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HARD FM / A.O.R   |  INTERVIEW

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ALBUMS STUDIO

1984 2 Bon Jovi
1985 2 7800° Fahrenheit
1986 3 Slippery When Wet
1988 1 New Jersey
1992 4 Keep The Faith
1995 3 These Days
2000 2 Crush
2002 2 Bounce
2005 2 Have A Nice Day
2007 2 Lost Highway
2009 2 The Circle
2013 2 What About Now
2015 1 Burning Bridges
2016 1 This House Is Not For Sale
2020 1 2020
2024 Forever

REMIX/ARRANG.

2003 1 This Left Feels Right

COMPILATIONS

1994 1 Cross Road - The Best Of Bo...
2010 1 Greatest Hits

VHS/DVD/BLURAYS

2000 The Crush Tour

INTERVIEWS

2024 Thank You Good Night
 

1984 Bon Jovi
1985 7800° Fahrenheit
1986 Slippery When Wet
1988 New Jersey
1992 Keep The Faith
1995 These Days
2000 Crush
2001 One Wild Night / Live 19...
2002 Bounce
2003 This Left Feels Right
2005 Have A Nice Day
2007 Lost Highway
2009 The Circle
2013 Because We Can
  What About Now
2015 Burning Bridges
2016 This House Is Not For...
2024 Forever
 

- Style : Def Leppard, H.e.a.t., Heart, Danger Danger, Trixter, At The Movies, Pink Cream 69, Poison, Manic Eden, Jaded Heart, Gotthard
- Membre : Richie Sambora
- Style + Membre : Jon Bon Jovi

BON JOVI - Thank You Good Night (2024)
Par MULKONTHEBEACH le 8 Janvier 2025          Consultée 714 fois

Thank you, good night ! Fin de la chronique. Non, bien évidemment mais ce titre sonne tellement comme une épitaphe qu’on pourrait s’arrêter là, surtout quand a visionné ce documentaire orchestré par Jon Bon Jovi, même s’il prétend avoir laissé libre court au réalisateur Gotham Chopra, Mouais… S’étirant sur quatre épisodes longs d’une heure à peu près, le temps passe très lentement, la caméra étant fixée durant de longues et interminables minutes sur Johnny avec en toile de fond un éclairage bleuté, comme si le chanteur était auréolé d’un aura, cela commence mal…

Ce qui aurait du être une célébration des quarante ans de carrière du groupe, s’avère être au fil des images une mise en lumière d’une ascension certes flamboyante du maître de cérémonie et de son immense talent, mais sous un angle voulu très égocentré, comme si le groupe n’existait pas ou si peu. Laisser ainsi si peu de place aux autres membres donne une sensation de malaise pour le fan averti qui aurait voulu des interventions riches de sens, des contradictions. Pourtant, l’histoire débute bien avec cette détermination à toute épreuve du jeune et beau Jon, adolescent vivant dans le New Jersey, banlieue de New York grise et industrielle, voulant à tout prix réussir dans le music business, d’où est issue son idole de toujours Bruce Springsteen. Les scènes locales étant très limitées, il lui est d’ailleurs arrivé de chanter avec lui dans les clubs enfumés de Jersey avant que ce dernier ne prenne son envol planétaire.

La chance lui sourit en devenant homme à tout faire dans les fameux Powerstation Studios que possède son cousin, un certain Tony Bongiovi, qui produira le premier album du groupe par la suite. Mais en attendant, l’apprenti artiste fait ses gammes en apportant le café et autres burgers aux artistes y enregistrant, tout en y faisant également le ménage. Étant fin stratège, le jeune loup en profite pour faire des sessions avec les meilleurs musiciens de la ville le soir venu, leur faisant découvrir ses fraîches compositions. Ainsi, petit à petit, les démos vont s’accumuler et vous connaissez la suite…

Le catalyseur de la destinée de BON JOVI n’est autre que le regretté Alec John Such, premier bassiste de la formation, et co-propriétaire du club que dirigeait un certain Richie Sambora, qui était en Californie pour auditionner pour KISS et aussi pour cachetonner avec le groupe de Frank Stallone, frère de Sly… C’est donc Alec qui a vu en premier lieu le talentueux Johnny kid et qui en parlé ensuite à Richie, the rest is history comme dirait l’autre. Et on en vient là où le bât blesse, durant de nombreuses années, le groupe n’a eu de cesse de répéter à l’envi que le linge sale doit se régler à la maison et ne devrait jamais être rendu public, mais au lieu de ça Dave et Tico, les suiveurs en chef interviennent en interview pour dire que le départ d’Alec, tout du moins son éviction était dûe en partie à son manque de maîtrise de son intrument, et à sa consommation excessive de speed et d’alcool… Mais qui fait cela en parlant de quelqu’un qui est décédé ? Et le Jon en rajoute en révélant qu’à partir de "Slippery When Wet", Hugh Mc Donald se chargeait déjà des parties de basse d’Alec en studio. Le Mulk a trouvé ça franchement obscène de la part de ses frères d’armes, d’autant que son discours au Rock N'Roll Hall Of Fame était très humble, rendant hommage au groupe et à ses ex équipiers ! Même traitement pour Richie, même si son rôle au sein de la bande était très différent, co-auteur compositeur, co-producteur également et surtout le bras droit de Jon. Voir ainsi des amis de trente ans le dénigrer de la sorte, et ce même si ses errances depuis le décès de son père en 2007 ont été plus ou moins publiques, est insupportable. Comme il le dit très justement, cette célébration aurait du être les formidables chansons qu’ils ont écrites ensemble, qui ont fédéré le monde entier avec ce message d’union universel et non ce fiel déversé à la face du monde.

L’outrage est plus qu’évident dans ce documentaire qui aurait pu/dû être beaucoup plus concis en se concentrant sur l’essentiel, à savoir l’alchimie entre les membres du groupe, le processus de composition, leur capacité à s’adapter les uns aux autres en tournée, leurs traits de caractère, tout cela plaît et émeut les fans. Mais non, au lieu de ça, nous avons affaire à un documentaire plutôt crépusculaire avec un Jon se questionnant à juste titre sur sa capacité à revenir sur scène un jour. Le tournage du documentaire a débuté en 2022 avant et après son opération du larynx avec l’angoisse constante de savoir s’il pourra chanter à nouveau sur scène. On peut aisément comprendre qu’un chanteur qui perd sa voix, son outil de travail en somme soit désarçonné en apprenant qu’il ne pourra sans doute jamais retrouver toute l’étendue de ses prouesses vocales, qui jadis nous ont transcendé, mais quand bien même, ce documentaire n’est pas à la hauteur d’un groupe de la stature de BON JOVI qui, à l’inverse de nombreux autres, ne nous avait pas habitué à tant de secrets dévoilés, et franchement dispensables. Les gars ont un énorme catalogue de hits, au bas mot une vingtaine, et il aurait été plus judicieux de s’y attarder mais comme le raconte ce cher Richie dans de récents podcasts en interview, « It’s one person’s perspective, it’s Jon’s baby ».

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   MULKONTHEBEACH

 
  N/A



- Jon Bon Jovi (chant)
- Richie Sambora -guitare)
- Phil X (guitare)
- John Shanks (guitare, production)
- Alec John Such (basse)
- Hugh Mc Donald (basse)
- David Bryan (claviers)
- Tico Torres (batterie)


Non disponible



             



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