- "Hé, Fenryl, tu commences à me gonfler là...
- Quoi boss ? kékivapa ???
- C'est qui le patron ici ? Tu as oublié ton obligation en arrivant sur NIME ?"

Un blanc... De grosses gouttes de sueur se mettent à perler sur mon front... Qu'avais-je fais ou semble-t-il oublié de faire ???? Soudain, l'éclair de génie...

- "Désolé maître mais j'en suis encore au stade de la découverte de votre groupe mythique RHAPSODY et je m'attèle à la disco en ordre chronologique...
- J'espère bien. Mais tu ne vas pas y passer des années pour te forger une opinion sur ces merveilles. Suis-je clair ?"

En 2009, "Legendary Tales" m'offre un sympathique moment de Speed Metal à coups de claviers typés classiques. Luca Turilli délivre une jolie partition de six-cordes (Malmsteen est dans toutes les têtes) et Fabio Lione n'a rien à envier aux références du genre.

Ce qui fait la particularité de ce combo ce sont les influences baroques et Renaissance qui viennent ponctuer et densifier l'oeuvre que nos italiens s'apprêtent à nous construire. La naissance de ce que l'on se doit de nommer le Speed symphonique.

Il n'en demeure pas moins des moments frisant le ridicule (le refrain de l'interlude "Forest Of Unicorns" risible !), des surprises (choeurs, agressivité de certaines lignes de chant, toute proportion gardée !, la ballade pompeuse). C'est d'ailleurs quand RHAPSODY lâche les chevaux qu'il est sans doute le plus percutant : "Land Of Immortals" en tête avec ces duels guitare/clavier.

Premiers pas sur le territoire des italiens... Premiers bons moments. Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser à mon LOST HORIZON, qui pour le moment m'enthousiasme davantage... Passons à la suite garçon, pour voir !