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HARD ROCK  |  LIVE

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1976 Made In Europe
1977 Last Concert In Japan
1984 Perfect Strangers
1987 The House Of Blue Lig...
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1993 The Battle Rages On
1996 Purpendicular
1998 Abandon
2003 Bananas
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2022 Live In Hong Kong 2001
2024 = 1
 

- Style : Sir Lord Baltimore, Astrakhan, Day Six, Hällas, Dewolff, Motorowl, Inglorious, Voodoo Circle, Sunstorm
- Membre : Yngwie Malmsteen, Blackmore's Night, Rock Aid Armenia, Gillan, The Dead Daisies, Glenn Hughes, Whitesnake, Trapeze, Gary Moore, Kansas, Ian Gillan Band, Black Sabbath, Brazen Abbot, David Coverdale, Black Country Communion, Joe Lynn Turner, Rainbow
- Style + Membre : Michael Schenker, Coverdale - Page
 

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DEEP PURPLE - The Official (overseas) Live Series – Paris 1975 (2012)
Par JEFF KANJI le 21 Octobre 2017          Consultée 6541 fois

Palais des Sports, Porte de Versailles, 7 avril 1975, DEEP PURPLE pose ses flight cases en pleine tournée "Stormbringer" sur notre territoire. C'est le point culminant de la tournée. Ayant commencé derrière le rideau de fer en Yougoslavie, non sans soucis, Paris est l'ultime date de la tournée, et donc la dernière date de DEEP PURPLE avec Ritchie Blackmore. Ambiance…

À ce moment-là, Ritchie discute toujours avec Jon Lord, mais n'adresse la parole ni à Glenn Hughes ni à David Coverdale de la tournée. Et pourtant… Si on ressort de l'écoute du concert de Paris, c'en est à peine croyable. On est très loin de cette rage contenue qu'on écoutera en 1993 sur "Come Hell Or High Water". Bien boosté par un ELF qui fait sacrément chauffer les planches en première partie et dont tous les critiques de l'époque remarquent le talent vocal, Ritchie est plus que motivé par son avenir en solo avec Ronnie James Dio qu'autre chose.

Son jeu de guitare est fabuleux. On est si loin de la sauvagerie de "Made In Japan" que c'en est perturbant. On entend là le côté classique, la finesse qui fera la gloire de RAINBOW. En outre la production de Martin Birch n'a pas pris une ride, la grosse caisse d'Ian Paice vous remontant les boyaux bien comme il faut (l'intro de "You Fool No One" par exemple, vers 3:10). Et d'une manière générale, DEEP PURPLE apparaît en très grande forme, comme sur le "Graz 1975" enregistré trois jours plus tôt, et que j'ai par ailleurs chroniqué en ces pages (j'ai pour projet de traiter TOUS les "Official (Overseas) Live Series" sortis par le groupe).

J'avais dit que musicalement la date de Graz était excellente, sauf qu'à Paris, Blackmore fait chanter davantage sa guitare (notamment pendant les impros en finesse de "Mistreated"). Mais surtout il y a un bel équilibre entre David Coverdale et Glenn Hughes (peut-être une question de mix). Les interventions entre les morceaux sont spontanées mais plus sobres, et surtout, on échappe au léchage de bottes en règle de Glenn Hughes (il devait présenter Ritchie Blackmore sur quasi chaque morceau à Graz). À Paris, il y en a un autre qui est particulièrement en verve, c'est Jon Lord ! Rien que pour le solo final de "Smoke On The Water", ça vaut le coup ! D'autant que le groupe nous fait un petit plaisir en démarrant le morceau par les cadences d'intro de "Lazy". "Burn" est terrible, et je ne parle pas de "Stormbringer" qui est fabuleuse elle aussi, avec un duo de vocalistes particulièrement en forme. Quant à la setlist, dites-vous que ce concert sur deux disques est intégral, ce qui permet de profiter d'une version survitaminée de "Highway Star", bien que je ne sois pas fan de l'harmonisation du refrain trouvée par les deux chanteurs. Une reprise de Jeff BECK s'invite également avec "Going Down".

On sait aussi que DEEP PURPLE, cet "ersatz britannique et frimeur, Heavy loukoum pour lycéens en manque de décibels, à classer quelque part entre GRAND FUNK et YES" (dixit le journaliste auteur de l'article "L'adieu au Hard" retranscrit en partie dans le livret), aime profiter des concerts pour jammer. Cette fois-ci, le public parisien (il faut savoir que sur envoi d'une enveloppe timbrée, les abonnés de Best pouvaient obtenir un ticket gratuit pour le concert) est prévenu par Dave qui introduit les claviers de Jon Lord. Ce dernier va notamment beaucoup s'amuser avec le synthé qui accompagne désormais son orgue Hammond. On a même droit à un extrait héroïque de "La Marseillaise" avant même que le morceau n'ait commencé. Pour ne rien gâcher, le solo de batterie d'Ian Paice, délivré après le morceau, est lui aussi assez impressionnant, quel grand batteur il fait (notamment ces parties de grosse caisse continue qui ont dû inspirer un certain Nicko McBrain) !

DEEP PURPLE, après son split l'année suivante, verra son catalogue live exploité sans vergogne et sans finesse par EMI qui assemblera à la sauvage des extraits de ce concert et de ceux de Graz et Saarbruck pour fabriquer "Made In Europe" qui n'a franchement plus aucun intérêt depuis que le groupe a commencé à sortir ces Lives intégraux avec les "Official (Overseas Live Series)". En outre Connoisseur avait pratiqué le même genre de démembrement stupide pour "Mk III The Final Concerts" qui n'est qu'un montage des concerts de Paris et de Graz. Par ailleurs, le concert de Paris existait en bootleg depuis assez longtemps et Purple Records l'avait même édité une première fois en 2004.

Donc, au vu de la qualité Live de DEEP PURPLE à l'époque du Mark III, je dirais qu'il vaut mieux posséder ce "Paris 1975" voire le "Graz 1975" en plus pour profiter de la légende dans les conditions optimales d'un show complet, les interventions de Glenn Hughes et David Coverdale étant pour le moins spontanées, et le premier n'abusant pas trop sur la date parisienne des hurlements dont il parsemait le concert de Graz.

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- David Coverdale (chant)
- Ritchie Blackmore (guitare)
- Jon Lord (orgue)
- Glenn Hughes (basse, chant)
- Ian Paice (batterie)


1. Burn
2. Stormbringer
3. The Gypsy
4. Lady Double Dealer
5. Mistreated
6. Smoke On The Water
7. You Fool No One

1. Space Truckin'
2. Going Down (cover Jeff Beck)
3. Highway Star
- Bonus
4. 1975 Interview With Coverdale, Hughes & Paice



             



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