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LABΫRINTH - Return To Heaven Denied Pt. Ii - A Midnight Autumn’s Dream (2010)
Par BAST le 16 Août 2010          Consultée 5474 fois

Previously, on LABYRINTH

Les enfants, j’ai quelque chose à vous annoncer : papa Olaf revient à la maison !
Vous connaissez votre père, son instabilité, ses sautes d’humeur, son incapacité à prendre des décisions fermes ou à rester au même endroit. Un coup, Fabio Lione c’est mon pote, un coup pas, un coup finalement si. Il a fait pareil avec moi, Roberto Tiranti (on m’appelait Rob Tyrant quand je voulais percer aux States). Mais oublions tout ça, à présent. Papa m’aime. Et il vous aime, aussi. Vous, sa première famille, sa vraie famille. Vous, LABYRINTH avec son tréma sur le Y pour faire progueux mystique. Certes, il continuera probablement ses attouchements avec Fabio dans VISION DIVINE. Mais tant pis. Profitons de l’instant présent.
Papa est revenu.
Pour l’occasion, après une nuit chaude et humide, nous avons décidé de donner une suite à l’album qui a officialisé notre premier engagement, "Return To Heaven Denied". Comme les fans de Metal sont un peu cons, on a décidé d’appeler cette suite "Part. 2" ; ainsi, exit le doute et l’ambigüité. Et comme certains fans de Metal sont tellement cons qu’ils ne savent pas lire, on a eu une idée de ouf pour les mettre sur la voie, celle de débuter le "Part. 2" par la même mélodie qu’Olaf avait composée afin d’ouvrir le "Part. 1". Vous me suivez, les enfants ? Andrea, c’est clair ?
Bien. A présent, une autre nouvelle, celle qui va en fâcher un. On a voulu faire de "Part. 2" l’album du retour du line-up des origines de LABYRINTH. Donc, moi je vais chanter. Andrea Cantarelli, tu continues la guitare et toi, Andrea de Paoli, le clavier. En revanche, Mattia Stancioiu, tu l’auras compris : privé de batterie. T’y étais pas sur le "Part. 1", fallait être à l’heure, je sais pas ce que tu glandais à l’époque et je m’en fous totalement. Donc, tu files ton kit à Alessandro Bissa et tu vas mettre le couvert.

LABYRINTH, saison 12, épisode final.

Olaf : Assieds-toi, Roberto.
Roberto : Sur cette chaise ?
Olaf : Ou l’autre, peu importe.
Roberto : J’ai amené de la pizza. Tu en veux une part ?
Olaf : Je m’appelle Olaf Thorsen ! Thorsen veut dire…
Roberto : Thorsen veut dire "fils de Thor" et le fils de Thor ne bouffe pas de pizza, je sais.
Olaf : Bon garçon. Si j’ai souhaité te voir, c’est pour évoquer avec toi les critiques que j’ai pu recueillir sur notre nouvel album. J’ai consulté une centaine de sites oueb ; les avis sont mitigés.
Roberto : Ah… Ce sont les enfants qui vont être tristes.
Olaf : Ce n’est pas si dramatique non plus. Dans mitigé il y a "mi". Et un mi n’est pas forcément bémol.
Roberto : Tu es mon poète. Il y a "tigé", aussi. Que t’inspire-t-il ?
Olaf : Le poète est poète car il sait où commence l’alexandrin et où fini l’hexamètre.
Roberto : Mmmhh…
Olaf : En d’autres termes, les plus courtes sont les meilleures.
Roberto : Compris.
Olaf : Revenons à nos moutons. Pour ne rien te cacher et même si cela me fait rougir jusqu’à la pointe des cheveux ondulés, la plupart des sites saluent mon retour. Ils expliquent que LABYRINTH sans son fondateur n’était plus vraiment LABYRINTH.
Roberto : Sympa pour nous.
Olaf : Attention, ils ne remettent absolument pas en cause la qualité de vos compositions durant l’intérim.
Roberto : Continue.
Olaf : D’un côté ils saluent mon retour et de l’autre, ils estiment que je ne me suis pas trop cassé le cul côté solo. Paraitrait que je sers du réchauffé et qu’ils n’ont noté aucune intervention suffisamment novatrice.
Roberto : On pourrait déduire de cette remarque que le "Part 2" est très fidèle au "Part 1" qui est, est-ce utile de te le rappeler, notre plus grand succès et que notre objectif est par conséquent atteint.
Olaf : On pourrait. Mais ce n’est pas tout à fait ce qu’ils disent. C’est vrai qu’ils soulignent les similitudes entre les deux parties, espacées pourtant de presque douze années. Le son est moins moderne que celui que vous aviez adopté en mon absence : la structure des titres est plus directe, les mélodies plus riches et un poil plus épiques. Ils trouvent du reste que d’avoir fait masteriser cet album par Mika Jussila au Finnvox Studios est une excellente idée de la part d’une formation dont les débuts étaient assez inspirés par le travail de STRATOVARIUS. Le son, affirment-ils, est exactement celui qu’ils nous auraient fallu sur le "Part 1" pour en faire un incontournable du Speed mélodique au même titre qu’un "Visions".
Roberto : Beau compliment. Mais alors où blesse le bât que je ne saurais voir ?
Olaf : Ils trouvent l’album trop peu direct, comme si nous avions voulu écrire un album complexe avec un enrobage qui annonçait un rendu bien plus accrocheur et catchy. Ils regrettent par exemple qu’aucun titre n’évoque ce qu’ils ont baptisé comme nos hymnes : "Moonlight" du "Part 1" et "Save Me" paru sur "Sons Of Thunder". Ils disent de cet album qu’il n’est pas vraiment speed, pas vraiment prog, qu’il navigue entre deux eaux. D’après eux, cela pourrait ne pas être gênant s’il n’y avait pas cette sensation continue d’une hésitation de notre part à assumer un style plutôt qu’à jouer sur deux tableaux. "The Shooting Star", par exemple, débuterait comme un titre de Speed mélodique mais serait privé de l’impulsion que les fans seraient en droit d’attendre. Ils regrettent, je cite, la césure précédant le refrain de "A Chance". Pourtant, ta voix doucereuse sur ce court passage me colle des frissons au point de m’entortiller les poils du torse.
Roberto : Fais voir.
Olaf : Pas tout de suite. Un autre argument me file des hémorroïdes – inutile de me demander de te faire voir. Ils affirment que mon jeu montre lui aussi des signes d’incertitude, incapable de choisir entre mélodie et technique au point qu’il en devient parfois insipide. Encore une fois, ils citent "The Shooting Star" comme exemple. Le solo intervenant après le refrain serait captivant mais trop court et celui qui suit, plus long et sur lequel je me casse les ongles, montrerait une technique excellente mais n’évoquerait guère qu’une succession serrées de notes sans âme.
Roberto : Ce n’est plus du mitigé, là, c’est du cassage en règle.
Olaf : J’ai débuté par le pire. Place au meilleur, d’autant qu’il devrait te faire plaisir.
Roberto : Ah ? Ils ont remarqué mes progrès au chant ?
Olaf : Oui. Ils félicitent un chanteur qui a toujours pêché par son manque de coffre et qui parvient presque miraculeusement à sortir des lignes assez puissantes pour coller des frissons à une peau glabre.
Roberto : Tu insistes sur les frissons, non ?
Olaf : Bah… Le Viking frissonne pour protéger sa peau du froid. Normal que l’analogie me vienne aussi souvent.
Roberto : Donc, je chantais mal et je chante mieux ?
Olaf : Ce n’est pas vraiment ça. Tu manquais de coffre et tu parviens plus naturellement à faire jaillir la rage qu’enferme ton torse noueux.
Roberto : Soit. Et ils ont aimé quels titres ?
Olaf : La plupart, en fait. Même si chaque morceau, de leur point de vue, parait entaché d’un ou deux défauts, ils disent les avoir appréciés. "The Shooting Star" leur plait bien car il fait une jonction agréable avec notre "Part 1" mais ils le jugent inaccompli. "A Chance" formule quelques promesses agréables sans toutefois les tenir suffisamment, notamment, à ce qu’il parait, sur le refrain à l’intensité défectueuse. Ils aiment la puissance de "Princess Of The Night" tout en regrettant un refrain répétitif. Ils expliquent que "Sailors Of Time" avait tout de l’hymne implacable mais échoue à dix degrés de l’érection horizontale triomphante.
Roberto : Quel site se permet une métaphore aussi pourrie ?
Olaf : Je sais plus. Un certain Bast, je crois, sur un site dont le nom est pompé sur un album de BLIND GUARDIAN. Un site français.
Roberto : Ah ah ah ! Le pays des grévistes en autocar.
Olaf : Mouais, on n’a pas de quoi se vanter, non plus.
Roberto : Tu t’en fous, t’es un Viking toi !
Olaf : Pas faux. "To Where We Belong" a été évoqué par un autre site comme l’un des meilleurs morceaux de l’album. Ils disent que c’est justement sur ce titre que tu fais le plus impression. Et ils aiment bien le riff répété sur le couplet ou le refrain simple et sans effet. La ballade "A Midnight Autumn's Dream" trouve elle aussi grâce à leurs yeux. Pas de quoi se pendre à la branche du romantisme (encore le Bast, je crois) mais elle est qualifiée de fort belle. Enfin, "The Morning's Call" est cité assez souvent, comme un hymne intéressant, avec une excellente rythmique mais à qui il manque un peu plus de fraicheur pour étouffer l’impression de déjà entendu.
Roberto : Ecoute. Il semble qu’on n’a pas autant cartonné qu’on l’avait cru. Je vois tout de même pas mal de positif dans tout ça, non ?
Olaf : C’est pas si mal, tu as peut-être raison. Tout de même, c’est le "Part 2" de notre album culte. On aurait dû recueillir davantage de louanges.
Roberto : Les temps changent peut-être. Le genre n’a plus le même auditoire, beaucoup de fans sont passés à autre chose. Je crois qu’on peut être fiers, quand même.
Olaf : J’ai l’impression tenace que cet album ne semble pas avoir davantage convaincu que son prédécesseur, comme si mon retour au sein de LABYRINTH ne changeait pas vraiment la perception des amateurs sur le groupe. Peut-être n’ai-je plus rien à dire.
Roberto : Si. Tu as encore des choses à dire. Et je serai toujours là pour les écouter.
Olaf : Merci.
Roberto : Et maintenant ? Tu vas retourner voir Fabio ?
Olaf : Il y a VISION DIVINE, oui.
Roberto : Et Fabio.
Olaf : Oui. Roberto ? Tu… Tu crois qu’on peut aimer deux personnes différentes, avec la même intensité ? Quand ça fait aussi mal de quitter l’une que l’autre, c’est bien qu’on est amoureux des deux, non ?
Roberto : Je ne peux pas t’aider, Olaf. C’est à toi de trouver ta voie.
Olaf : Tu as peut-être raison. En plus, tu pourras me donner quelques conseils.
Roberto : Qu’est-ce à dire ?
Olaf : Eh bien. Pffff. Ih ih ih. Mouarfff. Ben t’as fini par la trouver, la tienne, de voix.
Roberto : Ma voie ? Ah, ma voix ! Ah ah ah ! Mouaouaouarf ! Tu me fais mourir de rires, Olaf.
Olaf : Et j’aime quand tu ris. Car quand tu ris je ris aussi, même si ça ne se voit pas toujours car j’aime tirer une tronche de deux mètres sur les photos.
Roberto : Je t’aime Olaf. Et tant pis si tu continues à voir Fabio.
Olaf : Merci Roberto.

Cette chronique n’est pas dédiée à ceux qui disent qu’ils ne l’ont pas lue car elle est trop longue et qu’ils ont mis vingt minutes à la lire.

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- Roberto Tiranti (chant, basse)
- Andrea Cantarelli (guitare)
- Olaf Thorsen (guitare)
- Andrea De Paoli (claviers)
- Alessandro Bissa (batterie)


1. The Shooting Star
2. A Chance
3. Like Shadows In The Dark
4. Princess Of The Night
5. Sailors Of Time
6. To Where We Belong
7. A Midnight Autumn's Dream
8. The Morning's Call
9. In This Void
10. A Painting On The Wall



             



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