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MUSIQUE DE FILM  |  B.O FILM/SERIE

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ULVER - Svid Negger (2003)
Par POSSOPO le 3 Avril 2004          Consultée 8000 fois

AVERTISSEMENT : cette chronique de bande originale de film est également susceptible de contenir des révélations sur le film

Svidd Neger est un film norvégien, selon mes sources non distribué à l’étranger, du peu connu Erik Smith Meyer. La bande originale composée par ULVER constitue la deuxième expérience du groupe dans le domaine du cinéma, la première étant l’album Lycantropen Themes. Il serait peut-être bon de juger ce travail très particulier par rapport au film qu’il illustre. Je ne vous mentirai pas, je n’ai pas vu ce long-métrage au scénario étrange et mon avis sera donc à prendre avec de sympathiques pincettes en bois de roseau sculpté. De plus, je ne fais pas partie de ces personnes fanatiques de ce genre d’exercice qui ne me convainc que très rarement.

Svidd Neger ouvre sur un thème très classique pour une bande originale de film, à l’orchestration guère plus mémorable que franchement critiquable. Et si ce premier mouvement ne nécessite pas une attention optimale, ce problème, car problème il y a lorsque une pièce musicale ne parvient pas totalement à envelopper l’auditeur et à le cocooner selon des règles choisies par le compositeur, se retrouve posé tout au long des trente-deux petites minutes que dure cet opus. A l’instar de ce qu’il peut se passer lors de la lecture de nombreuses bof, le temps s’écoule paisiblement, sans parfois même que l’on continue de remarquer la présence de ce qu’il faut bien appeler un fond sonore, le terme étant ici à comprendre dans son acception la plus péjorative.

Svidd Neger recèle bien quelques pépites mais vu le curriculum vitae de Kristoffer Rygg, la découverte d’une étendue totalement plane, aride et dénuée de tout intérêt derrière la pochette de ce disque aurait été plus que surprenante. Cette subtile mélodie au piano qui passe et repasse et qui fait sa première apparition sur comedown, ce bidouillage électronique aux contorsions hallucinantes de burn the bitch et l’original waltz for king Karl sont-ils assez pour justifier l’achat de ce disque? Je ne le pense pas, surtout lorsqu’on réfléchit aux très nombreuses sorties du groupe, généralement nettement plus passionnantes que celle-ci.

Mais l’argument qui veut qu’il soit toujours préférable de se défausser de quelques euros pour un album moyen d’une formation au talent immense plutôt que pour la moins mauvaise galette d’un combo inutile tient fermement sur ses deux pattes. L’évolution d’ULVER au sein d’une sorte d’électro éthérée aux accents jazz, rappelant autant COIL que KLAUS SCHULTZE et NILS PETTER MOLVÆR, est intéressante à suivre, faite de temps forts (le génial Perdition City) et de moments plus calmes.

Svidd Neger se laisse écouter comme il se laisse oublier. Peut-être voir le film réveillerait en chacun l’imaginaire nécessaire à combler les nombreux passages trop calmes d’un disque qui manque de densité. Car mon avis est qu’une bande originale de film doit se suffire à elle-même si elle a la prétention de se dire réussie. Dans le cas contraire, où se situe donc l’intérêt de la commercialiser séparément? Que ceux qui pensent qu’elle ne doit pas être trop forte ni trop riche afin d’accompagner les images sans leur voler le premier rôle ne se fâchent pas, ils ont également raison. Cette chronique est celle du consensus et mérite à ce titre une note consensuelle.

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- Kristoffer "garm" Rygg (chant, programmation)
- Jørn H. Sværen (claviers, programmation)
- Tore Ylwizaker (claviers, piano, basse)


1. Preface
2. Ante Andante
3. Comedown
4. Surface
5. Somnam
6. Wild Cat
7. Rock Massif Part One
8. Rock Massif Part Two
9. Poltermagda
10. Mummy
11. Burn The Bitch
12. Sick Soliloquy
13. Waltz Of King Karl
14. Sadface
15. Fuck Fast
16. Wheel Of Confusion



             



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