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METAL INSTRUMENTAL  |  E.P

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1984 Flex-able
1990 Passion And Warfare
1993 Sex & Religion
2016 Modern Primitive
2022 Inviolate
2023 Vai/gash
 

- Style : Yossi Sassi
- Membre : Cacophony, Malice, Public Image Limited, Strapping Young Lad, Casualties Of Cool, Devin Townsend Project, Devin Townsend , Gioeli - Castronovo, Sons Of Apollo, Revolution Saints, Michael Schenker, Whitesnake
- Style + Membre : David Lee Roth, Joe Satriani, G3
 

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Steve VAI - Alien Love Secrets (1995)
Par MYLES le 25 Avril 2022          Consultée 1481 fois

Sacré Steve ! Il est bien jeune quand il est découvert par Frank Zappa (19 ans). Il reste avec le grand Wazzo (cinq ans) et cela aura un impact non négligeable par la suite sur sa destinée artistique. Le côté un peu loufoque/iconoclaste Zappaïen sera (est) toujours présent dans son œuvre.
Alors certes en sus de cela VAI sait également jouer avec les codes du moment et se plier aux exigences de ses employés, quand bien même son style est immédiatement reconnaissable (PUBLIC IMAGE LIMITED avec l’ex PISTOLS Johnny ROTTEN, David LEE ROTH et COVERDALE).

Après avoir secoué la planète guitaristique avec le somptueux "Passion And Warfare", notre ami va tenter deux choses : co-manager un groupe de très jeunes enfants (BAD 4 GOOD) et par la suite fonder un groupe du nom de V.A.I. et responsable de "Sex And Religion".
Artiste mais pas fou. Ces deux expériences se soldant par des échecs ou des semi-réussites (le truc du verre à moitié plein / à moitié vide !) notre ami qui est sorti de sa chrysalide avec "Passion And Warfare" va logiquement repartir sur le terrain tout instrumental. Pour faire patienter ses fans avant l’arrivée de ce qui sera" Fire Garden" il va nous livrer un apéritif. Conçu en un temps record (six semaines) cet E.P, autoproduit par le maître, va devenir culte et sera même considéré par certains comme le pinacle de VAI.

L’album débute par un morceau vraiment Heavy (il n’a pas une 7 cordes pour rien !).
Mais même au milieu de ce déluge Metal, il n’en laisse pas moins poindre une trace d’humour comme le laisse entendre le hennissement du cheval. Difficile de dire qu’il se prend au sérieux là. On reconnaît aussi dans ce morceau des riffs issus de la fin du film "Crossroads" (vous savez le fameux duel !). En gros jusqu’à l’arrivée du bottleneck. Ce morceau m’a toujours fait penser au niveau du son à l’album éponyme de MÖTLEY (réécoutez " Power To The Music").

Détail drôle : Neil Zlozower déclarera que VAI (ce que l’intéressé a d’ailleurs reconnu) a eu beaucoup de mal à enlever cette satanée peinture chrome dont il s’est badigeonné pour les besoins du clip. On est jusqu’au-boutiste ou on ne l'est pas. "Juice" le morceau suivant fait, de par son rythme shuffle, penser au superbe "Satch Boogie" de notre cher Satriani. Mais l’identité de VAI fait évidemment toute la différence et sa personnalité ressort à chaque note. Moment d’auto dérision avec le "Shut up, we know you can play! Jesus!" braillé par Devin Townsend juste dans les dernières secondes du titre. Pour les gamers (faut parler jeune !) ce titre va se retrouver sur un jeu de Playsation : "Formula one". Tiens sur "Die To Live" on retourne Deen Castronovo de JOURNEY (en fait à part les titres 3, 4, 6 et 7 ou il y a Castronovo le reste est une batterie programmée).

Sur ce morceau ainsi que le suivant, "The Boy From Seattle" (là c’est plus flagrant évidement) on sent l’influ Hendrix. Une rythmique assez inspirée mais le toucher toute en sensibilité de Steve fait la différence.
En même temps quand tu as un tatouage avec une guitare où il est écrit en-dessous Axis (et au-dessus : music), que tes premiers groupes se nommaient BOLD AS LOVE et après AXIS, c’est que tu préfères Jimi à Kerry King !
"Ya-Yo-Gakk " ?? quezako. En fait, ça ne veut... rien dire ! Steve prend comme base le babillage de son fils Julian et construit un délire autour. Très Zappa. En mode borborygme incompréhensible (au début ; après ça devient plus classique) on a aussi "Kill The Guy With The Ball" (avec batterie bien Metal). Expérimentation qui se finit en douceur avec la seconde partie, intitulée :" The God Eaters".

Sur chaque album de Vai, le septième morceau est lié à la méditation, au calme (il a d’ailleurs sorti un album compilant tous les septièmes morceaux sous le nom de "Seventh Song/Enchanting Guitar Melodies"). Ici arrive un de ses morceaux calmes les plus connus, et le plus beau (selon moi) : "Tender Surrender". On attaque par un côté jazzy (octaves à la George BENSON) puis la tension montant VAI déclenche la saturation et le solo devient impérial ! Morceau encore influencé par HENDRIX (certains parlent de "Villanova Junction Blues") ? Sans aucun doute, mais encore une fois la patte VAI fait toute la différence.

En résumé, un E.P absolument magique, qui reste comme une pierre angulaire de la discographie de Steve.

Note aux musiciens (enfin aux guitaristes) : Vous voulez entendre le son du Bogner Ecstasy ? Cet EP fut, si pas le premier l’un des premiers, à être réalisé avec cette tête d'ampli aujourd’hui mythique.

Morceaux préférés : "Bad Horsie"/"Tender Surrender"/"Juice"/"The Boy From Seattle".

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   MYLES

 
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- Steve Vai (tout)
- Deen Castronovo (batterie sur 3-4, 6-7)
- Julian Vai (voix sur 5)
- Tommy Mars (orgue sur 7)


1. Bad Horsie
2. Juice
3. Die To Live
4. The Boy From Seattle
5. Ya-Yo Gakk
6. Kill The Guy With The Ball/the God Eaters
7. Tender Surrender



             



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