Recherche avancée       Liste groupes



      
DARK METALCORE PROG  |  STUDIO

Lexique post
L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

2025 Andromeda

E.P

2020 Archives
2023 Dark Myth

MARCH OF SCYLLA - Andromeda (2025)
Par FENRYL le 29 Mai 2025          Consultée 543 fois

Après deux E.P hautement qualitatifs, le groupe français MARCH OF SCYLLA arrive à ses fins comme évoqué dans ma précédente chronique : son tout premier L.P suite à leur campagne Ulule est donc bien réalité et débarque en ce premier trimestre de l’année 2025.
Le label Konosphere s’est penché au dessus de leur berceau et nos Amiénois nous livrent enfin le fruit de leur travail en mode "longue durée".
Mes attentes sont légitimement immenses tant le groupe avait su m’enthousiasmer avec son énergie et son univers sonore envoutant.
A ce niveau, l’artwork est encore plus beau, plus fou et plus sublime que "Dark Myth", c’est dire !
MARCH OF SCYLLA va-t-il transformer l’essai ?

Pour ceux qui auraient loupé les premiers épisodes (quelle erreur ! Ils seraient bien inspirés de réparer cette triste erreur), MARCH OF SCYLLA nous propose un Post Metal teinté de Metalcore, de Deathcore, le tout dans un contexte Prog’ (j’entends déjà mon collègue Fredian hurler à la mort à ma droite en utilisant le terme de Prog à toutes les sauces !). Il est assez aisé de parler de Metal Moderne quand on évoque le "son" de MOS, et ce grâce à une section rythmique (batterie) en tête vraiment carré et d’une redoutable précision, qui vient magnifier le travail des guitares côté ambiances folles et planantes.
Car c’est bien cet aspect que les Amiénois ont su faire mûrir au fil des années, à leur sauce, sur un modèle proche de THE OCEAN par exemple. Il faut bien mesurer et comprendre que la diversité de création dans les rythmiques repose sur une hybridation à ce niveau : "Death Experience" multiplie les changements de rythmes, les ambiances, les arrangements (hautement qualitatifs), s’offrant même un p’tit côté années 80/90 dans les sonorisations et des riffs qui font penser à de l’électro (difficile de vous expliquer que j’ai l’impression d’écouter les génériques de mes dessins animés fétiches sur le final planant de ce morceau !).
"Andromeda" est un monolithe de puissance : les chevaux sont lâchés ("Cosmogony") tout en conservant une mélodicité folle. C’est bien simple, il est assez facile de se surprendre à fermer les yeux et apprécier ce sentiment de "planer" tout en heabdangant.

Florian Vasseur est toujours aussi précis dans son chant, même si on pourra regretter un excès à mon sens de chant clair au détriment de son formidable growl si puissant.
"BlaAst" est mon morceau coup de coeur avec ce riff lead de relance, lancinant et entêtant, au moment du refrain, littéralement envoutant (décidément, ce mot sera ma définition de l’album !) : une fois encore, MARCH OF SCYLLA ne se lit pas, il s’écoute et se vit, notamment avec ce superbe titre.
La vitesse d’exécution est toujours présente, j’en veux pour preuve cette ouverture de "Achilles’Choise", permettant de vite mesurer que "Andromeda" ne s’encombre pas de fioritures. Cet opus va à l’essentiel, sans aspect ou volonté de complexifier tracks ou jeux des musiciens. Attention, je ne parle pas de "facilité" mais bien de concentration sur l’essentiel, à savoir de l’efficacité au service d’un son propre, fort d’une belle personnalité.
En effet, MARCH OF SCYLLA est de cette veine : un groupe français aux portes de la cour des grands.
Chaque titre est donc une sorte d’odyssée sonore, puisant dans l’introspection et l’exploration profonde de thèmes sombres.
Toutefois, car il faut rester le plus constructif et objectif possible, là où le combo faisait des merveilles sur un durée d’un E.P, il n’arrive pas à diversifier ses propositions à l’échelle d’un L.P. Cette affaire, bien que très agréable, manque de diversité : certes, "To Cassiopeia", interlude rompant le rythme avec une petite ambiance mystique, est bien inséré dans cette proposition sans apporter grand-chose.
"Dark Matter", sombre et ténébreuse, est moins inspirée (même si musicalement, c’est très très puissant et carré) par exemple.

MARCH OF SCYLLA frappe donc un joli coup pour ce premier album d’une discographie qui ne pourra qu’en appeler (beaucoup) d’autres. Personne n’aime vraiment faire de pari mais avec de telles compétences et de personnalité, ce combo français ne devrait pas rester longtemps éloigné des références de notre scène nationale voire européenne.
"Andromeda", enregistré, mixé et masterisé au studio Sainte Marthe à Paris par Francis Caste, est d’une qualité rare à ce niveau pour un debut album, mettant en lumière l’exigence d’un groupe qui n’a pas fini de faire parler de lui, je peux vous l’affirmer, avec une telle vision artistique.

Note réelle : un 3,5/5 pour un bon album qui laisse entrevoir de superbes perspectives de carrière.

Top : "BlaAst".

A lire aussi en POST par FENRYL :


QUIETKIND
Shadow Play (2017)
Un petit bijou d'Extrême technique !




The OCEAN
Anthropocentric (2010)
Seconde vague, alerte tsunami...

(+ 1 kro-express)

Marquez et partagez




 
   FENRYL

 
  N/A



- Florian Vasseur (chant)
- Christofer Fraisier (guitare)
- Gilles Masson (batterie)
- Robert Desbiendras (basse)


1. Ulysses’lies
2. Death Experience
3. The Royal Way
4. To Cassiopeia
5. Dark Matter
6. Storm Dancer
7. Blaast
8. Achilles’choice
9. Myrrha
10. Cosmogony



             



1999 - 2025 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod