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2015 Hollywood Vampires
2017 Paranormal
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- Style : Meat Loaf, Halestorm, Rosalie Cunningham, Traumatisme, The Throbs , Crash Kelly, Sweet Needles
- Membre : The Dead Daisies, Badlands, Impellitteri, Fifth Angel, A New Revenge, Mountain, Asia, Electric Angels, Savatage, Joe Lynn Turner, Rainbow, Winger, Dennis Dunaway , Black Country Communion, F5, Ace Frehley , Kiss
- Style + Membre : Blue Coupe, Dokken, Hollywood Vampires

ALICE COOPER - The Alice Cooper Show (1977)
Par DARK BEAGLE le 1er Février 2018          Consultée 3026 fois

Parfois, les volontés des groupes ou des maisons de disques sont étranges. Prenons cet album live, par exemple, qui sort à une période où Vincent Furnier n’était plus qu’une loque et qui fait suite à un "Lace And Whiskey" sans la moindre saveur. En 1977, ALICE COOPER n’est plus que l’ombre de lui-même, tout ce qui faisait sa force s’est envolé avec la part des anges. "Welcome To My Nightmare" n’est déjà plus qu’un lointain souvenir, "Goes To Hell" amorçait déjà le déclin à mesure que le Furnier s’enivrait de plus en plus, "Lace And Whiskey" n’en était au final qu’une conséquence. Et alors que l’homme est au plus bas sort ce "Alice Cooper Show" qui ressemble fortement à un plan marketing foireux.

L’album dure quarante petites minutes. Pour un type qui a déjà pondu une dizaine d’albums et des classiques à la pelle, ça fait quand même un peu court. Onze pistes et on ferme le rideau, circulez messieurs dames, il n’y a plus rien à voir. Il n’y a pas grand-chose à entendre également. Certes, le Coop’ était dans une période où il (enfin, Bob Ezrin) rendait le son de ses albums plus abordable pour le fameux Grand Public, avec des ballades et une approche souvent plus Pop que réellement Rock, mais que cet enregistrement en public est lisse ! Les morceaux n’ont pas d’aspérité, pas de rugosité, l’esprit « live » semble être complètement absent, comme si le Coop' jouait à une soirée de bienfaisance au milieu d’un certain gratin. On a du Hard Rock, mais il semble tellement faux, sans la moindre hargne.

"Under My Wheels" démarre les hostilités (enfin, il ouvre le cortège de chansons) et si Furnier fait l’effort d’aborder ses vocaux macabres, on sent qu’il n’a pas trop envie d’explorer cette voie plus que cela. Les classiques se succèdent, de plutôt bonne facture ("I'm Eighteen", "Only Women Bleed" qui surnage largement vu le ton de ce Live), mais "Sick Things" va finir par sonner le glas d’une prestation qui aurait pu être bonne au final. "Under My Wheels" avait déjà connu un certain raccourcissement, "Sick Things" va perdre trois minutes pour un medley avec "Is It My Body". Alors que le concert pouvait prendre une vraie tournure glauque, on revient sur quelque chose de plus abordable. De medley, il en est encore question avec "I Love The Dead", "Go To Hell" et "Wish You Were Here" qui demeure malgré tout un point culminant de ce disque, mais qui aurait peut-être mérité un meilleur développement.

En fait, la plupart des morceaux s’arrêtent au niveau du solo, à l’instar de "School’s Out" (pile le titre à reprendre en chœur et que l'on peut faire durer ad libitum), comme s’il fallait en finir au plus vite, parce que le chanteur est très certainement ivre et qu’il s’agit de s’en jeter un autre rapidement. Pourtant, le public se montre très enthousiaste, mais son enthousiasme est étrange à l’oreille. Il va être réellement dingue après la ballade "I Never Cry" (qui, rappelons-le, a quand même été un petit hit en son temps), mais ne va pas réagir à l’intro de "Billion Dollar Babies" dans la foulée, il va se contenter de s’éteindre ! Et c’est là finalement que l’on peut commencer à se poser des questions quant à l’authenticité de ce Live.

Bon, récapitulons un instant. Nous savons que ce Live serait tiré du King Of The Silver Screen US Tour, mais nous ne savons pas où il a été enregistré, rien n’est mentionné dans le livret, excepté une annotation dans les remerciements concernant The Aladdin, qui est un hôtel à Las Vegas. Ce qui est une indication comme une autre. On sait aussi que le Coop' était dans un état physique et mental déplorable à cause de l’alcool à cette époque et qu’il est parti en asile psychiatrique après ça, à la douce époque où un alcoolo pouvait être voisin de chambre avec un mec qui torture les animaux et un autre qui a violé un cadavre. De ce fait, on peut émettre quelque doutes quant à la véracité de ce Live, de son côté réel, qui intervient juste après un album désastreux et un flop commercial, ce qui ne correspond à aucune logique.

Bref, tout cela semble un tantinet étrange. À part "You And Me", "Lace And Whiskey" n’est pas représenté. Comme si le ‘Coop lui-même n’y croyait pas et se contentait d’écouter les charts pour placer les chansons durant le show, sans même les jouer entièrement. Comme si présenter les morceaux était suffisant. Dans le fond et la forme, ça ressemble un peu au "Live Magic" de QUEEN avec ses morceaux (souvent des gros classiques bien attendus par la plèbe) tronqués et ses enchaînements pour le moins étranges. Chez ALICE COOPER, le résultat est le même que pour QUEEN, on a quand même un peu le sentiment d’être pris pour des cons avec ce produit un brin bâclé.

Puis il suffit de comparer ce disque avec les autres Lives qui sortaient à la même époque et qui se montraient bien plus conséquents et plus puissants pour se rendre compte que le Coop' était complètement dépassé. Par KISS, qui lui doit pas mal au niveau de l’entertainment ("Alive II"), par BLUE ÖYSTER CULT qui faisait de ses prestations des déflagrations sonores ("Some Enchanted Evening"), ou encore KANSAS, dans un registre pourtant plus Prog, qui frappera un grand coup avec son "Two For The Show" qui entrera dans la légende. "The Alice Cooper Show", lui, ne restera qu’une promesse qui n’aura pas été tenue. Sans guillotine, la fête est moins folle.

Cela a certainement été capté live à cette fameuse date dans un hôtel de Vegas (comme un vieux crooner. Ou Elvis), mais il est également très certainement plein d’overdubs. Il dégage un sentiment d’inachevé. Il peine à combler les attentes, surtout quand on sait à quoi ressemble un concert d’ALICE COOPER. Bref, il vaut mieux se farcir le "Alice Cooper Trashes The World", sorti à l’époque paillettes, qui pourtant sonne plus vrai, avec un Coop' qui en a fini avec l’alcool et qui se donne entièrement sur scène. Sur "The Alice Cooper Show", le plus triste, c’est que l’on ne ressent même pas le côté grand-guignolesque du personnage. Un beau gâchis quand même…

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   DARK BEAGLE

 
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- Alice Cooper (chant)
- Dick Wagner (guitare, chant)
- Steve Hunter (guitare)
- Prakash John (basse, chant)
- Pentti (whitey glan)
- Fred Mandel (claviers)


1. Under My Wheels
2. Eighteen
3. Only Women Bleed
4. Sick Things
5. Is It My Body
6. I Never Cry
7. Billion Dollar Babies
8. Devil's Food/the Black Widow
9. You And Me
10. I Love The Dead/go To Hell/wish You Were Here
11. School's Out



             



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