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BLACK METAL/ AMBIENT  |  STUDIO

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Lexique black metal
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ALBUMS STUDIO

1995 1 The Saga Of The Horned King
1996 1 Dreamquest
1999 Portraits

EVOL - Dreamquest (1996)
Par STORM le 9 Juin 2025          Consultée 309 fois

EVOL est un plaisir coupable, du moins cet album que j’ai toujours écouté dans mon coin, laissant développer ces nombreux motifs sonores théâtraux, singuliers, un peu hors du temps et des modes. Son embonpoint bucolique n’est ici point une fantaisie ni une immaturité, mais bien le fruit d’une imagination débordante d’un conte musical médiéval, nourri entre deux réalités… et biberonné par l’œuvre de Lovecraft.

Au clair de lune, EVOL prend tout son sens et, malgré des effets sonores parfois fragiles, le charme peut opérer si nous laissons voler en éclats une quelconque attente et laissons notre imagination déborder sur notre esprit. Ses volutes symphoniques, que l’on pourrait juger caricaturalement kitsch, sont pour le coup assez attachantes et n’ont pas forcément si mal vieilli que cela. "Sona-Nyl (Il Regno Della Fantasia)" nous fait toucher du doigt les portes d’ivoire du rêve et l’albâtre d’un escalier. Quelque chose de soyeux s’échappe aussi, par endroits, de certains titres qui feront encore sourire les moqueurs de tous bords. Je pense par exemple à "Celephaïs (Barocco Veneziano)", à "Sarkomand (La Legendaria)" ou encore à "Ulthar (La Città Dei Gatti)".

Et si je veux compléter cette critique, je dirais que les Italiens d’EVOL s’en sortent très bien quand ils produisent de l’ambiance, du symphonique ou du mystico-médiéval, moins lorsqu’ils s’évertuent à faire du Black Metal ("Flying With Night-Gaunts", "Dark Stairs Of R’Lyeh (The Grey Temple Of Leng)"). Le chant de Princess Of Disease est délicieux et sa voix enchanteresse concourt à développer pas mal d’arabesques de rêverie. Je serai, en revanche, plus sévère avec la voix quelque peu irritante de son comparse Prince Of Agony.

J’ai toujours eu toute confiance en Adipocere Records dans les années 90, et je conçois, quelques décennies plus tard, qu’en plus d’avoir eu le nez creux, ce label a gravé dans le marbre certains disques aujourd’hui rentrés dans la légende. Et puis, la nostalgie aidant, je me dis qu’EVOL a finalement réussi une très belle œuvre et qu’elle s’écoute facilement, si l’on prend le soin de l’entendre entièrement en installant des conditions propices pour percevoir son enchantement.

"Sad Doom Of A Dark Soul (Chutulusumgal’s Presence)" restera toujours attaché à mon cœur de quinze ans. Présent sur le premier sampler de Metallian, lorsque ce magazine entamait sa mue et entamait sa progression fulgurante, porté par des myriades de sorties ingénieuses et passionnantes, ce très beau titre me renverra toujours illico à mes souvenirs d’adolescence. Merci EVOL !

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   VOLTHORD

 
   STORM

 
   (2 chroniques)



- Giordano Bruno (chant, claviers)
- Suspiria (voix)
- Samael Von Martin (guitare, flûte)
- Marco Vettore (basse)
- Tomas Contarato (batterie)
- Roberto Scarpa Meylougan (orgue, voix)


1. Dreamquest (il Monito Di Nasht E Kaman-thah)
2. Sad Doom Of A Dark Soul (chutulusumgal's Presence)
3. Sona-nyl (il Regno Della Fantasia)
4. Celephaïs (barocco Veneziano)
5. The Ancient King Of Ice (mighty Yugsuduk)
6. Sarkomand (la Leggendaria)
7. Darkmere (the Heart Of Darkness)
8. Ulthar (la Città Dei Gatti)
9. Dark Stairs Of R'lyeh (the Grey Temple Of Leng)
10. Cathuria (oltre Le Colonne Di Basalto)
11. ...verso La Città Del Tramonto (l'inganno Di Nyarl



             



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