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HEAVY METAL  |  SINGLE

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1999 S&m
2003 St. Anger
2008 Death Magnetic
2016 Hardwired... To Self-...
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- Style : Exodus, Night Viper, Diamond Head, 4 Arm, Xentrix, Under The Oak, Evile, Spirit Web, Heathen, Anthrax, Slayer, Rage
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METALLICA - Hardwired (2016)
Par CANARD WC le 12 Octobre 2016          Consultée 9339 fois

L’excitation. La surprise des premières fois. Même si intimement lié à une certaine nostalgie, c’est peut-être finalement ce qui nous manque le plus. L’époque des grands groupes, des sorties attendues, des genres nouveaux en explosion et tout le toutim… tout cela nous manque. On fait un peu style de rien, on serre les dents mais on sait bien depuis quelques années maintenant, qu’il faut justement ne rien attendre de la part de nos vieilles gloires Metal. Pas demain la veille que AC/DC nous refera le coup d’un "Back In Black" ni Maiden d’un autre "Seventh Son" (au hasard). Parce que le Metal décline mon bon monsieur, son apogée est désormais loin derrière ma bonne dame (égalité des sexes toussa), parce qu’il faut conjuguer tout ce monde-là au passé-simple. La chose ayant été entendue, il faut apprendre à se contenter des quelques bons titres et passages corrects des futurs MEGADETH, MANOWAR et autre SLAYER. C’est ainsi, arrêtez de chialer sur mon épaule, la mort fait partie de la vie.

Mais quand un nouvel album de METALLICA est annoncé… Comment dire ? On s’en tartine le fion, non ?

Dans la catégorie « déception tragique » (option suicide), le groupe remporte la palme d’or à chaque sortie since 1993. Je ne vous refais pas l’historique, mais tout le monde a le dossier en tête, dossier qui prend au fil du temps des allures de casier judiciaire (*) et la forme du zéro de la tête à toto. Aussi après deux méfaits particulièrement vains, vicieusement mauvais même, ils reviennent. Oui, après un "Death Magnetic" dont la superficialité n’a d’égal que l’insipidité et un "Lulu" qui a expérimenté la douleur et figé d’effroi les derniers fans-survivants. Parfaitement, oui, METALLICA annonce un nouvel album, "Hardwired… To Self-Destruct" qu’il s’appelle. Programmé pour s’autodétruire… On notera la petite touche d’humour, même s’il n’est pas certain qu’elle soit volontaire.

Donc ce "Hardwired", on doit s’en foutre, l’ignorer, prendre de la distance. C’est du moins ce que je voulais faire, je m’étais dit que je me ferais pas avoir encore une fois, mais voilà je suis faible, j’ai cliqué, j’ai écouté et … j’en suis à espérer quelque chose alors que je ne devrais pas. Je suis même impatient de l’écouter, alors que je SAIS que je vais être fondamentalement déçu, mais bordel que c’est bon de retrouver un brin d’excitation. Qui plus est quand l’espoir renaît du côté de la bande à James.

Principale information que vous devez retenir : ce single est pas mal. Déjà parce qu’il y a un riff. Un riff certes utilisé jusqu’à la corde, un riff qu’on épuise, qu’on étire mais il est là ce riff en provenance des pognes de James. Il y a donc quelque chose. Ce quelque chose n’est pas RIEN, ce n’est pas le vide intersidéral et angoissant auquel le groupe nous avait habitué ces dix dernières années. Ce riff est synonyme d’espoir, pourrait même nous sauver de la Grande Dépression. L'autre bonne nouvelle est que "Hardwired" dure à peine trois minutes, que c’est le timing idéal en l’espèce. METALLICA tient un titre correct et ne le flingue pas en le diluant trois plombes avec une symphonie au piano ou je ne sais quoi. Vous me direz que ces trois minutes et treize secondes sont un détail, sauf qu’au regard de ce qui est annoncé (douze titres à rallonge sur deux cédés), vous vous en rappellerez le moment venu.

Car ce double album est la mauvaise nouvelle, celle qui doit contrebalancer l’espoir évoqué ci-dessus. La folie des grandeurs. La vanité. METALLICA aurait assez d’inspiration, d’idées, de riffs et du reste pour nous proposer un DOUBLE album intéressant ? On parle bien du groupe qui peine depuis vingt ans à réunir plus de quatre bons titres sur un même skeud ? L’histoire du Metal est jalonnée d’album double raté. Aucun groupe n’a réussi le pari, seul le grand LED ZEP de l’ère crétacé y était parvenu. Donc le doute n’est pas permis, il est fortement recommandé pour ne pas hurler de douleur le 18 novembre prochain. Souvenons-nous en et serrons-nous les coudes entre hardos le jour de sa sortie.

Reste le reste : le clip noir et blanc de bon aloi, l’agressivité de l’ensemble, les premières notes aux relents d’un certain "Battery" et la bonne odeur de "St Anger" (la prod’ de merde en moins). Je pourrais en faire une page supplémentaire mais par pudeur, je stoppe là. Je m’en voudrais d’avoir fait naître l’espoir chez certains d’entre vous, même si j’avoue moi-même être titillé. Ne me faites pas répéter sans cesse les mêmes choses.

En conclusion, j’ajouterais que ce goût du « trop » est justement l’écueil principal de "St Anger", leur seul album récent valable. Un album sans compromis, soutenu par des textes intéressants, un album parti-pris mais qui aurait gagné à être condensé, cracher à la gueule en une trentaine de minutes au lieu du double. Et c’est décidément cette histoire de « double » qui doit nous interdire toutes réjouissances anticipées au moment où j’écris ces lignes.

Note : 3/5 (note somme toute relative hein).

Morceau préféré : j’hésite.

(*) "Load" : 2/5, "Re-Load" : 0/5, "St Anger" : 3/5, "Death Magnetic" : 0/5, "Lulu" : 0/5

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- Lars Ulrich (batterie)
- Kirk Hammett (guitare solo)
- Robert Trujillo (basse)


1. Hardwired



             



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