plutôt nuageuse mais ensoleillée s’abat une bonne averse. Me voilà bien emmerdée, dans une heure je prends la voiture, direction la commune de Champ-Le-Duc, à une vingtaine de minutes d’Épinal au fin fond des Vosges, pour l’avant dernière soirée du Tambouille. Ce festival a d'ailleurs été renommé pour l’occasion "T’embrouille Festival". Cet évènement c'est quoi? C'est un festival itinérant étalé sur deux semaines avec des journées à thème allant de la chanson française au théâtre d’impro. Le concept est assez chouette, mené par des personnes passionnées et impliquées, et bien sûr dans le lot, il y a une soirée Metal.


Qu’importe la météo, à 18h30 j’arrive sur place. Un champ perdu au milieu de nulle part à 500m de l’église de la commune. L’entrée sur le festival est gratuite et le staff qui gère l’accueil est sympathique au possible. Du côté de l’entrée, on a la caisse pour la buvette et un grand chapiteau abritant des jeux de sociétés (oui le thème du jour combine Metal et jeux de société, combo parfait). Au fond un stand de vente de jeux, de l’autre côté se trouve la restauration avec le chapiteau de table pour se poser, et au milieu de tout ça, une scène assez petite mais à l’échelle du festival. Et bien évidemment, il pleut. Il pleut même assez fort pendant un instant et je commence à imaginer les groupes jouant avec personne devant eux, tout le monde se mettant à l’abri sur les côtés.

KALAVERAS

Par chance, la pluie s’arrête pile pour le premier concert. KALAVERAS, formation rémoise toute jeune, ouvre donc pour un public restreint qui va tranquillement grossir le long de leur petit set. Le groupe joue un Hard Rock moderne et pêchu assez classique mais bien exécuté. Les musiciens sont super content d’être là, le chanteur fait quelque blagues et propose même un petit wall of death sur le dernier morceau alors qu’on est qu’une vingtaine devant la scène mais ça marche. Quelle surprise d’apprendre à la fin du set que les gars venaient de faire là leur tout premier concert ! Pour le coup, c’était réussi, le public est content et personnellement, j’attends de voir ce que KALAVERAS va nous faire par la suite car c’était très prometteur.

GOYA

Pendant le premier groupe, pas mal de monde est arrivé sur place, et pour le coup, le public est assez varié. On a beau être sur une soirée Metal, on reste sur quelque chose d’assez familial et on croise de tous les âges et de toutes les sensibilités dans le public. Mais vient l’heure du prochain groupe, GOYA, qui officie dans un Rap Metal allant aussi bien puiser dans les bons vieux RATM que dans le Rap moderne. J’ai senti le public moins engagé pendant ce set, je ne sais pas si c’est à cause du style du groupe qui est loin d’être un genre qui fait l’unanimité ou si c’est à cause de l’horaire, le groupe jouant pendant le moment où vraiment tout le monde arrivait sur le festival. Personnellement, j’ai trouvé que ça fonctionnait, malgré un guitariste un peu en retrait sur scène et qu'on entendait trop peu. A contrario, le bassiste sautait partout et débordait d'une énergie communicative. À noter aussi un démarrage un peu compliqué à cause de problèmes de sons, ce qui sera régulier toute la soirée. Le temps de battement entre chaque groupe étant juste assez pour installer et faire un maximum de réglages, les premiers morceaux de chaque set étaient là pour affiner le tout.

ASYLUM PYRE

La nuit commence enfin à tomber et il est l’heure pour ASYLUM PYRE qui passe au meilleur moment possible. Le groupe joue un Power Metal charmant et fédérateur et il va effectivement fédérer le public. Hormis un démarrage qui m’a cassé les oreilles quand la chanteuse partait dans les aigus (ce qui heureusement sera rapidement réglé à la table de mixage), le set s’est montré hyper engageant avec un groupe souriant, heureux d’être là et communiquant sa bonne humeur à la foule qui sera la plus massive de la soirée. Ça enchaîne les morceaux accrocheurs, le show est carré, on a même droit à un petit moment mignon quand la chanteuse descend de la scène pour tendre le micro à des gamins à la barrière pour faire des « woooohooohoooh ».Elle prendra également la pose sur le dernier morceau en levant haut le symbole du groupe qui trônait sur scène depuis le début avec en prime un gars qui vient agiter des torches enflammées devant la scène pour teaser un spectacle de feu qui allait avoir lieu après. Le moins que l'on puisse dire c'est que ça en jetait.

THE BUTCHER'S RODEO

Alors eux, je ne m’y attendais pas. J’avais entendu parlé d’eux lorsque leur premier album était sorti, à l’époque j’avais un peu ignoré le truc, le Hardcore n’étant clairement pas dans mes écoutes à ce moment. Donc c’est un peu sans réelle attente que je me suis posé sur le côté de la barrière, commençant un peu à sentir la fatigue arriver avec l’heure tardive. Une partie du public, surtout les familles, avaient quitté les lieux, la foule devenant donc clairsemée mais qu’importe, le concert commence et… la claque. C’est bien simple, sur scène le groupe dégageait une énergie folle à bouger dans tous les sens, le son était tout simplement massif et une partie du public restant était chaud bouillant. Je ne sais pas comment les autres personnes présentes ont ressenti la chose, mais personnellement, m’étant retrouvé après un pogo pile devant le milieu de la scène à la barrière, j’ai vraiment pris toute l’intensité du set dans la gueule et même les passages qui normalement ne me parlent pas (ceux en chant clair notamment, dans le Hardcore je suis pas fan) m’ont vraiment fait un truc. Le groupe défonce tout sur scène, ça joue à se faire entendre à au moins un kilomètre à la ronde (chose que m’a confirmé un ami qui avait quitté les lieux plus tôt). Le groupe descendra même dans la foule au dernier morceau pour jouer au milieu d’un circle pit. C’était pour moi le meilleur concert de la soirée.

MONOLYTH

Dernier concert et cela devient difficile pour moi à cause de la fatigue. Je me suis posée sur la barrière pour apprécier au mieux le Death Mélodique du groupe et ce fut compliqué. Pas à cause du groupe non, le set était vraiment cool avec des musiciens souriants et transmettant une bonne énergie, mais parce que j’étais juste crevée et me poser a la barrière était une mauvaise idée vu que d’autre gens moins fatigués que moi la secouaient dans tous les sens. C’est le jeu. En plus de ça, un souci technique a fait que le micro du chanteur ne marchait qu’un mot sur deux ce qui a malheureusement niqué le rythme du set. Le groupe n’y pouvait pas grand-chose mais l'ambiance fut bonne et le set très carré.


Que dire pour conclure sur ce T’embrouille Festival ? J’y suis allée sans vraiment d’attente particulière, tout au plus pour passer une soirée tranquille. Et au final je me suis retrouvé avec des concerts de qualité dans un cadre génial favorisant la proximité avec les groupes. Il faut qu’il y ait une nouvelle édition l’année prochaine (et au vu du succès du festival itinérant en général, je pense qu’il y aura une suite) et si vous avez l’occasion de vous y déplacer, n’hésitez surtout pas.



             



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