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1988 Danzig
1990 Danzig Ii : Lucifuge
1992 Danzig Iii : How The ...
1993 Thrall / Demonsweatlive
1994 Danzig 4
1996 Danzig 5 : Blackacide...
1999 Danzig 6:66 : Satan's...
2002 Danzig 777 : I Lucife...
2004 Circle Of Snakes
2015 Skeletons
 

- Style : Creeper

DANZIG - I Luciferi (2002)
Par MULKONTHEBEACH le 14 Décembre 2014          Consultée 2741 fois

DANZIG continue son petit bonhomme de chemin malgré les em (bûches) et les fêtes de Noël qui le font bondir. Le petit lutin musculeux poursuit ainsi sa quête pour rejoindre au plus près l’esprit du malin… Si le satanisme est souvent synonyme de décorum dans le Metal, jamais il n’a semblé aussi réel chez l’ex MISFITS. Glen est de retour aux affaires et comme d’habitude, il ne rigole pas, jamais !

Si "Satan’s Child" avait réussi a faire oublier ses expériences ou plutôt errances industrielles (cf "Blackacidevil"), avec juste quelques loops réussis et une bonne grosse dose d’inspiration retrouvée, "I Luciferi" enfonce le clou avec un panache dont on ne soupçonnait plus l’animal.
Le « Higgins » du Metal ré-ouvre ses portes avec toiles d’araignées, grincements de portes et l’obscurité nécessaire pour apprécier à sa juste valeur sa dernière offrande de l’époque.
"Unendlich" vous souhaite la bienvenue avec sa sérénade passée à l’envers, mince, il faut que je réécoute le "Suicide Solution" d’Ozzy, rires gras ! Puis surgit "Black Mass", à l’ambiance malsaine qui rappelle les premiers opus du gus, le 3 et le 4 pour être précis.
Moins subtil que le line-up originel, celui-ci insuffle néanmoins une puissance à la musique de DANZIG époustouflante et qui épouvante aussi, tant cet album pourrait être la bande-son d’un film de Rob Zombie. Point de "Mother" à l’horizon mais un album d’une noirceur glaciale ou tout s’enchaîne avec une magie maléfique. Noir c’est noir comme dirait l’autre…

Le Blues mutant des débuts est lointain, mais le programme des réjouissances est bien présent, vagabondant entre perles heavy et sombres déflagrations Doom. "Wicked Pussycat" en demi-teinte est pourtant diablement efficace, gnarf… La qualité première de cet album est cette rudesse, le jeu de batterie de Joey Castillo, futur QUEENS OF THE STONE EDGE est tout bonnement hallucinant. "God Of Light" est monstrueuse de puissance et d’ingéniosité rythmique. Boostés par un son abrasif et agressif, les titres défilent dans une homogénéité telle qu’il est difficile d’en décerner un meilleur que l’autre. Une œuvre globale donc, voilà ce qu’il en est concrètement. J’admire la hargne même si elle est bien souvent inquiétante, Glen étant tellement à fond dans ses inepties diaboliques que c’en est presque effrayant. Qui a envie de sortir sa « Ouija » en écoutant DANZIG ? Pas moi… « Tue Le Crâne » qu’il dit, avec cette conviction martiale qui donne plutôt envie de fuir ! Téméraire, je m’aventure ainsi dans "I Luciferi" décousu et mal-lainé ou ma vendeuse "Phildar" me dit ne rien pouvoir faire pour corriger les trous. Si on ne peut plus trouver un magasin de couture ayant pignon sur rue pour nous donner des conseils, où va-t-on ?

La suite n’est qu’intensité, lourdeur et dévotion dans une Musique qui n’en demande pas moins. La fureur de notre côté obscur (de la force !) est mise à nu, une vraie messe noire !
"Angel Blake" avec sa voix basse doublée, aussi douce qu’une peau de serpent s’épanche ainsi comme une pluie hivernale, froide et invasive dans nos crânes refroidis… À noter l'excellente performance du guitariste Todd Youth sur l'album, sorte de croisement entre Tommy Victor et John Christ...

Rêveries et autres pensées radieuses ne sont pas les bienvenues dans cette orchestration scabreuse ô combien efficace dans son domaine. Je ne veux même pas penser à quoi ressemble le quotidien de Glen DANZIG. Sa voix d’outre-tombe fortement influencée par celle de Jim Morrison confondue à la musique de BLACK SABBATH est d’un rendu indescriptible pour celui ou celle qui n’a pas connu la miséricorde. La musique n’est pas exempte de préceptes, ça se saurait. Cette voix si spéciale nécessite une initiation…

Si l’idéologie est contestable, la Musique elle, ne l’est jamais, alors « Danzigons » ensemble.

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   MULKONTHEBEACH

 
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- Glenn Danzig (chant, guitare, claviers)
- Joey Castillo (batterie)
- Howie Pyro (basse)
- Todd Youth (guitare)


1. Unendlich
2. Black Mass
3. Wicked Pussycat
4. God Of Light
5. Liberskull
6. Dead Inside
7. Kiss The Skull
8. I Luciferi
9. Naked Witch
10. Angel Blake
11. The Coldest Sun
12. Halo Goddess Bone
13. Without Light, I Am



             



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